Brullon (de) - Réformation de la noblesse (1668)
Mardi 6 novembre 2012, texte saisi par
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La noblesse de Bretagne devant la Chambre de la Réformation 1668-1671 - Comte de Rosmorduc, 1896, tome III, p. 174-190.Citer cet article
La noblesse de Bretagne devant la Chambre de la Réformation 1668-1671 - Comte de Rosmorduc, 1896, tome III, p. 174-190, 2012, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 10 octobre 2024,www.tudchentil.org/spip.php?article799.
Seigneurs de la Muce, de Beaumont, etc ...
D’argent à un griffon de sable.
Extrait des registres de la Chambre etablie par le Roy pour la reformation de la Noblesse de la province de Bretagne, par lettres patentes de Sa Majesté du mois de Janvier dernier, verifiees en Parlement :
Entre le Procureur General du Roy, demendeur, d’une part.
Et messire Anne de Brullon, comte dudit lieu, chevalier, seigneur baron banneret de la Muce, conseillier du Roy en ses Conseils et cy devant introducteur des embassadeurs et princes etrangers pres Sa Majesté, dame Catherinne de Sainte-Marthe, veuve de messire Louis de Brullon, chevalier, sieur du Plessix-Brullon, tutrice de messire Gilles-Louis de Brullon, chevalier, seigneur du Plessix-Brullon, leur fils ainé, et damoiselle Anne-Genevieve et Jeanne-Judith de Brullon, leurs enfans, deffendeurs, d’autre [1].
Vu par ladite Chambre :
[p. 175] Deux extraits de comparutions faites au Greffe d’icelle par lesdits deffendeurs, contenant leur declaration de soutenir, savoir, lesdits de Brullon males la qualité d’ecuyer, messire et chevalier, et qu’ils portent pour armes : D’argent à un griffon de sable.
Induction dudit sieur comte de Brullon, sous son seing et de maitre Jean Bretagne, son procureur, fournie et signifiee au Procureur General du Roy par Testard, huissier, le 5e Decembre present mois, par laquelle il soutient etre noble, issu d’ancienne chevalerie et extraction noble, et comme tels doivent etre, luy et sa posterité nee et à naitre en loyal et legitime mariage, maintenus dans la qualité d’ecuyer, messire et de chevalier et dans tous les droits, privileges, preeminences et exemptions attribuees aux anciens et veritables nobles et chevaliers de cette province, et qu’à cet effet il sera employé et inseré au rolle et cathalogue d’iceux du ressort de la senechaussee et siege presidial de Rennes.
Pour etablir la justice desquelles conclusions, articule à fait de genealogie qu’il a epousé damoiselle Marie du Lac, fille de messire Pierre du Lac, conseillier du Roy, et maitre ordinaire en sa Chambre des Comptes de Paris, et que ledit sieur comte de Brullon est fils ainé de messire Saldebreil et de damoiselle Jeanne de Pennmarch ; que ledit Saldebreil estoit fils de Pierre de Brullon et de damoiselle Françoise de Sanzay, fille de messire René, comte de Sanzay ; que ledit Pierre de Brullon etoit fils de François et de damoiselle Jacquette Tiery ; que ledit François etoit fils d’Yves de Brullon et de damoiselle Guillemette du Pan, que ledit Yves etoit fils de Jean de Brullon et de damoiselle Jeanne le Picard ; que ledit Jean etoit fils d’Allain de Brullon et de damoiselle Georgette de Lourme ; que ledit Allain etoit fils d’autre Allain de Brullon, qui etoit sorti de la maison de Brullon au pays du Maine ; tous lesquels se sont de tout tems immemorial comportes et gouvernes noblement et advantageusement, pris la qualité de hauts nobles et puissants messires et chevaliers, et possedé les beaux emplois et services des Rois, ce que pour justifier :
Sur le degré dudit Anne, comte de Brullon, sont raportees trois pieces :
La premiere est un acte de donation entre messire Saldebreil, comte de Brullon, et dame Jeanne de Pennmarch, en datte du 6e Avril 1606, signee : Macee et Blandin, avec l’insinuation au pied, et scellé.
La seconde est un contrat de mariage passé entre messire Anne de Brullon, chevalier, [p. 176] baron de Beaumont, fils aisné de haut et puissant messire Saldebreil de Brullon, chevalier, comte dudit Brullon, baron de la Muce, et de Beaumont, conseillier du Roy en ses Conseils, introducteur des princes etrangers et embassadeurs pres Sa Majesté, et de deffunte haute et puissante dame Jeanne de Pennmarch, vivente son epouse, ses pere et mere, et damoiselle Marie Dulac, fille de monsieur maitre Pierre Dulac, seigneur de la Ville-Coublay, conseillier du Roy, maitre ordinaire de sa Chambre des Comptes, et dame Marie Nevelle [2], son epouse, le 7e Septembre 1640, signé : Legay de Ste-Guast.
