Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Vue de Morlaix et de l'église Saint-Martin (XVIIIe-XIXe.)
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Plessis de Grénédan (du) - Preuves pour l’École royale militaire (1772)

Samedi 5 novembre 2011, transcription de Marie-Dominique Dolo, Amaury de la Pinsonnais.

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Preuves de noblesse pour l’École royale militaire, BNF, Département des manuscrits, Français 32081, no 43.

Citer cet article

Preuves de noblesse pour l’École royale militaire, BNF, Département des manuscrits, Français 32081, no 43, transcrit par Marie-Dominique Dolo, Amaury de la Pinsonnais, 2011, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 8 octobre 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1042.

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Plessis de Grénédan (du) - Preuves pour l’École royale militaire (1772)
101.8 kio.

Bretagne, 1772

Procès-verbal des preuves de la noblesse de René-Jean du Plessis de Grénédan, agréé par le Roi pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans l’Hôtel de l’École royale militaire.

D’argent à une bande de gueules chargées de trois macles d’or et accostée en chef d’un lion de gueules couronné, armé et langué d’or.

Ier degré, produisant. René-Jean du Plessis de Grénédan, 1763.

Extrait des registres de la paroisse de St Pierre de Vannes en Bretagne, portant que René-Jean fils du légitime mariage de messire Pierre-François-Vincent du Plessis de Grénédan ancien capitaine du régiment d’Aquitaine et chevalier de l’Ordre militaire de St Louis, et de dame Rose-Aimée Jan de Bellefontaine, son épouse, naquit le 30 d’octobre mil sept cent soixante-trois, fut ondoyé le même jour ; reçut le supplément des cérémonies du baptême le 26 juin 1766, et eut pour parain noble homme Jean-François Jan-de Bellefontaine, et pour maraine dame Renée-Jeanne le Bartz veuve de messire Nicolas-François du Plessis de Grénédan, chevalier, seigneur de Grenedan, lieutenant colonel et chevalier de l’Ordre militaire de St Louis. Cet extrait signé Touzé du Guernic recteur de St Pierre et légalisé.

IIe degré, père. Pierre-François-Vincent du Plessis de Grénédan ; Rose-Aimée Jan de Bellefontaine, sa femme, 1760.

Extrait des registres de la paroisse de Saint Pierre de Vannes en Bretagne, portant que messire Pierre-François-Vincent du Plessis de Grénédan capitaine dan le régiment de Berry, fils de feu messire Nicolas-François du Plessis de Grénédan lieutenant colonel et chevalier de l’ordre militaire de St Louis, et de dame Renée-Jeanne le Bartz, et demoiselle Rose-Aimée Jan de Bellefontaine, fille de noble homme Jean-François Jan de Bellefontaine et de dame Marie-Vincente Valet de Kerberon, reçurent la bénédiction nuptiale le 30 d’octobre 1760. Cet extrait signé Touzé du Guernic recteur de Saint Pierre et légalisé.

Extrait des registres de la paroisse de St Pierre de Vannes en Bretagne, portant que Pierre-François-Vincent fils du légitime mariage de messire Nicolas-François du Plessis Chevalier, seigneur de Grenedan, lieutenant colonel et chevalier de l’ordre militaire de St Louis, et de dame Renée-Jeanne le Bartz, son épouse, naquit le 6 de janvier mil sept cent-trente-trois, fut ondoyé le lendemain, reçut le supplément des cérémonies du baptême le 20 du même mois, sus dit an, et eut pour maraine dame Françoise Laurans veuve de noble homme Joseph le Bartz, maire de Vannes. Cet extrait signé Tousé du Guernic recteur de St Pierre et légalisé.

IIIe degré, ayeul. Nicolas-François du Plessis de Grenedan ; Renée-Jeanne le Bartz, sa femme, 1729.

Extrait des registres de la paroisse de Saint Pierre de Vannes en Bretagne, portant que messire Nicolas-François du Plessis de Grenedan, lieutenant colonel et commandant d’un bataillon de milice, et chevalier de l’ordre militaire de St Louis, et demoiselle Renée-Jeanne le Bartz, reçurent la bénédiction nuptiale le 19 d’avril 1729. Cet extrait signé Touzé du Guernic recteur de St Pierre et légalisé.

