Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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La Nativité tirée d'un livre d'heures à l'usage de Saint-Malo, © Bibliothèque Rennes Métropole, ms. 1510, f. 37, détail.

Château de Blain (ou la Groulais), propriété de Clisson puis Rohan (XIII-XVIe siècles).
Photo A. de la Pinsonnais (2004).

La réformation de 1426

Jeudi 27 janvier 2005, par Norbert Bernard.

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Norbert Bernard, La réformation de 1426, 2005, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 12 novembre 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article100.

Raisons de la réformation et raisons de sa conservation.

En 1426, la Bretagne est un État souverain. Pour faire face aux dépense de l’État, le duc ne peut plus se contenter des revenus de ses propres domaines, depuis plusieurs années, commes ses voisins, il lève des impôts qualifiés d’« extraordinaires », qualifié de fouage, car il est établi par feu, c’est-à-dire par foyer fiscal.

Pour dénombrer le nombre de sujets soumis au fouage on fait des enquêtes appelées « réformation des fouages ». Et la faço, la plus simple de compter les imposable est de compter la population totale des paroises et de soustraire les non-imposable. Sont non imposable les pauvres et les nobles, ainsi que les métayer des noble, à raison d’un métayé exempté par paroisse pour les noble ayant plusieurs manoirs.

Certaines réformations sont locales (celles de 1444 ou 1448), celle de 1426 couvrit tout le duché.

En 1668, le pouvoir royal exige des nobles de prouver leur noblesse. Il y est alors dit que « [les réformations] qui se sont faites dans le siècle de 1400 ont été estimées très sûres et très véritables ». La chambre des Comptes de Bretagne ouvre ses dossiers et ce texte de 1426 devient une aubaine car la qualité de noble est mentionnée. C’est de cette époque que datent un grand nombre de copie de cette réformation.