La troisieme, un partage noble et advantageux fait entre noble et puissant messire Anne de Brullon, seigneur comte de Brullon, baron de la Muce et de Beaumont, introducteur des princes etrangers et embassadeurs pres du Roy, fils ainé, heritier principal et noble dudit noble et puissant messire Saldebreil, comte de Brullon, son pere, de son vivant aussi conseillier du Roy en ses Conseils d’Etat et introducteur des princes etrangers et embassadeurs pres Sa Majesté, et messire Louis de Brullon, seigneur du Plessix-Peillac, capitaine d’une compagnie de gens de pied au regiment de Navarre, frere puisné dudit Anne de Brullon, lesquels auroient reconnu la succession de leur deffunt pere etre noble et d’ancien gouvernement noble, en datte du 24e Aout 1643, signé : Armel Jehanne, par lequel ledit sieur comte de Brullon promet et s’oblige de donner audit sieur du Plessis-Peillac, son puisné, la somme de vingt mille livre sur ladite charge d’introducteur des embassadeurs.
Sur le degré dudit Saldebreil, comte de Brullon, pere dudit Anne, sont raportees deux pieces :
La premiere est un contrat de mariage passé entre noble et puissant messire Pierre de Brullon, chevalier, conseillier au Conseil Privé du Roy, baron banneret de la Muce, seigneur de Beaumont, et damoiselle Françoise de Sanzay, seulle fille et unique de haut et puissant messire René, comte de Sanzay et de Maignanne Pontrelaton [3], seigneur baron et chatelain des seigneuries de Saint-Marsau, du Plantis et autres, chevalier de l’Ordre du Roy, conseillier en son Privé Conseil, gentilhomme ordinaire de sa Chambre, gouverneur du chateau, ville et comté de [p. 177] Nantes, et dame Renee du Plantis, sa compagne, le 13e Decembre 1579, signé Gaudreix et du Fescan.
Un acte rendu en la juridiction de Breal, apres le decez dudit Pierre du Brullon, chevalier, baron dudit lieu, conseillier du Roy en ses Conseils d’Etat et Privé et president en la Cour de Parlement de Bretagne, portant l’institution et pourvoyence dudit Saldebreil de Brullon, son fils unique et seul heritier, en la personne de haute et puissante dame Françoise de Sanzay, sa mere et tutrice, veuve dudit deffunt, auquel sont reconnus parents les sieurs de Rohan, de Rieux, de Coetquen et autres personnes qualifiees, en datte du 9e Juin 1594, signé Mussais et Aubaud.
Sur le même degré dudit Saldebreil de Brullon sont raportees sept pieces :
La premiere sont des lettres du mois de Mars 1621, luy octroyees par Louis XIIIe, roy de France, portant l’erection des terres de la Muce en baronnie et celle de Beaumont en comté, pour recompense des grands services par ledit de Brullon et ses predecesseurs rendus à Sa Majesté et aux rois de France, signees : Louis, et sur le repli, par le Roy : de Lomenie, et scellees du grand sceau de cire verte, sur soye rouge et verde.
La seconde est un passeport du roy Louis XIIIe, du 10e Decembre 1631, par lequel il fait commendement à tous gouverneurs, lieutenants generaux des provinces et armees de laisser aller et passer le sieur comte de Brullon en son embassade vers l’Electeur de Treve ; ledit passeport signé : Louis, et plus bas, par le Roy : Bouthillier, et scellé du petit cachet.
La troisieme est un memoire dudit sieur Electeur de Treves audit feu sieur de Brullon, embassadeur, pour obtenir du Roy des sauvegardes pour les maisons de Son Altesse Electoralle, signé : Jean-René de Satron, gouverneur de Treves.
La quatrieme est un brevet du Roy Louis XIII, portant ordre au comte de Brullon d’aller commender dans le Pont à Mousson, ou lors etoit la feue reine mere, pendant le siege de Nanci, au lieu et place du marquis de Garonne (?), chevalier des Ordres du Roy, en datte du 13e Septembre 1633, signees : Louis, et plus bas : Helifoux.
La cinquieme est une lettre par Louis XIII, roy de France, adressee à Monsieur le comte de Brullon, commendant pour son service au Pont à Mousson, portant ordre de remettre ledit Pont à Mousson es mains du duc de Loraine, apres la reduction de Nancy, en datte du 15e Septembre 1633, signee : Louis, en plus bas : Severin.
[p. 178] La sixieme sont des lettres octroyees par Louis XIIIe, portant provision de la charge de mestre de camp d’un regiment de cinq cent mousquetaires à cheval, en datte du 19e May 1635, signees : Louis, et plus bas, par le Roy : Severin, et scellees.
La septieme est un certificat donné par le sieur duc d’Engoulesme, lieutenant general du Roy dans ses armees, du service rendu par le sieur comte de Brullon, en datte du 19e May 1635, de luy signé.
Un contrat de mariage passé entre noble et puissant Georges de Chateaubriand, sire de Beaufort, et damoiselle Gabrielle de Brullon, fille ainee de noble et puissant messire Pierre de Brullon, chevalier de l’Ordre du Roy, et de dame Bonne de Tixue, seigneur et dame de Beaumont, le 28e Novembre 1574, signé : Dupont.
Autre contrat de mariage passé entre damoiselle Françoise Brullon, seconde fille de haut et puissant messire Pierre de Brullon, sieur de Beaumont, chevalier de l’Ordre du Roy, et de dame Bonne de Tixue, sa compagne, et noble messire Gregoire de Trecesson, sieur dudit lieu, le 8e Octobre 1575, signé : de Fescan et le Jambu.
