Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Vue de Morlaix et de l'église Saint-Martin (XVIIIe-XIXe.)
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Monti (de) - Preuves pour Saint-Cyr (1749)

Mercredi 9 mai 2012, transcription de Loïc Le Marchant de Trigon.

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Preuves de noblesses des demoiselles de Saint-Cyr, BNF, Département des manuscrits, Français 32132, fos 161.

Citer cet article

Preuves de noblesses des demoiselles de Saint-Cyr, BNF, Département des manuscrits, Français 32132, fos 161, transcrit par Loïc Le Marchant de Trigon, 2012, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 8 octobre 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1012.

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Monti (de) - Preuves pour Saint-Cyr (1749)
85.9 kio.

Bretagne – mardi 10 septembre 1749

Preuves de la noblesse de demoiselle Marie Anne de Monty agréée par le Roi, pour estre admise au nombre des filles demoiselles que Sa Majesté fait élever dans la Maison royale de St Louis fondée à St Cir dans le parc de Versailles.

D’azur à une bande d’or acompagnée de deux montagnes à six coupeaux de mesme posées une en chef et l’autre à la pointe de l’ecu.

Ier degré – Produisante. Marie Anne de Monty, 1739.

Extrait du regitre des batesmes de la paroisse de St Aubin de Guerande, evesché de Nantes, portant que Marie Anne de Monty, fille de messire Claude Joseph de Monty, chevalier seigneur dudit lieu, et de dame Eulalie d’Anisy, sa femme, naquit et fut batisée le vingt huit janvier mil sept cent trente neuf. Cet extrait signé Broussard, recteur de ladite eglise, et légalisé.

IIe degré – Père et mère. Claude Joseph de Monty, seigneur dudit lieu, Eulalie d’Anisy, sa femme, 1724.

Contract de mariage de messire Claude Joseph de Monty, chevalier seigneur dudit lieu, fils ainé heritier principal et noble de messire Olivier Louis de Monty, chevalier seigneur dudit lieu, et de feue dame Marie Anne Gazet, sa femme, accordé le vingt huit avril mil sept cent vingt quatre avec demoiselle Eulalie d’Anisy, fille de Jacques Charles d’Anisy, seigneur de Beaugast, et de dame Anne Gazet. Ce contract passé devant Garnier et Gendron, notaires royaux à Nantes.

Extrait du regitre des batesmes de la paroisse de St Léonard à Nantes, portant que Claude Joseph de Monty, fils de messire Olivier Louis de Monty, ecuyer et de dame Marie Anne Gazet, sa femme, fut batisé le premier de fevrier mil sept cent deux. Cet extrait signé du Vivier, prestre vicegerent de ladite eglise et légalisé.

IIIe degré – Ayeul. Olivier Louis [1] de Monty, seigneur de Rezay, Marie Anne Jeanne Gazet, sa femme, 1701.

Contract de mariage de messire Olivier Louis de Monty, chevalier seigneur de Rézay, fils de messire Yves de Monty, vivant chevalier seigneur comte de Rezay, et de dame Claude Chevalier, sa femme, accordé le vingt cinq avril mil sept cent un avec demoiselle Marie Anne Jeanne Gazet, fille de Julien Gazet, ecuyer seigneur de la Houberie et de dame Jeanne Le Roy. Ce contract passé devant Le Breton, notaire royal à Nantes.

Extrait du regitre des batesmes de la paroisse de Rézay, dioceze de Nantes, portant qu’Olivier de Monty, fils de messire Yves de Monty, chevalier seigneur vicomte de Rezay, et de dame Claude Chevalier, sa femme, fut batisé le vingt deux octobre mil six cent soixante onze. Cet extrait signé Plissoneau, prestre recteur de ladite eglise et legalisé.

IVe degré – Bisayeul. Ives de Monty, comte de Rézay, Claude Chevalier, sa femme, 1662. De gueules à trois clefs d’or posées deux et une, et une bordure d’azur.

Contract de mariage de messire Ives de Monty, seigneur et vicomte de Rezay, fils ainé et héritier principal et noble de messire Ives de Monty, seigneur de la Chaloniere, conseiller du Roi en ses Conseils d’etat et privé, maitre de ses comptes [fo 161 verso] en Bretagne, et de dame Anne Bourriau, sa femme, accordé le vingt quatre août mil six cent soixante deux avec demoiselle Claude Chevalier, fille d’

Olivier Chevalier, seigneur du Bois Chevalier, conseiller juge magistrat au Présidial de Nantes et de dame Françoise Grandami. Ce contract passé devant Hardouin, notaire à Nantes.