Sentence rendue le 29 de septembre 1679 par le sieur Apvril alloué de la sénéchaussée et siège royal de Ploermel, par laquelle, sur ce que le procureur du Roi lui avait remontré que le décès de messire Jean-Baptiste du Plessis, chevalier, seigneur vicomte de Grenedan, conseiller du Roi au Parlement de Bretagne, étoit arrivé il y avoit environ un mois en son château de Grenedan situé en la paroisse d’Ellifaut, evêché de Dol ; relevant prochement du Roi en son domaine du dit siège et juridiction ; qu’il avoit laissé des enfants mineurs de son mariage avec dame Hélène Magon, sa veuve, lesquels il étoit requis de pourvoir de tuteur, et qu’à cet effet il avoit fait donner assignation à la dite dame et aux parents des dits mineurs tant du côté paternel que du côté maternel, ce juge, de l’avis des dits parents, institua la dite dame Hélène Magon veuve du dit seigneur de Grenedan tutrice de ses dits enfants mineurs qui étoient au nombre de sept, l’aîné desquels s’appelloit Jean-Pierre âgé d’onze ans et trois mois, le second Marguerite-Jeanne âgée de neuf ans et sept mois, le troi[sième] René âgé de sept ans et neuf mois, le quatrième Rose âgée de six ans et huit mois, le cinquième Nicolas-François âgé de cinq ans et huit mois, le sixième Jean-Baptiste âgé de quatre ans et quatre mois, et le septième âgé d’un an et trois mois qui n’étaient point nommé : outre ces sept enfants de la dite dame étoit restée grosse de six mois. Cette sentence est produite par expédition délivrée (en 1772) par le sieur du Portal greffier ordinaire de la dite sénéchaussée et légalisée.

IVe degré, bisayeul. Jean-Baptiste du Plessis de Grenedan, Hélène Magon de la Lande, sa femme, 1667.

Contrat de mariage de messire Jean-Baptiste du Plessis, chevalier seigneur vicomte de Grenedan de la Mottais, du Mottay, d’Ellifau et fils aîné et héritier principal et noble de défunt messire René du Plessis, seigneur des dits lieux, conseiller du Roi au Parlement de Bretagne et de feue dame Marie Jocet sa femme, le dit seigneur de Grenedan étant encore mineur et demeurant le plus ordinairement en la ville de Rennes accordé le 17 d’octobre 1667 avec demoiselle Hélène Magon dame de Closdoré, fille mineure de défunt noble homme Nicolas Magon seigneur de la Lande où ce contrat fut passé devant Jonchée notaire du Roi établi en la même ville.

Arrêt rendu à Rennes le 17 de décembre 1668 en la Chambre établie par le Roi pour la Réformation de la noblesse du pays et duché de Bretagne, par lequel messire Jean-Batiste du Plessix, chevalier, vicomte de Grenedan, fils aîné et héritier principal et noble de défunt messire René du Plessix, chevalier seigneur vicomte de Grenedan, de la Moltays, du Motay etc, conseiller du Roi au Parlement de Bretagne, et de dame Marie Jocet dame de Mutellien, est déclaré noble et issu d’ancienne extraction noble, comme tel il lui est permis et à ses descendants de prendre la qualité d’ecuyer et de chevalier ; et il est ordonné que son nom sera employé au rôlle et catalogue des nobles de la juridiction royale de Ploermel. Cet arrêt est produit par expédition signée L. C. Picquet (greffier en chef dudit Parlement de Bretagne) et légalisé.

Nous, Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France en survivance, et en cette qualité commissaire du Roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves de l’École royale militaire et du collège royal de la Flèche, chevalier Grand-Croix honoraire de l’ordre royal de Saint Maurice de Sardaigne,

Certifions au Roi que René-Jean du Plessis de Grénédan à la noblesse nécessaire pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans le collège royal de la Flèche, ainsi qu’il est justifié par les actes énoncés et visés dans ce procès-verbal que nous avons dressé et signé à Paris le trente et unième jour du mois d’octobre de l’an mil sept cent soixante douze.

[Signé : ] d’Hozier de Sérigny.