Autre contrat de mariage passé entre ecuyer Jean du Breil, sieur du Pin, fils ainé, heritier principal et noble presomptif de messire Julien du Breil, sieur de Pont-Briand, chevalier de l’Ordre du Roy, et de dame Marie Feré, sa compagne, et damoiselle Claude Brullon, troisieme fille desdits seigneur et dame de Brullon, le 17e Fevrier 1574, signé : de Fescan et le Jambu, auquel sont denommes nombre de parens qualifies.
Autre contrat de mariage passé entre noble et puissant seigneur Pierre du Boisbaudry, chevalier,seigneur dudit lieu, et damoiselle Hellaine de Brullon, quatrieme fille desdits seigneurs et dame de Brullon, le 17e Octobre 1587, signé : de Fescan, Jacopin et Busnel.
Sur le degré dudit Pierre de Brullon sont raportees douze pieces :
La premiere est un contrat de mariage passé entre luy, fils seul et unique heritier de noble homme messire François de Brullon, chevalier, sieur dudit lieu, conseillier du Roy, et de deffunte damoiselle Jacquette de Tierry, ses pere et mere, et damoiselle Bonne de Tissue, fille unique de Gilles de Tissue, sieur dudit lieu, le 11e Novembre 1551, signé : Lezot et Hunoux.
La seconde est une procure donnee par noble et puissant Guy Glé, seigneur de la Costardais, touchant son avis et consentement au mariage de damoiselle Claude du Chastel, fille de noble et puissant Claude du Chastel, baron de Kerleac, vicomte de [p. 179] Kerrohac 5, et de dame Jeanne de Coetquen, ses pere et mere, et Bastien Brullon, ecuyer, seigneur de Tissue, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roy, fils ainé et presomptif heritier principal et noble de haut et puissant messire Pierre Brullon, chevalier de l’Ordre du Roy et conseillier en ses Conseils d’Etat et Privé, et de dame Bonne de Tissue, ses pere et mere, seigneur et dame de la Muce, Beaumont, la Motte-Brullon, en datte du 28e Septembre 1587, signee : Guy Glé et autres.
La troisieme est une autre procure consentie par haut et puissant Charles Gouyon, baron de la Moussaye, portant son avis, et consentement au mariage de damoiselle Claude du Chastel, fille de noble et puissant messire Claude du Chastel, baron de Kerleac et vicomte de Kerrohac [4], et de dame Jeanne de Coetquen, ses pere et mere, et Bastien Brullon, ecuyer, seigneur de Tissue, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roy, fils ainé et presomptif heritier principal et noble de noble et puissant messire Pierre Brullon, chevallier de l’Ordre du Roy, conseillier en ses Conseils d’Etat, et de dame Bonne de Tissue, ses pere et mere, seigneur et dame de la Muce, Beaumont et autres lieux, comme etant ledit sieur de la Moussaye parent au quart degré de ladite du Chatel, ladite procure en datte du 6e Octobre 1587.
La quatrieme est une procure et consentement donné par messire Jean de Lanvaux, seigneur de Beaulieu et du Matz, comme parent de ladite du Chatel, au mariage d’entre elle et ledit de Brullon, le 1er Octobre audit an 1587, signee : Jean de Lanvaux, et des notaires raporteurs d’icelle, et scellee.
La cinquieme est autre procure et consentement donné audit mariage par haut et puissant messire François de Montmorency, chevalier de l’Ordre du Roy, capitaine de cinquante hommes d’armes de ses ordonnences, seigneur baron de Halot, portant son consentement au mariage d’entre ladite du Chastel, sa cousinne, et ledit Brullon, sieur de Tissue, le 20e May audit an 1587, signee : Morel et Dupont, et scellee.
La sixieme est autre procure et consentement donné audit mariage par haut et puissant messire René de Tournemine, baron de la Hunaudais, vicomte de Pleherel et autres lieux, chevalier de l’Ordre du Roy et son conseillier en son Conseil Privé et d’Etat, capitaine de cinquante homme d’armes de ses ordonnances, lieutenant general pour Sa Majesté au gouvernement de Bretagne, oncle de ladite du Chatel, en datte du [p. 180] 24e May au meme an 1587, signee : René de Tournemine, Busnel, et Cormier, et scellee.
La septieme est une autre procure et consentement donné au mariage esperé d’entre ladite du Chastel et ledit Bastien Brullon, sieur de Tissue, par messire Marc Rosmadec, chevalier de l’Ordre du Roy, capitaine de Dinan, seigneur de Pontecroix, cousin au quart degré de ladite du Chastel, en datte du 3e Juillet audit an, signee : Rosmadec, le Roy et Maigre.
Autre procure donnee par haut et puissant Jean, sire marquis de Coetquen, comte de Combourg, baron de Vauruffier, portant son consentement au mariage de ladite damoiselle Claude du Chastel, fille dudit Claude du Chastel, baron de Kerleac, et de Jeanne de Coetquen, ses pere et mere, et ledit Bastien Brullon, sieur de Tissue, fils dudit seigneur de la Muce et de ladite de Tissue, de laquelle du Chastel ledit sieur marquis de Coetquen, etoit oncle au costé maternel ; ladite procure en datte dudit jour 3e Juillet 1587, signee : de Coetquen, le Roy, et Menager.
