Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Le gothique flamboyant du cloître de la cathédrale Saint-Tugdual de Tréguier (1461-1468)
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Quifistre (de) - Preuves pour la Petite Écurie (1738)

Lundi 26 juillet 2021, transcription de Amaury de la Pinsonnais.

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Source

Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, Français 32115, no 18, folios 49-50.

Citer cet article

Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, Français 32115, no 18, folios 49-50, transcrit par Amaury de la Pinsonnais, 2021, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 18 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1365.

Quifistre (de) - Preuves pour la Petite Écurie (1738)

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Lecture

Les pages des Ecuries du Roi, par Gaston de Carné, nouvelle édition, 9,90€.

 

Bretagne, 22 mars 1738.

 

Preuves de la noblesse de Jean-François de Quifistre de Bavalan, agréé pour etre elevé page du roi dans sa petite écurie, sous la charge de monsieur le marquis de Béringhen, premier écuyer de Sa Majesté.

D’argent à trois fasces de sable.

 

Ier degré, produisant. Jean-François de Quifistre de Bavalan, 1722.

Extrait du registre des batemes de la paroisse de Saint-Pierre de la ville de Vennes portant que Jean-François de Quifistre, fils de messire François-Vincent de Quifistre (qualifié chevalier), seigneur de Bavalan et de Tremouhar, et de dame Gilone Josephe Charpentier sa femme, naquit le neuvième de septembre de l’an mile sept cens vingt deux, fut batisé le onzieme du même mois. Cet extrait signé Touzé du Guernic, trésorier de la cathedrale et vicaire perpétuel de ladite paroisse de Saint-Pierre, et légalisé.

 

IIe degré, père et mère. François-Vincent de Quifistre, seigneur de Bavalan, Gilone Josephe Charpentier, sa femme, 1720. De sable à deux épées d’argent, posées en sautoir, les pointes en bas.

Contrat de mariage de messire François-Vincent de Quifistre (qualifié chevalier), seigneur de Bavalan, de Trémour, etc., acordé le huitième de septembre de l’an mile sept cens vingt avec dame Gilone-Joseph Charpentier, fille unique de Jean-Batiste Charpentier, seigneur de Gourhel, et de dame Marie-Joseph Touzé. Ce contrat passé devant Gautier, notaire à Ploermel.

Acord fait le sixième de décembre de l’an mile sept cens vingt-trois par lequel messire François Vincent de Quifistre (qualifié chevalier), seigneur de Bavalan, fils ainé du premier lit et heritier principal et noble de messire Jean-Vincent de Quifistre, vivant seigneur dudit lieu de Bavalan, consent que dame Anne Marie Marin de Moncam, sa belle-mere, veuve dudit feu sieur de Bavalan, nomme pour arbitre de leurs diférens François de Lescu, président aux enquestes du parlement de Rennes. Cet acte reçu par Le Barbier, notaire à Rennes.

D’argent à trois fasces de sable.

Extrait du registre des batèmes de la paroisse de Saint-Pierre de Vennes, portant que François-Vincent de Quifistre, fils de messire Jean-Vincent de Quifistre (qualifié chevalier), seigneur de Trémoar et de Bavalan, et de dame Jaquette Antoinette de Lentivi, sa femme, naquit et fut ondoyé le [folio 49v] vingt-troisième du mois d’aout de l’an mile six cens quatre-vingt dix, et reçut le suplément des cérémonies du batème le sixième d’octobre de l’année suivante. Cet extrait signé Touzé, vicaire de ladite église, et légalisé.

 

IIIe degré, ayeul. Jean-Vincent de Quifistre, seigneur de Bavalan, Jaquette-Toinette de Lentivi, sa femme, 1689. De gueules à une épée d’argent, posée en pal, la pointe en bas.

Contrat du mariage de messire Jean-Vincent de Quifistre (qualifié chevalier), seigneur de Bavalan et de Trémoar, fils ainé heritier principal et noble de messire Jean de Quifistre (aussi chevalier), seigneur dudit lieu de Bavalan, et de dame Vincente Pélisson, sa femme, acordé le seizième de juin de l’an mil six cens quatre vingt neuf, avec damoiselle Jaquette Toinette de Lentivi, fille ainée de messire René de Lentivi (qualifié chevalier), seigneur de Kerveno, et de dame Michelle Agnès du Chemin. Ce contrat passé devant Gobé, notaire à Rennes.

Procès-verbal de trois loties des biens nobles de messire Jean-Batiste de Quifistre (qualifié chevalier), seigneur de Bavalan, et de dame Vincente Pélisson sa femme, fait le vingt-deux févier mil six cens quatre vingt dix-huit sur le prisage que lui en avoit communiqué messire Jean-Vincent de Quifistre, leur fils ainé, héritier principal et noble, seigneur dudit lieu de Bavalan, après que la signification en eut été faite à Olivier, Jaques et Augustin de Quifistre, ses frères juvigneurs. Ce procès-verbal signé Le Cointe.

Homage des terres et seigneuries de Trémoar, de Brai et de Bavalan, mouvantes du roi sous le proche fief du présidial de Vennes, fait à Sa Majesté en son bureau des finances de Bretagne, le vingt deuxième de décembre de l’an mile six cens quatre vingt quinze, par messire Jean-Vincent de Quifistre (qualifié chevalier), seigneur de Bavalan. Cet homage signé Méhaigne, greffier.

