Becdelievre (de) - Preuves pour la Grande Ecurie (1754)
Mercredi 27 mars 2019, transcription de
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Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32108, n. 49, fol. 107.Citer cet article
Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32108, n. 49, fol. 107, transcrit par Amaury, 2019, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 16 octobre 2024,www.tudchentil.org/spip.php?article232.
Bretagne, vendredi 28 juin 1754.
Preuves de noblesse de Pierre Louis de Becdelievre du Brossay, agréé pour etre elevé page du roy dans sa Grande Écurie, sous le commandement de Son Altesse monseigneur le comte de Brionne, grand écuyer de France.
De sable à deux croix d’argent trefflées, ayant le pied fiché et posées l’une à coté de l’autre, et une coquille d’argent posée à la pointe de l’écu.
Ier degré, produisant. Pierre Louis de Becdelievre du Brossay, 1738.
Extrait du registre des batemes de la parroisse de Maure, éveché de Saint-Malo, portant que messire Pierre Louis de Becdelievre, fils de messire Alexandre Gabriel de Becdelievre et de dame Marie-Françoise Moraud, dame du Deron, son épouse, seigneurs du Brossay, ondoyé le 11 novembre 1738, reçut le supplement des ceremonies du bateme le 3 novembre 1742. Cet extrait signé Gougeon, curé de Maure, et legalisé.
IIe degré, pere et mere. Alexandre Gabriel de Becdelievre, seigneur du Brossay, Françoise Marie Moraud du Deron, sa femme, 1735. De sable à trois coquilles d’argent, posées deux et une.
Contrat de mariage de messire Alexandre Gabriel de Becdelievre, chevalier, seigneur du Brossay, fils aîné, heritier principal et noble de feu messire René-François de Becdelievre, chevalier, seigneur du Brossay etc., et de dame Gabrielle Saulnier sa femme, accordé le 12 septembre 1735 avec demoiselle Françoise Marie Moraud du Deron. Ce contract reçu par Huby et Gascart, notaires de la baronnie de Renac et de la juridiction de Launay.
Accord fait sous seings privés le 26 octobre 1739 entre Alexandre Gabriel de Becdelievre, fils et seul heritier principal et noble de feu messire René de Becdelievre, chevalier, seigneur du Brossay, etc., qui etoit heritier en partie des dames Rouaud de Treguel, ses tantes, d’une part, Pierre-François de Becdelievre, chevalier, seigneur du Brossay, demoiselle Augustine de Becdelievre, dame du Brossay, en son nom et fondée de procuration de demoiselle Madelaine de Becdelievre sa sœur, Anne-Marie de Becdelievre, dame de la Garenne, et noble homme Hubert David et dame Jeanne-Julienne de Becdelievre son epouse, aussi heritiers en partie et en egale portion desdittes dames Rouaud de Treguel que ledit seigneur du Brossay leur neveu. Cet accord signé par les parties.
IIIe degré, ayeul. René François de Becdelievre, seigneur du Brossay, Gabrielle Saunier, sa femme, 1713.
Contrat de mariage de messire René-François Becdelievre, fils aîné principal et noble de messire Gabriel Becdelievre, seigneur du Brossay, et de dame Gilonne Rouault sa femme, accordé le 15 fevrier 1713 avec demoiselle Gabrielle Saunier, dame de Roherman. Cet acte reçu par Guyhon, notaires de la jurisdiction du prieuré de Ballac.
Partage sous seings privés donné le 20 juin 1731 par messire René-François Becdelievre, chevalier, seigneur du Brossay, fils aisné, heritier principal et noble de feu messire Gabriel Becdelievre et de demoiselle Gilonne Rouaud, seigneur et dame du Brossay, [fol. 107v] à messire Pierre-François Becdelievre, Magdelaine, Anne-Marie, Jeannne, Julienne et Lucresse-Augustine Becdelievre, ses freres et sœurs puînés. Ce partage signé Becdelievre du Brossay, etc.
IVe degré, bisayeul. Gabriel Becdelievre, seigneur du Broussay, Gillonne Rouaud, sa femme, 1683.
Contrat de mariage de messire Gabriel Becdelievre, seigneur du Broussay, fils aîné principal et noble de defunts messire Claude Becdelievre et dame Gillonne Costard sa femme, seigneur et dame de la Motte, accordé le 11 septembre 1683 avec demoiselle Gillonne Rouaud, dame de Lanvaux. Ce contrat reçu par Bougot et Bougot, notaires des cours et juridictions de Lanvaux et Derval.