La neufvieme est une autre procure et consentement donné audit mariage par noble et puissant mesire Guillaume de Boullié, chevalier de l’Ordre du Roy, et dame Françoise de Coetquen, sa compagne, seigneur et dame de Caver, elle sœur de ladite dame Jeanne de Coetquen, mere de ladite damoiselle du Chatel, future epouse, en datte du 16e Juillet 1587, signee : Guillaume de Boullié, Françoise de Coetquen, Halenot et de la Riviere.
La dixieme est une autre procure donnee par tres haute et tres puissante dame Françoise Tourneminne, dame douairiere de Rohan, comtesse de Porhoet, portant son consentement au mariage de ladite du Chastel, sa niece, et ledit Brullon, sieur de Tissue, en datte du meme jour 16e Juillet, signee et garantie.
L’onzieme est une procure donnee par haut et puissant messire Guy de Rieux, sire de Chateauneuf, vicomte de Donge, de la Roche, chevalier de l’Ordre du Roy, capitaine de cinquante hommes d’armes de ses ordonnences, gouverneur et lieutenant pour Sa Majesté en la ville et chateau de Brest, portant son consentement audit mariage, comme parent et allié de ladite du Chastel, en datte du 12e Aout audit an 1587, de luy signee et des notaires raporteurs d’icelle et scellee.
La douzieme est un autre consentement donné au meme mariage par noble et puissant François de Coetlogon, seigneur dudit lieu, cousin germain de ladite damoiselle Claude [p. 181] du Chastel, en datte du 17e Aout audit an, signee : F. de Coetlogon, Busnel et Cormier.
Autre procure donnee par haut et puissant messire Julien de Tourneminne, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur de Mommoreal [5], le 20e Aout 1587, portant son consentement, comme oncle du costé maternel de ladite du Chastel, sa niece, au mariage d’entre elle et ledit Brullon, signee : Julien de Tournemine, Busnel, et Cormier.
Un autre consentement donné au meme mariage par haut et puissant messire Charles de Cossé, comte de Brissac, grand pannetier, grand fauconnier de France, capitaine de cinquante hommes d’armes, colonel general de l’infenterie française dela les Monts, capitaine et gouverneur des ville et chateau d’Angers, Harfleur et Montiviliers, parent au quatrieme degré de ladite du Chastel, signee : Charles de Cossé, le Jambu et Jacopin.
Autre procure et consentement donné au mariage d’entre ledit Sebastien Brullon et ladite damoiselle du Chastel par ecuyer Noel Quernechunan, tant en son privé nom que comme procureur de damoiselle Jeanne du Bois, sa compagne, sieur et dame de Quernechunan, parent de ladite du Chastel, en datte du 9e Aout 1587, signee : Quernechunan, Chevau et Jambu.
Autre consentement donné audit mariage par noble et puissant Georges, baron de Kerveno, seigneur de Baud, Querlan, capitaine des gentilshommes du ban et arriere ban de l’eveché de Vannes, cousin germain en l’estoc maternel de ladite du Chastel, dudit jour 29e Aout audit an, de luy signee, de Chevau et le Jambu.
Autre procure donnee par haut et puissant Jean de Coetquen, comte de Combour, cousin germain au costé maternel de ladite du Chastel, portant son consentement au mariage d’entre elle et ledit Sebastien Brullon, sieur de Tissue, en datte du 2e Septembre audit an, signee : Jean de Coetquen, Ducoudray et autres notaires.
Plus autre consentement donné audit mariage par ecuyer Christophe de Beaucé, seigneur dudit lieu et de Monfroumery, parent allié de ladite du Chastel, en datte du 3e desdits mois et an, signee : Christophle de Beaucé, Busnel et Cormier.
Autre consentement donné au meme mariage par haut et puissant Louis d’Avaugour, chevalier de l’Ordre du Roy, guidon de la compagnie de monsieur de Mercœur, [p. 182] seigneur de St-Laurent, parent et cousin de ladite du Chastel, en datte du 6e dudit mois de Septembre 1587, signee : d’Avaugour, Chevau et Lejambu.
Autre consentement donné audit mariage par ecuyer Julien le Forestier, parent de ladite du Chastel, en datte du 9e dudit mois de Septembre audit an, signee dudit le Forestier, le Jambu et Chevau.
Une procure portant consentement donné en mariage d’entre ledit sieur de Tissue et ladite du Chastel par noble et puissant Julien Tierry, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur de la Prevalais ; cousin au quart degré de ladite du Chastel, le meme jour 9e Septembre, signee de Tierry, le Jambu et Chevau.
Un autre consentement donné par noble et puissant messire Julien Boterel, seigneur vicomte d’Apigné et de Montigny, chevalier de l’Ordre du Roy, et dame Jeanne de Coetlogon, sa compagne, proche parent allié de ladite du Chastel, et ses cousins germains au costé maternel, en datte du 10e Septembre 1587, signee : Julien Boterel, Jeanne de Coetlogon, Busnel et Cormier.
Autre consentement donné audit mariage par damoiselle Françoise Messeant (?), dame de Lanfesso, parente de ladite du Chastel, du 10e Septembre audit an.
Autre consentement donné audit mariage par noble ecuyer Ollivier Keroudaut, sieur de Poulbroch, cousin au tiers degré dudit sieur baron de Kerleac, pere de ladite damoiselle du Chastel, en datte du 15e Septembre audit an, signee : Keroudaut, Macé et Malles.