 

[folio 50] IVe degré, bisayeul. Jean de Quifistre, seigneur de Bavalan, Vincente Pellisson, sa femme, 1661. D’or à un lion de gueules.

Contrat de mariage de messire Jean de Quifistre (qualifié chevalier), seigneur de Bavalan et d’Huidanel, fils de messire Jean de Quifistre (qualifié chevalier), seigneur de Trémoar, et de dame Jaquette Cado, sa femme, acordé le dixieme de janvier de l’an mile six cens soixante un, avec demoiselle Vincente Pelisson, fille de noble homme Pierre Pelisson, conseiller du roi, enquesteur et examinateur au siège présidial de Vennes, et de demoiselle Jaquette Léchet. Ce contrat passé devant Tual, notaire à Vannes.

Arrest rendu le vingt-septieme de juin de l’an mile six cens soixante dix par les commissaires députés par le roi pour la réformation de la noblesse en Bretagne par lequel ils déclarent nobles et issus d’ancienne extraction noble Jean de Quifistre, seigneur de Bavalan, fils de messire Jean de Quifistre, seigneur de Trémoar, et de dame Jaquette Cado, sa femme, et ils ordonnent qu’il jouira de tous les privilèges atribuez aux nobles de la province en conséquence des titres qu’il avoit representés depuis l’an mile quatre cens dix huit. Cet arrest signé Le Clavier.

 

Ve degré, trisayeul. Jean de Quifistre, seigneur de Trémouharn, Jaquette Cado, sa femme, 1592. D’azur à une fasce de gueules chargée de trois besans d’or, et acompagnée de trois étoiles d’argent, posées deux en chef et l’autre à la pointe de l’écu.

Sentence rendue au siège presidial de Vennes le vingt-troisième de septembre de l’an mile cinq cens quatre vingt quinze, par laquelle il est ordonné que sur les biens de Simon de Quifistre, écuyer, sieur de Trémouharn, Jean de Quifistre, son fils ainé et heritier principal et noble, ecuyer, sieur dudit lieu, prendroit l’assiete des deniers dotaux de damoiselle Jaquette Cado, sa femme, suivant les clauses du contrat de leur mariage acordé le vingt-quatrieme de juillet de l’an mile cinq cens quatre vingt douze ; et que damoiselle Jeanne de la Vallée, veuve dudit sieur de Quifistre, mère dudit Jean, prendroit aussi pour ses deniers dotaux le fonds de 300 livres de rente etc. Cette sentence signée Le Gal, greffier.

Lettres de réscision acordées par le roi le quatorzieme d’avril de l’an mile six cent un [folio 50v] à Jean de Quilfistre, écuyer, sieur de Trémohuon, fils de Simon de Quifistre, écuyer, contre une vente que Jean de Quilfistre, son grand oncle, abé de Saint-Gildas, avoit faite de la terre de Quifistre à Michel Puyer, sieur du Bost, le septieme de juin de l’an mile cinq cens soixante trois. Ces lettres signées Bréhal, et scellées.

 

VIe et VIIe degrés, 4 et 5 ayeuls. Simon de Quifistre, seigneur de Tremoar, fils de Bertrand de Quifistre, seigneur de Trémoar, Jeanne de la Valée, sa femme, 1570 et 1532. De gueules à un annelet d’argent, acompagné de trois boucles de même, posée deux en chef, et l’autre à la pointe de l’écu.

Contrat de mariage de nobles homs Simon de Quifistre, seigneur de Trémoar, et de Trébiquet, acordé le vingt-deuxieme de novembre de l’an mile cinq cens soixante dix avec demoiselle Jeanne de la Valée, fille puisnée de noble et puissant Jean de la Valée, seigneur de Saint-Jouan, chevalier de l’ordre du roi, et de dame Bonne Glé, par lequel nobles homs Jean de Quifistre, abé de Saint-Gildas de Rhuis, reconoit ledit Simon de Quifistre son frère juvigneur, pour son heritier principal et noble, et consent qu’en cette qualité il recueille les successions de nobles gens Bertrand de Quifistre et demoiselle Hélène de Caucaret, sa femme, leur pere et mere. Ce contrat passé devant Olive, notaire de la cour de Ploermel.

Sentence rendue en la cour de Rennes le dix huit d’avril mile cinq cens trente deux par laquelle elle reçu a la huitaine à juger la cause d’entre nobles gens Bertrand de Quifistre, écuyer, seigneur de Tremouharn, et Gui de Quilfistre, seigneur de Merleau. Cette sentence signée Hento.

 

Nous, Louis-Pierre d’Hozier, juge général d’armes de France, chevalier de l’ordre du roi, conseiller en ses conseils, maitre ordinaire en sa chambre des comptes à Paris, généalogiste de la maison de la chambre des écuries à Sa Majesté et de celles de la Reine.

Certifions au Roi et à messire Henri-Camille, marquis de Beringhen, premier écuyer de Sa Majesté, chevalier, comandeur de ses ordres, son lieutenant général au gouvernement de Bourgogne, gouverneur de la ville et de la citadelle de Chalon-sur-Saône, que Jean-François de Quifistre de Bavalan, a la noblesse necessaire pour etre admis au nombre des pages que Sa Majesté fait élever dans sa petite écurie, ainsi qu’il est justifié par les actes qui sont énoncés dans cette preuve, laquelle nous avons verifiée et dressée à Paris le samedi vingt deuxieme jour de mars de l’an mile sept cens trente huit.

 

[Signé] d’Hozier.