Arrest rendu en la Chambre etablie par le roy pour la reformation de la noblesse du pays et duché de Bretagne le 27 juin 1669 par lequel Gabriel de Becdelievre, fils agé seulement de 6 ans de feu écuyer Claude de Becdelievre, sieur de la Motte et du Brossay, et de dame Gilonne Costard, sa veuve, est declaré noble et issu d’ancienne extraction noble, et comme tel luy est permis et à ses desencans de prendre la qualité d’écuyer. Cet arrest signé L. C. Picquet.
Ve degré, trisayeul. Claude Becdelievre, sieur du Brossay, Gillonne Costard, sa femme, 1639.
Partage des heritages dependans des successions de deffunts écuyer François Becdelievre et damoiselle Françoise Le Marchant sa femme, sieur et dame de Saint-Maure, leur fils aîné et heritier principal et noble, et écuyers Guillaume et Claude Becdelievre, sieurs de Penhoët et de la Motte, leurs enfans puisnés. Ledit sieur de la Motte autorisé par écuyer Jean Becdelievre, sieur du Boisbasset, son curateur. Cet acte passé devant Georges et Fontaine, notaires des cours du comté de Maure et du Boisbasset.
Partage provisionnel des successions de defunts [fol. 108] noble écuyer François Becdelievre et demoiselle Françoise Le Marchant, sa compagne, sieur et dame de Saint-Maure, donné le 1er avril 1639 par écuyer René Becdelievre, sieur de Saint-Maure, fils et heritier principal et noble desdits defunts à écuyers Claude et Gilles Becdelievre, sieurs de la Motte et du Houx, ses freres puisné. Cet acte reçu par Daniel et Gory, notaires du comté de Maure.
VI, VII et VIIIe degrés, 4, 5 et 6e ayeux. François de Becdelievre, seigneur de Saint-Maure, père de François de Becdelievre, seigneur de Gouvello, petit-fils de Pierre de Becdelievre, seigneur du Boisbasset, Françoise Le Marchand sa femme.
Employ de l’arrest de la Chambre etablie pour la reformation de la noblesse du pays et duché de Bretagne du 27 juin 1669 cy-dessus enoncé, dans lequel Gillonne Costard articule que ledit Claude Becdelievre son mari, seigneur de Penhoët, ainsi que René Becdeliepvre, seigneur de Saint-Maur, et noble Guillaume Becdeliepvre, seigneur de Penhoët, ses freres aînés, etoient enfans de François de Becdeliepvre, seigneur de Saint-Maur, et de dame Françoise Le Marchand ; lequel François de Becdelievre etoit fils aîné, heritier principal et noble d’autre François de Becdeliepvre, seigneur de Gouvello, et de dame Gregorinne de la Corbiniere ; ledit François ainsi que Jean de Becdeliepvre, seigneur de Boisbasset son frere aîné, enfans de Pierre de Becdeliepvre, seigneur du Boisbassel, et de dame Jeanne du Masle. Ce Pierre de Becdeliepvre, fils de Louis de Becdeliepvre, seigneur de Boisbasset, fils unique et heritier noble de Pierre de Becdeliepvre, seigneur du Hautbois et du Boisbasset, tresorier general des guerres en Bretagne, et de dame Jeanne de Bourgneuf, etc.
Arrest de la Chambre etablie pour la reformation de la noblesse de Bretagne rendu le 14 may 1669 par lequel messire François Becdeliepvre, chevalier, vicomte du Bouëxic, est declaré noble et issu d’ancienne extraction noble, après avoir justifié qu’il etoit descendu de Guillaume Becdeliepvre, seigneur du Bouëxic, son cinquieme ayeul, lequel de Jeanne Sorel sa femme eut pour fils aîné et heritier principal et noble Thomas Becdeliepvre, chevalier, seigneur du Bouëxic, [fol. 108v] son 4e ayeul, et pour fils puisné messire Pierre de Becdeliepvre, seigneur du Hautbois et du Boisbasset, tresorier general de Bretagne, decedé le 1er octobre 1504, duquel etoit descendu la famille noble des Becdeliepvre du Boisbasset, de Saint-Maur et de Penouët, qui etoit une famille très considerable.
Nous, Louis Pierre d’Hozier, chevalier juge d’armes de la noblesse de France, conseiller du roy en ses conseils et commissaire de Sa Majesté pour luy certifier la noblesse de ses écuyers et de ses pages,
Certifions au roy et à Son Altesse monseigneur le comte de Brionne, grand écuyer de France, que Pierre-Louis de Becdelievre du Brossay a la noblesse necessaire pour etre admis au nombre des pages que Sa Majesté fait elever dans sa Grande Écurie, comme il est justifié par les actes énoncés dans cette preuve que nous avons verifié et dressée à Paris le vendredi vingt huit juin mil sept cent cinquante quatre.
[Signé] : d’Hozier.