Un autre consentement donné au mariage de ladite du Chastel et dudit de Brullon, sieur de Tissue, par haut et puissant messire Jean d’Acigné, chevalier de l’Ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa Chambre, seigneur de Grandbois, parent au quart degré de ladite du Chastel, en datte du 17e Septembre audit an 1587, signee : Jean d’Acigné, Jacopin et le Jambu.
Autre consentement donné audit mariage par messire Pierre du Dresnay, chevalier, seigneur de Kergolet, parent au cinquieme degré de ladite du Chastel, en datte du 17e desdits mois et an, signee : Pierre du Dresnay, Lejambu et Jacopin.
Autre consentement donné audit mariage par noble et puissant Jean de Rosmadec, seigneur du Plessix-Josso, cousin au quart degré du costé maternel de ladite du Chastel, en datte du 27e Septembre audit an 1587, signé : Jean Rosmadec, Chevau et le Jambu.
Autre consentement donné audit mariage par le sieur de la Bouteillerie Massuel, [p. 183] parent allié de ladite du Chastel, en date du 28e desdits mois et an, de luy signé, Macee et Macee, notaires.
Dans lesquelles procures et consentement ledit Sebastien de Brullon et qualifié gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roy, seigneur de Tissue, la Riviere, Trellvaux et Cahugan, et reconnu pour etre proportionné en qualité et en biens à ladite du Chastel, sa future epouse, heritiere de la maison de Kerleac.
Lettres octroyees par Charles IXe, roy de France, en faveur dudit feu messire Pierre de Brullon, de provision et dignité de chevalier de l’Ordre du Roy, portant commission au sieur de Bouillé, lieutenant general de la province, de donner audit sieur de Brullon le collier de chevalier dudit Ordre, de luy recevoir le serment avec les ceremonies et conditions accoutumees ; lesdites lettres en datte du 6e Septembre 1570, signees : Charles et scellees.
Un acte de reconnoisance donnee par ledit Pierre de Brullon, sieur de Beaumont, d’avoir eté choisi par le Roy, chef et souverain de l’Ordre de Monsieur Saint-Michel, dans la dignité de chevalier dudit Ordre, promettant en son loyal pouvoir, garder, soutenir et deffendre les hautesses et droits de la Couronne, Majesté Royalle et l’authorité du souverain de l’Ordre et de ses successeurs souverains, tant qu’il viveroit ; dans la dignité il avoit eté reçu par le sieur de Bouillé, lieutenant general de la province, suivant la commission du Roy. Laditte reconnoissance en datte du 12e Novembre 1570, signee : Pierre Brullon.
Un certificat donné par ledit sieur de Bouillé d’avoir, suivant ladite commission du Roy, donné et présenté le collier de chevalier dudit Ordre St-Michel audit seigneur de Beaumont et de Tissue, et de luy reçu le serment avec les ceremonies accoutumees ; ledit certificat en datte dudit jour 12e Novembre audit an 1570, signé : de Bueil, et plus bas, par Monseigneur : Marsollier, et scellé.
Lettres octroyees par Charles, roy de France, à messire Pierre Brullon, chevalier, sieur de Beaumont, en consideration des fideles et grands services par luy rendus et François Brullon, son pere, et autre François, son frere, et leurs predecesseurs, aux rois de France, portant commission d’appeller le procureur du Roy pour avoir copies et transomps des actes de la famille dudit sieur de Beaumont et qui le concerneront. Lesdites lettres en date du 26e Avril 1572, signees, par le Roy, en son Conseil : de Berton, et scellees.
[p. 184] Un extrait tiré de la Chambre des Comptes de Bretagne, le 22e jour de May 1574, par lequel sur la remontrance de Mr Me Pierre Brullon, sieur de Beaumont, conseillier du Roy en son Privé Conseil et president en la Cour de Parlement audit pays, desiroit entrer en la Chambre, fut arreté que au grand bureau lui seroit decerné place au dessus du premier maitre, et entré peu apres audit grand bureau, au dessus dudit premier maitre, auroit pris congé de la compagnie, avec toutes offres de services et amitié. Ledit extrait signé : Galdain [6], et scellé.
Lettres octroyees par Charles, roy de France, en faveur dudit Pierre de Brullon, chevalier, sieur de Beaumont, le 28e Mars au meme an 1574, portant provision de charge de conseillier d’Etat et pouvoir d’entrer dans tous les conseils des gouverneurs de la province, en consideration des grands, fideles et bons services par ledit Brullon et ses predecesseurs rendus à la Couronne et pour le service des Rois, avec l’attache de M. le duc de Montpensier, gouverneur et lieutenant general pour le Roy en Bretagne, en datte du 7e Septembre audit an, signee et garantie.
Transaction passee entre ledit noble et puissant messire Pierre Brullon, chevalier, seigneur de Beaumont, conseillier du Roye et president en son Parlement de Bretagne, et noble et puissant François de la Piglais, chevalier, seigneur du Chenay, touchant le partage et droit naturel appartenant audit de la Piguelais par representation de deffunte damoiselle Gabrielle de Brullon, sa mere, aux successions de deffunts messire François de Brullon et dame Jacquette de Tierry, pere et mere de ladite Gabrielle, en datte du 8e May 1577, signee de Fescan et Lejambu.