Lettres patentes en forme de charte données à Saint Germain en Laye au mois d’avril mil six cent soixante douze, portant erection en titre et dignité de comté de la terre et vicomté de Rezay avec l’union de la terre de la Chaloniere et de ses dependances à ladite vicomté de Rezai, l’une des plus anciennes de la province de Bretagne et donnée autrefois en partage au frere d’Abel, comte de Nantes ; cette erection faite en faveur d’Ives de Monty, tant en consideration de l’ancienne noblesse de la maison de Monti alliée à celle de Medicis et avec les plus illustres familles d’Italie, et laquelle a eu l’honneur de donner un pape à l’eglise, d’avoir deux cardinaux de son nom et six gonfaloniers de la Republique de Florence ; qu’en considération de ce que depuis qu’elle est venue s’etablir dans la province de Bretagne, où elle a rempli des charges honorables, ceux de ce nom après avoir servi sous le marechal Strozzi, leur oncle maternel avoient encore signalé leur fidelité et leur courage dans diverses occasions importantes pendant les troubles du Royaume, que Pierre de Monty s’etoit comporté tres vaillament au siège de Craon où il fut pris prisonnier et ne se racheta que par une grosse rançon qu’il paya de ses deniers ; que le dit Ives de Monty en repoussant le secours que les ennemis vouloient faire entrer dans la ville d’Oudenarde, plein de blessures fut pris aussi prisonnier, et que le chevalier de Monti dans le moment le plus rude de l’action de Candie retira des mains des Turcs le sieur de Catelan major des Gardes Françoises, blessé à mort, et le fit entrer dans la place etc. Ces lettres signées Louis, contresignées Le Tellier, scellées du grand sceau sur cire verte, et registrée au Parlement de Bretagne séant à Vannes le premier juillet mil six cent quatre vingt un.

[fo 162 recto] IVe degré – Bisayeul  [2]. Ives de Monty, seigneur de Rezay, Anne Bourriau, sa femme, 1629. D’azur à trois croissans d’argent, posés deux et un.

Contract de mariage d’Ives de Monty, ecuyer conseiller du Roi, maitre ordinaire en sa Chambre des comptes de Bretagne, fils et héritier principal et noble de Pierre de Monty, ecuyer, vivant aussi conseiller du Roi, maitre ordinaire en ladite Chambre des comptes, et de demoiselle Marie Fiot, sa veuve, accordé le dix juillet mil six cent vingt neuf avec demoiselle Anne Bouriau, fille de noble homme Jaques Bouriau, sieur des Champsneufs, et de demoiselle Renée Fachu. Ce contract passé devant Mariot, notaire à Nantes.

Arrest rendu à Rennes le vingt deux janvier mil six cent soixante neuf par les commissaires deputés par le Roi pour la reformation de la noblesse en Bretagne, par lequel ils declarent nobles et issus d’ancienne extraction noble Ives de Monty conseiller du Roi en ses conseils, doyen de la Chambre des comptes de Nantes ; Ives de Monty, son fils ainé, vicomte de Rezay ; et Yves-Joseph de Monty son petit fils et fils ainé dudit Ives de Monty, vicomte de Rezay ; ils les maintiennent dans la possession de leur noblesse, et leur permettent de prendre la qualité d’ecuyer et de chevalier, et d’avoir armes et ecussons timbrés appartenans à leur qualité. Cet arrest signé Malescot.

Ve et VIe degrés [3] – 4e et 5e ayeuls. Nobles Pierre de Monty, fils de Bernard de Monty, gentilhomme florentin, Marie Fiot, sa femme, 1601, 1566. D’azur, à un chevron d’or, accompagné de trois lozanges de meme, posés deux en chef et l’autre en pointe.

Contract de mariage de noble homme Pierre de Monty, fils de noble homme Bernard de Monty, accordé le trois fevrier mil six cent un, avec demoiselle Marie Fiot, fille de noble homme Nicolas Fiot, sieur de la Riviere et de demoiselle Marguerite Rocas. Ce contract passé devant Bodin, notaire à Nantes.

Extrait du regitre des batemes de la paroisse de St Laurent de la ville de Nantes, portant que Pierre, fils de noble homme Bernard de Monty, gentilhomme florentin, et de demoiselle Renée Verger, sa femme, fut [fo 162 verso] batisé le cinq septembre mil cinq cent soixante six. Cet extrait délivré le treize septembre mil sept cent douze, et signé Cassard, recteur de l’eglise de St Laurent à Nantes.

Nous, Louis Pierre d’Hozier, juge d’armes de France, chevalier sous doyen de l’ordre du Roi, conseiller en ses Conseils, maitre ordinaire en sa Chambre des comptes de Paris, généalogiste de la maison, de la Chambre et des Ecuries de Sa Majesté et de celles de la Reine et de madame la Dauphine ;

Certifions au Roi que demoiselle Marie Anne de Monty a la noblesse nécessaire pour être admise au nombre des filles demoiselles que Sa Majesté fait élever dans la Maison royale de St Louis fondée à St Cir dans le parc de Versailles, comme il est justifié par les actes qui sont énoncés dans cette preuve, laquelle nous avons vérifiée et dressée à Paris le mercredi dixieme jour du mois de septembre de l’an mil sept cent quarante neuf.

[Signé] d’Hozier.


[1Ce prénom de Louis est rayé.

[2En réalité Ve degré – Trisayeul.

[3En réalité VIe et VIIe degrés.