Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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La Roche-Jagu en Ploëzal, édifié en 1405 par Catherine de Troguindy après autorisation du duc Jean V.
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Le Gonidec de Penlan - Preuves pour l’Ecole royale militaire (1774)

Lundi 6 juin 2011, transcription de François du Fou.

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Source

Preuves de noblesse pour l’Ecole royale militaire, BNF, Département des manuscrits, Français 32084, no 29.

Citer cet article

Preuves de noblesse pour l’Ecole royale militaire, BNF, Département des manuscrits, Français 32084, no 29, transcrit par François du Fou, 2011, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 12 octobre 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article795.

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Le Gonidec de Penlan - Preuves pour l’Ecole royale militaire (1774)
98.2 kio.

Bretagne 1774

Procès-verbal des preuves de la noblesse de Constantin-Guy le Gonidec de Penlan, agréé par le Roi pour être admis au nombre des Gentilshommes que sa Majesté fait élever dans le Collège Royal de la Flèche.

D’argent à trois bandes d’azur.

Ier Degré. Produisant. Constantin-Guy le Gonidec de Penlan, 1764.

Extrait des registres des batêmes de l’église paroissiale de Saint Sauveur de Caën, diocèse de Bayeux, portant que Constantin-Guy, fils du légitime mariage de messire Guy-François de (le) Gonidec de Penlan écuyer et de noble dame Marie-Elizabeth-Françoise Auvray, naquit le 12 de novembre mil sept cent soixante-quatre, fut batisé le lendemain et eut pour maraine noble dame Marie-Elizabeth Halley de la Pouplière. Cet extrait délivré le 20 de juillet mil sept cent soixante-quatorze par le sieur Vrard vicaire de Saint Sauveur et légalisé.

IIe Degré. Pere, Guy-François le Gonidec de Penlan. Marie-Elizabeth-Françoise Auvray de la Pouplière sa femme. 1760.

Extrait des registres des mariages de la paroisse de Sainte Honorine la Chardonne, généralité de Caën, portant que Guy-François de (le) Gonidec de Penlan écuyer, seigneur de Vieuxchatel et de Gouasselglan, mineur, âgé d’environ vingt-deux ans, fils de feu Jean-Vincent de (le) Gonidec écuyer, seigneur de Penlan, et de noble dame Jeanne-Marie Touzé du Guernis, de la paroisse de Quintin, évêché de Saint Brieuc, d’une part, et noble demoiselle Marie-Elizabeth-Françoise Auvray de la Pouplière, mineure, âgée d’environ vingt ans, fille de feu Claude-François Auvray écuyer, seigneur de la Pouplière, et de noble dame Marie-Elisabeth Halley de la dite paroisse de Sainte Honorine la Chardonne, d’autre part, reçurent la bénédiction nuptiale le 19 de novembre mil sept cent soixante. Cet extrait délivré le 27 de juillet mil sept cent soixante-quatorze par le sieur Houvet curé de Sainte Honorine la Chardonne et légalisé.

Décret de mariage de messire Guy-François (le) Gonidec sieur de Penlan, fils mineur de feu messire Jean-Vincent le Gonidec seigneur de Penlan et de dame Jeanne-Marie Touzé du Guernic sa veuve, alors épouse de monsieur Jean-François Lorans de K/cadio receveur des fouages de l’évêché de Vannes, avec demoiselle Marie-Elizabeth-François Auvray de la Pouplière, fille de feu écuyer Claude-François Auvray seigneur de la Pouplière, demeurant à Caën, fait à Quintin le 22 d’octobre mil sept cent soixante, par le substitut du procureur du Roi excerçant la juridiction de Quintin, pendant le rachat, et ce en conséquence de l’avis des parents paternels et maternels du dit mineur, au nombre desquels est nommé messire Mathieu de (le) Gonidec chevalier, seigneur de Keramel, son parent du tiers au quart en l’estoc paternel. Cet acte signé Chandemerle greffier ordinaire de la dite juriddiction.

Extrait de registre des batêmes de l’église de l’Hermitage, évêché de Saint Brieuc, pour l’année mil sept cent trente-huit, verso, folio 16 article 1, où il est écrit comme il suit : Guy-François le Gonidec, fils légitime d’écuyer Jean-Vincent le Gonidec et de dame Jeanne-Marie Touzé son épouse, sieur et dame de Penelan, a été ondoyé à Quintin le seize septembre et né le quinze 1737, suivant la permission de monsieur le vicaire général de Saint Brieuc en datte du dix-sept aoust 1737, et a reçu les cérémonies du Saint Sacrement de baptême par moy soussigné dans l’église de Notre Dame de Lorge. Ont été parain et maraine très haut et très puissant seigneur monseigneur Guy de Durfort duc de Lorge, baron de Quintin, vicomte de Pomery, seigneur d’Avaugour, Beauregard, Quintin, Guéméné, Gommère, l’Hermitage, les Bruyères et autres lieux, et dame Marie-Anne le Mintier comtesse de Trémargat, soussignants, et ce en présence des autres soussignants. Ce trentième octobre mil sept cent trente huit. Etc. Cet extrait délivré le 22 de juillet mil sept cent soixante-quatorze par le sieur Richard curé de l’Hermitage et légalisé.