Un livre de parchemin, couvert de velours violet, appelé Archives, garni aux cornieres et au milieu d’un couvercle de placques d’argent, sur les quelles est gravé un griffon, avec quantité et nombre d’actes inseres et ecrits touchant et concernant la famille desdits Brullon, ou il se voit plusieurs choses advantageuses qui marquent l’estime et consideration en laquelle ledit messire Pierre de Brullon et ses predecesseurs etoient aupres des Rois et gens de qualité, et comme ils appartenoient aux maisons de Mercœur, de Rohan, de Laval, de Mommorency, de Brissac, de la Trimouille, de Rieux, de Coetquen et autres grands seigneurs de qualité du royaume. Tous lesquels actes [p. 185] etoient (sic) dans ledit livre sont collationnes par des notaires et secretaires du Roy, et entre autre, au feillets 352 et 371 et se voit aussi, aux feillets 268, un acte par lequel messire Pierre de Brullon, chevalier, seigneur de la Muce, parent de damoiselle Judith d’Acigné, dame dudit lieu, issue de Jean, sire d’Acigné, vivant baron de Montejan, et de dame Jeanne du Plessix, auroit eté institué curateur honoraire de ladite damoiselle d’Acigné, le 13e Septembre 1579, signé : Caloel et Bardoul, notaires et secretaires. Il se voit aussi dans ledit livre deux actes aux feillets 343 et 274, les pourvoyances des enfans de haut et puissant messire Jean de Tournemine, seigneur de la Hunaudais, et de deffunte dame Lucresse de Rohan et celle de damoiselle Gabrielle de Rieux, fille unique et seule heritiere de feu haut et puissant seigneur Jean, chef de nom et armes de Rieux, marquis d’Asserac, et haute et puissante dame Philipes de Saint-Amadour, ses pere et mere, en datte du 29e Novembre 1577 et 15e Novembre 1584, dans lesquels ledit messire Pierre Brullon est employé et mis au nombre de leurs plus proche parens et au rang des plus qualifies seigneurs du royaume aussi leurs parens ; lesdittes tutelles signees des notaires et secretaires ; et au feillet 196 dudit livre est une commission et choix fait du sieur president de Beaumont, conseillier du Roy en son Privé Conseil, pour arbitre seul entre les sieurs de Coetquen et le commendeur de la Guerche, sur une querelle qui etoit survenue entre eux, pour en passer par son avis, ladite commission en datte du 20e Fevrier 1574, signee desdits notaires et secretaires.
Une copie de lettre etant aussi dans ledit livre, au feillet 212, ecritte par Henry, roy de Navarre, au sieur de la Muce, chevalier de son Ordre, conseillier en son Conseil Privé et premier president en la Cour du Parlement de Bretagne, en la seance d’Aout, par laquelle il reconnoit le zele et affection dudit president de la Muce à son service, avec promesse de le reconnoitre, et est qualifié, en la conclusion de ladite lettre, d’affectionné et bon ami, avec deux autres copies de lettre etant encore sur ledit livre ecrittes par ledit roy Henry audit sieur president de la Muce, du meme stile et sujet. Sur le meme livre est aussi ecritte un deliberation des Etats assembles à Plœrmel, du 21e Mars 1587, par laquelle ils ordonnent que le Roy sera tres humblement supplié de vouloir pourvoir de la charge de premier president dans le Parlement, vacante par le decez du feu seigneur de Cucé, avec plusieures copies de lettres ecrittes au Roy sur le sujet par nombre de seigneurs de la province qualifies de haute qualité.
[p. 186] Sur le degré de messire François de Brullon, perre dudit Pierre, est raporté :
Un contrat de mariage passé entre ledit messire François de Brullon et damoiselle Jacquette de Tierry, en datte du 14e Aoust 1524, signé : le Cocq et de Lepinne, passe, et scellé.
Lettres octroyees par monseigneur dauphin, duc de Bretagne, le 13e Aout 1532, par lequel ledit prince, apres son couronnement, etant encore sur l’echafaud ou il fut couronné en l’eglise Saint-Pierre, à Rennes, avoit, suivant la coutume ancienne, fait un nombre de chevaliers, entre lesquels fut choisi messire François de Brullon, ecuyer, sieur de la Muce, dont il auroit demendé acte qui luy auroit eté accordé par ledit seigneur dauphin et commendé au secretaire de ses finences de le luy delivrer, signé : Clausse.
Un extrait et deliberation de l’assemblee generale des trois Etats, portant deputation de la noblesse de la province de Bretagne, en faveur de la personne de messire François de Brullon, chevalier, sieur de la Muce, pour assister à la reformation de la Coutume de Bretagne, en la ville de Rennes. Ledit extrait datté du 25e Septembre 1576, signé par commendement de mesdits sieurs des Etats : Gautier.
