Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Manoir de la Touche-Brandineuf, en Plouguenast, bâti par Gilles de Kermené (XVe siècle).
Photo A. de la Pinsonnais (2007).

Dachon / Bariller - Contrat de mariage (1661)

Dimanche 13 août 2023, transcription de Amaury.

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Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, Français 30448 (Carrés de d’Hozier 219), Dachon, folio 10.

Citer cet article

Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, Français 30448 (Carrés de d’Hozier 219), Dachon, folio 10, transcrit par Amaury, 2023, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 23 octobre 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1604.

Dachon / Bariller - Contrat de mariage (1661)

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Du 30 juillet 1661

Original en parchemin

 

Contrat de mariage d’écuyer Amand d’Achon, sieur des Rigaudieres, fils aisné de Balthazar d’Achon, escuyer, et de dame Renée Aneau son épouse, seigneur et dame de la Ragotiere, accordé le 30e juillet 1661 avec damoiselle Anne Barillier, fille de deffunt escuyer Denis Barillier, sieur du Saz, et de dame Louise Le Cocq, sa veuve, en consequence des dispenses obtenues en cour de Rome et du décret dudit mariage par monsieur le juge prévost de Nantes, ledit sieur des Rigaudieres procédant de l’authorité dudit seigneur son pere, demeurant en leur manoir noble des Rigaudieres, paroisse de Mezanger, ledit seigneur de la Ragotiere, tant en son nom que comme procureur spécial de la ditte dame Renée Aneau, son épouse, en vertu de sa procuration, passée par la cour de Nantes devant Juston et Coué, notaires royaux, en date du 27 dudit mois de juillet, [folio 1v] et la ditte damoiselle Barillier, authorisée de la dite dame sa mere et de noble et discret Anthoyne Barillier, sieur du Boisjolly, pretre, ancien conseiller du roy, secretaire auditeur de sa chambre des comptes de Bretagne, son oncle et curateur particulier, et d’escuyer Denis Barillier, sieur du Saz, son frere aisné, demeurans audit Nantes, parroisse de Saincte Croix, et encore en présence d’écuyer Pierre Poullain, sieur du Housseau, ancien maire de Nantes et conseiller et avocat du roy au presidial dudit lieu, d’écuyer Jean Poullain, sieur de la Vincendiere, conseiller du roy et son avocat audit presidial, et maire de la ville dudit Nantes, oncle et cousin germain paternel de la ditte future, et de noble et discret Anthoyne Poullain, sieur du Tertre, chanoine de Nostre-Dame de Nantes, cousin germain de la ditte damoiselle et procureur spécial d’écuyer Joachim Le Cocq, sieur de la Rouxière, oncle maternel de ladite future, et autres parens et alliés desdits futurs,

En faveur duquel mariage la ditte dame du Saz s’oblige de donner à saditte fille la somme de 10000 livres tournois [folio 2] a valoir sur les droits echus a ladite damoiselle Barillier de la succession dudit defunt son pere, et ceux a écheoir de laditte dame sa mere, et ledit seigneur de la Ragotiere audit nom s’oblige de nourrir en sa maison pendant trois ans lesdits futurs.

Ce contrat passé audit Nantes au logis de la ditte dame du Saz devant Beru et Le Merle qui en retint la minute, notaires royaux de la ville de Nantes.

 

A la suitte est une quittance de la ditte somme de dix mile livres donnée le 2e aoust 1661 par écuyer Amand d’Achon, sieur des Rigaudières, en presence et du consentement d’escuyer Baltazar d’Achon, seigneur de la Ragotiere, son pere, faisant tant pour lui que pour dame Renée Aneau son épouse, à dame Louise Le Coq, veuve d’escuyer Denys Barillier, sieur du Saz, qui lui avoit payée la ditte somme par elle promise audit sieur des Rigaudières en faveur de son dit mariage avec demoiselle Anne Barillier, sa fille, alors femme dudit sieur, ledit payement en contrat de constitution, sçavoir :

Un de la somme de 5000₶ de principal sur escuyer [folio 2v] Gilles Pantin, sieur de la Guerre, et dame Françoise Laurens sa femme, en datte du trois may 1649, rapporté par Guilloteau, notaire royal à Nantes ;

Un autre contrat de 600₶ de principal, par écuyer Louis de Lespinais et damoiselle Marie de Sainct-Aubin, sa femme, sieur et dame de la Motte, en datte du deux aoust 1654, raporté par Germond, notaire royal ;

Un autre contrat de constitution de 1000₶ de principal sur escuyer Pierre Le Maryé, sieur de la Lepuraudiere, et damoiselle Janne Le Maryé sa sœur, veuve d’écuyer Jean de la Lande, sieur de la Fresnais, en datte du 29 novembre 1653.

Et un autre contrat de constitution de 1600₶ de principal sur messire Ollive Martel, sieur de la Mallonniere, messire René Martel, seigneur du Parc, et maistre Pierre Dauvers, en datte du sept fevrier 1653, raporté par le dit Guilloteau, notaire royal.

Cette quitance passée audit Nantes au logis de ladite dame du Saz et reçu par lesdits Beru et Le Merle, notaires royaux de la cour de Nantes.

Encore à la suitte est la procuration donnée le 27 juillet 1661 par dame Renée Aneau a escuyer Baltazar Dachon, seigneur de la Ragottiere et des [folio 3] Rigaudieres son mary, demeurans en leur maison noble des Rigaudieres, parroisse de Mezangé, a l’effet de comparoitre pour elle au contrat de mariage qui se feroit entre éscuyer Amand Dachon, sieur des Rigaudieres, leur fils aisné, et damoiselle Anne Barillier, fille de deffunt escuyer Denys Barillier et de damoiselle Louise Le Cocq, seigneur et dame du Saz. Cette procuration passée en la ditte maison noble des Rigaudieres et reçu par Juston et Coué, notaires royaux en la cour royalle de Nantes.

Et enfin a la suitte est la ratification faite le six aoust 1661 par la ditte dame Renée Anneau, femme d’escuyer Balthazar Dachon, seigneur de la Ragottiere et des Rigaudieres, demeurants en leur maison noble des Rigaudieres, parroisse de Mezangé ; sçavoir du contrat de mariage d’escuyer Amand d’Achon, sieur des Rigaudieres, leur fils ainé, avec dame Anne Barillier, alors sa compagne, du trente juillet precedent, passé devant Le Merle, notaire royal à Nantes. Cet acte passé au bourg dudit Mezangé et reçu par Coué et Juston qui en retint la minutte, notaires royaux de la cour et senechaussée de Nantes, residans au bourg dudit Mezangé.