IIIe Degré. Ayeul. Jean-Vincent le Gonidec de Penlan. Jeanne-Marie Touzé du Guernic sa femme. 1736.

Extrait des registres de la paroisse de Saint Pierre de Vannes en Bretagne, portant qu’écuyer Jean-Vincent le Gonidec écuyer, sieur de Penlan, de la ville et paroisse de Quintin, et demoiselle Jeanne-Marie Touzé du Guernic, de la dite paroisse Saint Pierre de Vannes, reçurent la bénédiction nuptiale le 28 de mai mil sept cent trente-six, qui leur fut donnée par Joseph Touzé du Guernic, trésorier de la cathédrale et vicaire perpétuel de Saint Pierre de Vannes, vû entre autres pièces le décret de mariage de la dite demoiselle du Guernic fait par le présidial de Vannes le 11 du dit mois de mai. Cet extrait délivré le 22 de juillet 1774 par (sans doute le dit) J. Touzé du Guernic trésorier second dignitaire de la Cathédrale et recteur de Saint Pierre de Vannes, et légalisé.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse Saint Thurian dans la ville de Quintin, évêché de Saint Brieuc en Bretagne, portant qu’écuyer Jean-Vincent le Gonidec fils légitime d’écuyer Jean-Jaques le Gonidec et de dame Jeanne Nicolon, sieur et dame de Penlan, naquit le 17 de mars mil sept cent neuf, fut batisé le 23 du dit mois, même année, dans l’église collégiale de Notre-Dame de Quintin sur les fonds de Saint Thurian et eut pour parain messire Vincent Nicolon théologal et chanoine de Guerrande, et pour maraine haute et puissante dame Jeanne-Françoise de Bellingant dame comtesse de Lannion. Entre autres signatures énoncées à la fin de cet extrait batistère est celle de Marie le Toux, le dit extrait délivré le 20 de septembre mil sept cent soixante-neuf par le sieur le Vacon curé de Quintin et légalisé.

IVe Degré. Bisayeul. Jean-Jaques le Gonidec de Penlan. Jeanne Nicolon sa femme. 1... [1].

Emploi de l’extrait batistère ci-dessus, du 23 mars mil sept cent neuf, qui prouve qu’écuyer Jean-Jaques le Gonidec sieur de Penlan eut pour femme Jeanne Nicolon, le dit extrait délivré le 20 de septembre mil six cent soixante-neuf par le sieur le Vacon curé de Quintin évêché de Saint Brieuc, et légalisé.

Extrait des registres des batêmes (de l’église) de Saint Gildas, annexe de la paroisse du Vieux-Bourg-Quintin, diocèse de Quimper, portant que Jean-Jaques le Gonidec fils légitime et naturel d’écuyer Bertrand le Gonidec et de demoiselle Marie le Toux, sieur et dame de K/hallic, fut batisé le 6 de février mil six cent soixante-dix, que ses père et mère avoient déclaré qu’il étoit né dès le 8 de [may mil six cent soixante-neuf. Cet extrait signé Mahé recteur du Vieux-Bourg-Quintin et légalisé.

Arrêt de la Chambre établie par le Roi pour la réformation de la noblesse du pays et duché de Bretagne, rendu à Rennes le vingt-trois d’août mil six cent soixante-neuf, par lequel écuyer Bertrand le Gonidec sieur de Kerhallic, demeurant au lieu noble de Kerleau, paroisse du Vieux-Bourg-Quintin fils de défunt écuyer Yves le Gonidec sieur de Pennelan, et de demoiselle Jeanne de Kerverder, est déclaré noble et issu d’extraction noble, comme tel il luy est permis et à ses descendants en mariage légitime de prendre la qualité d’écuyer, et il est ordonné que son nom seroit employé au rôle et catalogue des nobles de la juridiction royale de Saint Brieuc. Cet arrêt signé Picquet.

Nous, Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la Noblesse de France, et en cette qualité  [2] ] Commissaire du Roy pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves de l’Ecole royale militaire et du Collège royal de la Flèche, chevalier-grand-croix-honoraire de l’Ordre Royal de Saint Maurice de Sardaigne.

Certifions au Roi que Constantin-Guy le Gonidec de Penlan a la noblesse nécessaire pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans le Collège royal de la Flèche, ainsi qu’il est justifié par les actes énoncés et visés dans ce procès-verbal que nous avons dressé et signé à Paris le vingt-deuxième jour du mois d’octobre de l’an mil sept cent soixante-quatorze.

[Signé : ] d’Hozier de Sérigny.


[1Ainsi dans l’original.

[2Il manque deux pages sur la version numérisée par la Bibliothèque nationale de France. Le passage manquant a été reconstitué d’après les preuves de Pierre-Auguste-Marie le Gonidec de Kerhallic, aussi en ligne sur Tudchentil (BNF, Département des manuscrits, Français 32078, no 171).