Trois actes par lesquels se voit que ledit feu messire François de Brullon a fait plusieurs fondations, tant au collège de St-Thomas, possedé par les reverends peres religieux Jesuittes, qu’à l’Hopital St-Yves de Rennes, avec quantité de droits et marques honorables qu’ils ont referé dans lesdits lieux, comme principaux fondateurs apres la communauté de la ville, comme aussi une chapelle aux Cordeliers de ladite ville de Rennes ; et le premier enfeu dans l’enclos des balustres de la chapelle de Notre Dame des Jacobins de Bonne Nouvelle, à Rennes ; outre une chapelle que feu messire Saldebreil, comte de Brullon, s’est acquis dans la grande eglise des Jesuittes. La premiere en datte du 24e Novembre 1566 pour celle de l’Hopital St-Yves, la seconde des reverends peres Jesuittes, du 5e Juillet 1567, et la derniere passee en consequence du testament de feu messire Saldebreil, comte de Brullon, avec messire Anne de Brullon, son fils, heritier principal et noble, du 19e Novembre 1644, justifiant que ledit feu messire Saldebreil de Brullon, son feu pere, est enterré aux Jesuittes, dans ladite chapelle, et messire Louis de Brullon, son fils, signes et garentis.
Sur le degré dudit Yves de Brullon est raporté :
Un acte de transaction passé entre messire François de Brullon, chevalier, seigneur [p. 187] de la Muce, et damoiselle Françoise du Han, comme fille de Jannette de Brullon, sœur dudit François, tous deux enfans et heritiers de messire Yves de Brullon, chevalier, seigneur de la Muce, et de damoiselle Guillemette du Pan, leurs pere et mere, dont ledit François etoit heritier principal et noble, en datte du 18e May 1559.
Dans ledit livre cy dessus est aussi inseré copie des lettres par lesquelles il se voit que messire Yves de Brullon fut procureur de la duchesse Anne, à Rennes, puis son conseillier et maitre des requetes, apres qu’elle eut epousé le Roy, et se voit aussi qu’il fut gentilhomme envoyé de ladite duchesse à l’empereur Maximilian, roy des Romains ; lesdittes lettres signees par copie desdits notaires et secretaires.
Une copie des sujets de plainte que ledit roy des Romains envoya à la susditte duchesse Anne, par ledit Yves de Brullon, contre le roy Charles VIIIe, en datte du 3e Octobre 1486.
Dans ledit livre, folio 33 et autres suivants, sont inserees plusieurs lettres et commissions ecrittes et donnees audit Yves de Brullon, par lesquelles se voit que ledit Yves fut embassadeur, conjointement avec le seigneur de Rohan, le seigneur prince de Guemené et les seigneurs de Coetquen et de Coetlogon, vers le roy Charles VIIIe, pour assoupir le different qu’il y avoit entre la couronne de France et le duché de Bretagne, à quoy ils reussirent et donnerent ouverture au mariage qui s’ensuivit dudit roy Charles avec laditte duchesse Anne, dont ils signerent le contrat.
Lettres octroyees par Louis de Rohan, prince de Guemené, le 3e Septembre 1572, à messire Yves de Brullon, conseillier de feue Anne, duchesse de Bretagne, portant permission audit Yves de Brullon d’etablir et mettre un ecusson des armes des Brullon dans la grande vitre de Montauban, quoyqu’ils n’eussent aucuns fiefs ni terres dependantes ni meme proche ladite terre de Montauban, mais seulement pour marque de l’amitié et de l’estime que dit seigneur de Rohan portoit aux Brullons, reconnoissant que ledit messire de Brullon avoit eté, avec l’ayeul dudit de Rohan, en embassade vers le roy Charles VIIIe, qu’il etoit fils de messire Jean de Brullon et ledit Jean fils d’Allain de Brullon, lesquels avoient eté hommes d’armes dans les compagnies de leurs predecesseurs et avoient servi dignement les ducs Jean et François. Lesdittes lettres signees : Louis de Rohan et Leonard de Rohan, et scellees.
Sur le degré dudit Jean, perre dudit Yves de Brullon, sont raportees onze pieces :
La premiere est un brevet octroyé à Jean de Brullon, ecuyer, seigneur de Launay, [p. 188] portant exemption du rachapt et de fournir tenue au duc de Bretagne, en faveur de ce que ledit Jean de Brullon etoit au service dudit seigneur duc à la deffense du pais contre les Anglois tenans audit tems le siege dela ville de Fougeres, en datte du 12e Juillet 1449.
La seconde est un partage noble fait entre noble gens messire Yves de Brullon, Jacques Brullon, seigneur de la Corbiere, damoiselle Ollive Brullon, damoiselle Janne Brullon, dame de la Motte, de la succession de feu Thomas de Brullon, ecuyer, sieur de Launay, mort sans hoirs, en datte du 1er Avril 1507.
La troisieme est un acquit donné au seigneur Jean de Brullon, le 18e Decembre 1442, par André de Laval, marechal de France, pour de l’argent qu’il luy avoit preté et des chevaux qu’il luy avoit vendus.
Les huit autres sont des aveux rendus auxdits Jean et Allain Brullon, seigneurs de Launay, Preaux, et de la Motte, de differentes dattes, signes et garantis.
Dans le susdit livre, folio quinto, est inseré une demende par le procureur du Duc, à Rennes, faite audit Jean de Brullon, du rachapt echu par la mort de feu messire Allain Brullon, chevalier, sieur dudit lieu, des terres de Preaux, la Motte-Brullon, et autres fiefs en dependans, dont partie etoit tenue dudit Duc, en datte du 12e Juillet 1449, signee desdits notaires et secretaires.
