Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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La Roche-Jagu en Ploëzal, édifié en 1405 par Catherine de Troguindy après autorisation du duc Jean V.
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Prééminences du Rouazle (Dirinon, Finistère)

Lundi 28 juin 2010, transcription de Jean-Luc Deuffic.

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« état des lieux », manuscrit daté d’août 1787 (archives privées).

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« état des lieux », manuscrit daté d’août 1787 (archives privées), transcrit par Jean-Luc Deuffic, 2010, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 10 novembre 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article730.

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Prééminences du Rouazle (Dirinon, Finistère)
90 kio.

Préminances en l’Eglise de Dirinon

Dans la maîtresse vitre du coté de l’Evangile au 3e soufflet un écusson partie d’or aux trois merlettes de sable et d’argent au griffon de sable, et au dessous dudit soufflet, au bas de la vitre blanche est un pareil écusson ; dans le second soufflet du côté de l’Epitre, immédiatement après les armes du Seigneur, duc de Rohan est un écusson armoyé des armes du Roualle en allïance avec un écusson d’argent à trois faces de gueulle, et de vair ; joignant le précédent écusson dans le même soufflet au-dessous, et tirant vers le midi est un autre écusson d’or au chevron de gueulle avec une merlette de sable en pointe ; au troisième soufflet au mème côté est un autre écusson des armes du Roualle en alliance avec la maison de K/daoulas et au devant du Maître-autel du côté de l’Epitre, à 3 pieds du ballustre, dans l’alignement du banc de K/anhoat, est le banc de la dite terre du Roualle, sur lequel ne parait aucunes armoiries, sous lequel banc il y a deux pierres tombales aussi dépendantes de la dite terre du Roualle.

Et dans l’Eglise paroissiale de St. Thomas, à Landerneau

Dans la chapelle dédiée à St. Sébastien, du côté de l’Evangile joignant le grand autel de la dite Eglise dans la maitresse vitre de ladite chapelle, au principal soufflet au-dessus de l’autel, il y a un écusson armoyé des armes de la terre du Rouasle qui sont d’or aux trois merlettes de sable avec ses alliances, un autre écusson d’azur au leoppart d’or ; dans le premier soufflet de la même vitre est un pareil écusson des armes du Roualle, en alliance avec un autre écusson d’argent au griffon de sable ; dans l’autre soufflet de la mème vitre du côté de l’Epitre est un autre écusson mi-brisé parraissant être d’or au léoppard de sable ; dans la vitre cottière de la mème chapelle, du côté de l’Evangile au 1er soufflet est un écusson écartelé d’or à trois merlettes de sable, deux en chef et l’autre en pointe, et de sable au cerf passant d’or. Dans le second soufflet est un autre écusson des armes du Roualle, avec un autre écusson d’argent aux deux faces de gueule chargé de verres, au second parti parti d’or, aux merlettes de sable écartelé d’argent et de gueule.

Et dans la même chapelle, joignant le marchepied du maitre autel, il y a une tombe élevée et aussi dépendante du chateau du Roualle, sur laquelle il y a 4 écussons, le premier portant en plein les armes du Rouasle qui sont comme il est dit d’or à 3 merlettes de sable, deux et une, le second écartelé de merlettes et d’hermines, le 3e parti de merlettes et d’une boucle, et le 4e et dernier écusson, party de merlettes et de bezans ; et dans la maitresse vitre de la dite Eglise, dans le second soufflet du côté de l’Epitre, immédiatement après les armes dudit Seigneur, duc de Rohan est un écusson portant en plein les armes du Rouasle, et dans trois autres écussons à la droite du précédent sont encore les armes du Roualle en alliance avec d’autres armoyries, le 1er desquels porte de gueule aux trois bezans d’or, le second d’argent au griffon de sable, et le 3e d’or et de verre.

Davantage, dans la dite chapelle de St. Sebastien, le banc joignant la muraille cottière près le marchepied de l’autel aussi appartenant au propriétaire dudit chateau du Roualle avec les tombes basses aussi en dépendantes. Et dans l’Eglise des Révérends Pères Recolets, dudit Landerneau

L’avouant a droit d’y avoir un banc du côté et au-dessus du lieu où est posée la chaire, et dans la vitre au-dessus dudit banc près des ballustres, les armes de ladite terre et seigneurie y doivent être posées, conformément à l’acte de translation du second octobre 1676, passé par devant les notairès du Chatelet de Paris entre la fieue dame comtesse d’Acigné, lors propriétaire de ladite terre, et seigneurie du Roualle, et le Seigneur de [blanc] de [blanc] fondé en procuration des Révérends Pères gardiens et autres religieux dudit couvent.

Et dans l’Eglise abbatiale de Daoulas

Dans la maitresse vitre de ladite Eglise, dans un des soufflets de la rose, presqu’au milieu du côté de l’Epitre, est un écusson portant en plain les armes du Roualle, qui sont d’or aux trois merlettes de sable, deux en chef et l’autre en pointe ; dans la chapelle du rosaire de la même Eglise est aussi une grande tombe élevée joignant la ballustre de la chapelle du côté de l’Evangile, sur laquelle tombe il y a cinq écussons relevés, portant savoir celui du milieu de ladite tombe chargé de trois merlettes, deux et une, le second, parti de merlettes et de vairs, le 3e partie de merlettes et d’une grande boucle, le 4e parti de merlettes et de bezans, et le 5e partie de merlettes et de colombes ; au bout du haut de la dite tombe est un autre écusson écartelé de merlettes et d’un cerf passant, et au côté de ladite tombe, un autre écusson aussi en bosse, chargé de trois merlettes, ledit écusson soutenu par deux sauvages tenant chacun une massue, avec cette devise au dessus dudit écusson ’ Sel : pe : ry ’. Le tout dépendant de la maison du Roualle.

Ledit aveu, signé Marzin, Boucher notaire royal, et Cabon, notaire royal à Lesneven le 27 novembre 1725.