Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

Tromelin et Suffren

Un conflit entre marins

Par Claude-Youenn Roussel et Claude Forrer. Préface du contre-amiral Caron.

Au milieu de la guerre d'Amérique, dans l'océan Indien, des officiers aux bons états de service sont jetés à la porte de la Marine sur une appréciation colérique et dépréciative de Suffren, leur chef.

Parmi eux se trouve un Breton de Morlaix, Bernard Marie Boudin de Tromelin. Condamné sans jugement suite aux lettres venimeuses de son chef, il fait imprimer pour se défendre un Mémoire justificatif que personne n'accepte de lire dans les hautes sphères, l'empêchant ainsi de s'expliquer.

C'est ce texte rarissime qui est produit ici, empli d'une infinité de renseignements historiques, maritimes et militaires, commenté, annoté et analysé, accompagné de multiples autres documents dont les lettres officielles et privées de Suffren.

Claude-Youenn Roussel (membre de Tudchentil), spécialiste reconnu de la Bretagne et de la marine du XVIIIe siècle, a publié de nombreux livres (deux prix du Patrimoine maritime en 1992, prix de l'Académie de Marine en 2011, prix national de la Marine ACORAM en 2012). Le commandant Claude Forrer, capitaine au long cours en retraite, s'est passionné pour l'Histoire maritime ancienne et moderne. Il est l'auteur de diverses publications spécialisées.

En vente sur Amazon.fr au format broché (29€) ou au format Kindle (22,99€).

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Photo A. de la Pinsonnais (2007).

Boylesve - Réformation de la noblesse (1671)

Lundi 30 janvier 2006, texte saisi par Amaury de la Pinsonnais.

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Source

Baron de Saint-Pern, in Revue Historique de l’Ouest, année 12 (1896 - Documents), p. 147-148.

Citer cet article

Baron de Saint-Pern, in Revue Historique de l’Ouest, année 12 (1896 - Documents), p. 147-148, 2006, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 29 septembre 2023,
www.tudchentil.org/spip.php?article120.

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Boylesve - Réformation de la noblesse (1671)
72.7 kio.
Boylesve
D’azur à trois sautoirs d’or.

18 décembre 1668.

Extraits des registres de la Chambre établie par le Roy, pour la réformation de la noblesse du Pays et Duché de Bretagne, par lettres patentes de Sa Majesté, du mois de janvier 1668, vérifiées en Parlement le 30 juin suivant.

Entre le procureur général du Roy.

Demandeur d’une part ; et messire Charles Boilesve chevalier, sieur Duplessis, conseiller du roy au Parlement de Bretagne, demeurant hors son semestre en la ville d’Angers, deffendeur d’autre part.

Vù par la Chambre la déclaration faite au greffe d’icelle par ledit deffendeur, de soustenir les qualitez de noble et d’écuyer d’ancienne extraction, de messire et de chevalier et de porter pour armes : d’azur chargé de trois sauttoirs d’or, du 7 mars 1671, signée : Le Clavier, greffier.

Induction dudit sieur Duplessix sur le seing de maistre Pierre Busson, procureur, fournie et signifiée au procureur général du Roy par Gandon, huissier en la Cour, le 17 mars présent mois, par laquelle il soustient être noble, issu d’ancienne extraction noble, et comme tel devoir être lui, et ses descendans en mariage légitime, maintenus dans la qualité d’écuyer et de chevalier, et dans tous les droits, privilèges, prééminences, exemptions, immunités, honneurs, prérogatives et avantages attribués aux autres nobles de cette province, et qu’à cet effet son nom sera employé au rolle et catalogue desdits nobles de la sénéchaussée de Rennes, articulant à faits de généalogie, qu’il a épousé dame Jeanne Cupif, fille d’écuyer Nicolas Cupif, seigneur de Teildras, conseiller du roy, juge-magistrat au siège présidial d’Angers, et de dame Jeanne Treton sa compagne, et qu’il est fils de messire Charles Boilesve, seigneur des Aulnays, conseiller du roy au Parlement de Bretagne, de son mariage avec Renée Gandon, sa première femme, que le dit messire Charles Boilesve est fils d’autre messire Charles Boilesve, seigneur de la Gillière, conseiller au même Parlement, et de deffunte dame Marie Nicolas ; - que le dit Charles était fils de messire François Boilesve, vivant seigneur de la Brizarderie, conseiller du roy, lieutenant en la prévosté, ville et quinte d’Angers, et de damoiselle Philippe Priouleau, - que le dit François était fils puiné d’écuyer Marin Boilesve, sieur de la Brizardière et de damoiselle Simone Quentin, leur père et mère ; - que François comme puisné, fut partagé noblement et avantageusement dans la succession de ses dits père et mère, par écuyer Charles Boilesve, sieur du Rocher, son frère, leur fils aîné, héritier principal et noble, lequel aîné s’est saisi des principaux titres justificatifs de leur qualité et gouvernement noble. Les actes et pièces mentionnées en la dite induction ; - et tout ce que par le dit deffendeur a été mis et induit.

Conclusions du procureur général du roy, considéré. La Chambre faisant droit sur l’instance, a déclaré et déclare ledit Boilesve et ses desendans en mariage légitime, noble, issus d’ancienne extraction noble ; et comme tels, a permis audit Boilesve de prendre les qualitez d’écuyer et de chevalier, et l’a maintenu au droit d’avoir armes et écussons timbrés appartenans à la dite qualité, et à jouir de tous droits, franchises, privilèges, prééminences attribuez aux nobles de cette province, et ordonné que son nom sera employé au rolle et catalogue des dits nobles de la sénéchaussée de Rennes.

Fait en la dite Chambre à Rennes le dix-huitième mars mil six cens soixante-onze.

Signé : B. Le Clavier.