Sur le meme papier cy dessus est encore deux extraits des montrees generalles de l’eveché de Rennes, dans lesquelles ledit Jean de Brullon a comparu comme homme d’armes, avec son page, sa lance et deux archers, dont l’un etoit son fils nommé Thomas, signes desdits notaires et secretaires.
Un partage noble fait des biens de la succession dudit Thomas de Brullon, mort sans hoirs de corps, fait entre ledit messire Yves Brullon, heritier principal et noble, et ses consorts, coheritiers en ladite succession, le 3e Decembre 1395 [7], signé et garenti.
Dans le meme cy dessus est encore inseré et signé desdits notaires et secretaires, au feillet sixieme d’iceluy, une fondation de la chapelle Brullon, proche de Rennes, le 2e Septembre 1447.
[p. 189] Sur le degré dudit Allain de Brullon, pere dudit Jean, est raporté sur ledit livre, au feuillet second d’iceluy, un contrat d’echange passé entre monsieur Allain Brullon, chevalier, et messire Geffroy de Maleschat, le 4e jour de Juin 1409, signé desdits Caloel et Busnel, notaires et secretaires.
Sur le degré d’autre Allain, pere dudit Allain, est raporté un brevet octroyé par Bertrand du Guesclain, audit Allain second, fils ainé, heritier principal et noble dudit feu Allain Brullon, naguere mort au service du Roy et du public, portant donation faite audit Allain second, en consideration des services et de la mort de sondit pere, du rachapt qu’il devoit à compte de son decez. Ledit brevet en datte du 4e Novembre 1309 [8], signé et scellé.
Induction de ladite de Sainte-Marthe, veuve de feu messire Louis de Brullon, tutrice de messire Gilles-Louis de Brullon, chevalier, leur fils ainé, damoiselle Anne-Genevieve de Brullon, Jeanne-Judith de Brullon, leurs enfans, sur le seing dudit Bretagne, son procureur, fournie et signifiee au Procureur General du Roy par Testard, huissier, le 7e jour de Decembre present mois et an 1668, par laquelle elle soutient que ses enfans sont nobles, issus d’ancienne chevalerie et extraction noble, et comme tels devoir sondit fils etre maintenu luy et sa posterité nee et à naitre en loyal et legitime mariage dans les qualites d’ecuyer et de chevalier et lesdites de Brullon, ses filles, dans celle de damoiselles et dans les memes droits que ledit sieur comte de Brullon, qui frere ainé etoit dudit deffunt Louis de Brullon, seigneur du Plessix-Brullon, mari de ladite de Sainte-Marthe, pere desdits de Brullon, ses enfans ; lesquels Anne et Louis de Brullon freres etoient issus de deffunt messire Saldebreil, comte de Brullon.
Ce que pour faire voir, raporte :
Le contrat de mariage d’entre ladite de Sainte-Marthe et ledit Louis de Brullon, en datte du 20e Janvier 1647.
Partage cy devant datté dudit jour 24e Aout 1643, passé entre eux noblement de la succession de leur dit deffunt pere, avec les autres actes induits par ledit sieur comte de Brullon.
Et tout ce que par lesdits deffendeurs a eté mis et produit, conclusions du Procureur General du Roy, consideré.
[p. 190]La Chambre, faisant droit sur l’instence, a declaré et declare ledit Anne de Brullon, Gilles-Louis de Brullon, Anne-Genevieve de Brullon et Jeanne-Judith de Brullon nobles, issus d’ancienne extraction noble, et comme tels a permis auxdits [9] Gilles-Louis de Brullon et à ses descendans en mariage legitime de prendre lesqualites d’ecuyer et de chevalier et auxdites Anne-Genevieve et Jeanne-Judith de Brullon celle de damoiselle et les a maintenus au droit d’avoir armes et ecussons timbres appartenants à leur qualité, et jouir de tous droits, franchises et privileges et preeminence attribues aux nobles de cette province et ordonné que leur nom sera employé au rolle et cathalogue d’iceux en la senechaussee de Rennes.
Fait en ladite Chambre, à Rennes, le 17e jour de Decembre 1668.
Signé : Malescot.
(Copie ancienne, signée Sévère-Armand de Castellan et de Louise-Catherine-Joseph Lollivier de Saint-Maur, son épouse - Archive du château du Val, en Planguenoual.)
[1] M. de la Bourdonnaye, rapporteur.
[2] Alias : Nevelet (Bibl. Nat. - Fr. 31424).
[3] On trouve ce nom orthographié Ponlatron dans un ancienne généalogie de la famille du Plantis (Bib. Nat. - Fr. 31151.) et Pauslatron dans l’arrêt de maintenue de noblesse de la famille Sanzay (Bib. Nat. - Fr. 29115.)
[4] Il faut sans doute lire Kerozal.
[5] On trouve encore ce nom écrit Monmoréac.
[6] Ce nom est écrit Valdain, dans le Nobiliaire et Armorial de Bretagne, de M. de Courcy, tome III page 380.
[7] Cette date est certainement inexacte ; on a vu en effet plus haut que Jean de Brullon vivait en 1449, son fils Yves ne pouvait donc hériter de son frère Thomas en 1395.
[8] Date erronée, on sait en effet que Bertrand du Guesclin ne vivait pas en 1309.
[9] On a omis ici Anne de Brullon.