Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Cathédrale de Nantes, armes de la Bretagne.
Photo A. de la Pinsonnais (2007).

Geslin de la Villeneuve (de) - Preuves pour l’École royale militaire (1764)

Mercredi 3 août 2011, transcription de Marie-Dominique Dolo.

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Preuves de noblesse pour l’École royale militaire, BNF, Département des manuscrits, Français 32068, no 25.

Citer cet article

Preuves de noblesse pour l’École royale militaire, BNF, Département des manuscrits, Français 32068, no 25, transcrit par Marie-Dominique Dolo, 2011, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 28 mars 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1027.

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Geslin de la Villeneuve (de) - Preuves pour l’École royale militaire (1764)
105.9 kio.

Bretagne, 1764

Procès-verbal des preuves de la noblesse de René-Guillaume-Paul-Gabriel-Etienne Geslin de la Villeneuve, agréé par le Roi pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans l’Hôtel de l’École royale militaire.

D’or à six merlettes de sables posées trois, deux, une.

Ier degré, produisant. René-Guillaume-Paul-Gabriel-Etienne Geslin de la Villeneuve, 1753.

Extrait des registres des batemes de l’eglise cathedrale et paroissiale de la ville de St Malo, portant que René-Guillaume-Paul-Gabriel-Etienne Geslin fils d’ecuyer René-Claude Geslin de la Villeneuve et de dame Marie-Gabrielle Macé, son épouse, naquit le vingt sept de may mil sept cent cinquante-trois, et fut batisé le trente. Cet extrait signé du Pau sub-curé de St Malo, et légalisé.

IIe degré, père. René-Claude Geslin de la Villeneuve, Marie-Gabrielle Macé-de la Villéon, sa femme, 1749.

Contrat de mariage de mre René-Claude Geslin seigneur de la Villeneuve, capitaine au régiment de Saxe Infanterie, fils de Messire Jean Geslin chevalier, seigneur de la Villeneuve et autres lieux, et de dame Renée Tranchant sa femme, demeurants en leur château de la Villeneuve, paroisse de Pleslo, évêché de St Brieuc, accordé le douze d’avril mil sept cent quarante-neuf avec demoiselle Marie-Gabrielle Macé-de-la-Villéon, fille majeure de feu Gabriel Macé ecuyer, sieur de la Villéon, et de feue dame Marie-Anne du Hamel son épouse, demeurante à St Malo où ce contrat fut passé devant Thomas notaire en la dite ville.

Extrait des registres des batêmes de l’eglise paroissiale de Plélo, evêché de St Brieuc, portant que mre René-Claude Gélin fils légitime de Messire Jean Gélin seigneur de la Villeneuve, et de dame Renée Tranchant, naquit le sept de juillet mil sept cent vingt-trois et fut baptisé le même jour. Cet extrait signé Frélaut, recteur de Plélo, et légalisé.

IIIe degré, ayeul. Jean Geslin de la Vileneuve et Renée Tranchant, sa femme, 1714.

Contrat de mariage de mre Jean Geslin sgr de la Villeneuve, demeurant en sa maison noble de la Villeneuve, paroisse de Plélo, evêché de St Brieuc, accordé le vingt-quatre de novembre mil sept cent quatorze avec delle Renée Tranchant dame de Levinays, fille aînée de mre François-René Tranchant et de dame Jeanne de la Vallée, demeurante en la paroisse de Megrit, evêché de St Malo. Ce contrat passé devant des Vaux, notaire de la cour et juridiction de Quergu.

Inventaire des titres dépendants de la succession de deffunt ecuyer Olivier Gélin seigneur de la Villeneuve, et de deffunte dame Anne du Boisgelin son épouse, fait le huit de janvier mil sept cent quatre par authorité de la juridiction et baronie de Plélo au manoir noble de la Villeneuve, situé en la paroisse de Plélo, à la requête d’écuyer Louis Gourdel sgr de Kersalliou, curateur général d’écuyer Jean Gélin fils mineur desdits déffunts. Cet acte dans lequel entre autres titres est énoncé un arrêt de la Chambre (de la réformation de la noblesse de Bretagne) du sept août mil six cent soixante-neuf, par lequel le (père du) dit deffunt est maintenu en la qualité de noble et d’écuyer, est signé Sebille, greffier.

Extrait des registres des batêmes de l’église paroissiale de Plélo, évêché de St Brieuc, portant qu’écuyer Jean Gélin fils légitime d’écuyer Olivier Gélin et de dame Anne du Boisgelin, sgr et dame de la Villeneuve, naquit le vingt-cinq de janvier mil six cent quatre-vingt sept et fut batisé le vingt-huit des dits mois et an. Cet extrait signé Frélaut recteur de Plélo et légalisé.

IVe degré, bisayeul. Olivier Geslin de la Villeneuve, Anne du Boisgelin de Querdu, sa femme, 1683.

Contrat de mariage d’écuyer Olivier Gélin sr de la Villeneufve, demeurant en son manoir noble dudit lieu de la Villeneufve, paroisse de Plélo, évêché de St Brieuc, fils aîné heritier principal et noble de deffunt écuyer François Gélin et de dame Louise Courson, sr et dame de la Ville-Prigent, accordé le trente d’août mil six cent quatre-vingt-trois avec delle Anne du Boisgelin dame de Querdu, fille aînée et noble de deffunt écuyer Gilles du Boisgelin sr de Querdu et de dame Peronnelle Gourdel sa femme, dame de Querdu, alors sa veuve, demeurante au manoir de Querlabour, tréve de Ste Treffine, paroisse de Bottoha, Evêché de Quimper. Ce contrat passé au d. manoir de Querlabour devant le Coz notaire de la cour de Quintin.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Tremeloir, évêché de St Brieuc, portant qu’Olivier fils de noble homme François Gelin, et de demoiselle Louise Courson sa femme, sieur et dame de la Ville-Prigent, naquit le huit de may mil six cent cinquante, fut batisé le deux de juin suivant, et eut pour parin ecuyer Olivier Courson sr de la Villeneuve. Cet extrait signé Courtel recteur de Tréméloir, et légalisé.

Arrêt rendu à Rennes le sept d’août mil six cent soixante-neuf en la Chambre établie par le Roy pour la réformation de la noblesse du pays et duché de Bretagne, par lequel, vu les pièces produites par François Geslin, ecuyer, sr de la Ville-Prigent, demeurant en sa maison de la Villneufve, paroisse de Plélo, evêché et ressort de St Brieuc, fils aîné d’ecuyer Ollivier Gélin vivant sr de la Ville-Prigent, et de demoiselle Jeanne Gélin, elle déclare le dit François Gélin noble et issu d’ancienne extraction noble, et comme tel lui permet et à ses descendants en légitime mariage de prendre la qualité d’ecuyer ; ordonant que son nom sera employé au rôlle et catalogue des nobles de la juridiction royale de St Brieuc. Cet arrêt signé Malescot.

Nous, Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France en survivance, et en cette qualité commissaire du Roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves de l’École royale militaire et du Collège royal de la Flèche, chevalier Grand-Croix honoraire de l’ordre royal de Saint Maurice de Sardaigne,

Certifions au Roi que René-Guillaume-Paul-Gabriel-Etienne Geslin de la Villeneuve a la noblesse nécessaire pour être admis au nombre des gentilshommes que sa Majesté fait élever dans l’Hotel de l’École royale militaire, ainsi qu’il est justifié par les actes énoncés et visés dans ce procès-verbal que nous avons dressé et signé à Paris le trentième jour du mois d’octobre, de l’an mil sept cent soixante-quatre.

[Signé : ] d’Hozier de Sérigny.