Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Château de Blain (ou la Groulais), propriété de Clisson puis Rohan (XIII-XVIe siècles).
Photo A. de la Pinsonnais (2004).

Ruis (de) - Preuves pour Saint-Cyr (1715)

Vendredi 11 novembre 2011, transcription de Loïc Le Marchant de Trigon.

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Preuves de noblesses des demoiselles de Saint-Cyr, BNF, Département des manuscrits, Français 32125, fos 67-68.

Citer cet article

Preuves de noblesses des demoiselles de Saint-Cyr, BNF, Département des manuscrits, Français 32125, fos 67-68, transcrit par Loïc Le Marchant de Trigon, 2011, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 11 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article946.

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Ruis (de) - Preuves pour Saint-Cyr (1715)
86.2 kio.

Bretagne - Avril 1715

Preuves de la noblesse de demoiselle Marie Anne Sidonie de Ruis, presentée pour estre reçue au nombre des filles demoiselles de la Maison de Saint Louis, fondée par le Roi, à Saint-Cir, dans le parc de Versailles.

D’azur à une croix patée d’or posée en chef et une etoile d’or posée en pointe surmontée d’un croissant d’argent, renversé.

Marie Anne Sidonie de Ruis, 1703.

Extrait du regitre des batesmes de la paroisse de Ploemeur, au diocèze de Vannes, portant que Marie Anne Sidonie de Ruis, fille de messire Charles de Ruis, sieur de la Chénardiere, enseigne d’un vaisseau du Roi, et de dame Marie Anne de Barilli, sa femme, naquit et fut batisée le 17e de novembre de l’an 1703. Cet extrait delivré le 2e de juin de l’an 1712 et signé Morphi, recteur de l’eglise de Ploemeur, et legalisé.

Ier degré – Père et mère. Charles de Ruis, [sieur] de la Chenardiere, Marie Anne de Barilli, sa femme, 1702. De gueules à un grifon [d’or].

Contract de mariage de Charles de Ruis, ecuyer enseigne d’un vaisseau du Roi, et fils et héritier principal et noble de Jaques de Ruis, vivant ecuyer seigneur de la Chenardiere et de demoiselle Jaqueline Ferou, sa femme, acordé le 22e de septembre de l’an 1702 avec demoiselle Marie Anne de Barilli, fille de Pierre François de Barilli, ecuyer, conseiller du Roi et controleur de la marine au Port-Louis et au port de l’Orient, et de demoiselle Genevieve Le Vasseur. Ce contract passé devant Le Pontho, notaire à Hennebond.

Vente d’une maison assise au port de l’Orient, faite le 22e d’avril de l’an 1705 à Charles de Ruis, ecuyer sieur de la Chénardiere, enseigne d’un vaisseau du Roi, par Charles Le Vasseur, ecuyer sieur de la Merville et de demoiselle Marguerite Geral sa femme, cet acte reçu par Robin, notaire à Hennebond.

IIe degré – Ayeul et ayeule. Jaques de Ruis, seigneur de la Chenardiere, Jaquette Férou, sa femme, 1652. D’argent, à deux chevrons d’azur.{}Contract de mariage de Jaques de Ruis, ecuyer seigneur de la Chénardiere fils d’

Antoine de Ruis, vivant ecuyer seigneur de la Rabillardière et de Montfaloir, et de demoiselle Gabrielle du Châtelet sa femme, acordé le 3e de novembre de l’an 1652 avec demoiselle Jaquette Férou, fille de Jaques Férou, ecuyer seigneur de la Chassagne, de Mondion, et de Grandbois et [fo 67 verso] de demoiselle Louise Massonneau, ce contract passé devant Minier, notaire à Chinon en Touraine.

Arrest du conseil d’État, tenu à Versailles, le Roi y étant, le 19e de mars de l’an 1672 par lequel sa Majesté maintient Jaques Ruis, sieur de la Chenardière dans la qualité de noble et d’ecuyer en consequence des titres qu’il avoit produits pour en justifier la possession, cet arrest signé Berrier.

IIIe degré – Bisayeul et bisayeule. Antoine Ruis, seigneur de la Chenardiere, Gabrielle du Chatelet, sa femme, 1637. D’argent à trois tours de sable, posées une et deux, et un cors de chasse de gueules lié d’azur posé à la pointe de l’ecu.

Echange fait le 14e de novembre de l’an 1637 entre haut et puissant seigneur messire Gabriel de Goulaines, chevalier marquis de Goulaines, et Antoine Ruis, ecuyer sieur de la Chenardiere, et de demoiselle Gabrielle du Châtelet sa femme, cet acte reçu par Chevillart, notaire à Nantes.

Transaction faite le 25e de février de l’an 1625 entre nobles hommes Antoine et Simon Ruis enfans de noble homme André Ruis, sur les diférends qu’ils avoient pour le partage nobles des terres et seigneuries du Carteron, de la Rabillardiere, de la Bonaudiere et de la Chénardière qui leur avoient été cedées par demoiselle Bonaventure de Complude leur mère, le 16e d’avril de l’an 1614. Cet acte reçu par Rapion, notaire à Nantes.

IVe degré – Trisayeul et trisayeule. André Ruis II, sieur du Carteron, Bonaventure de Complude, sa femme, 1576. De sinople à une fleur de lis d’argent, parti d’azur à un bras droit d’argent mouvant du flan senestre de l’ecu, et tenant dans sa main un sautoir aussi d’argent.

Contract de mariage de noble personne André Ruis fils de noble homme André Ruis et de demoiselle Isabeau de Saint Domingue, sa femme, acordé le 7e de juin de l’an 1576 avec demoiselle Bonaventure de Complude, dame du Carteron et fille de noble Bonaventure de Complude, ecuyer sieur de Livernière et de la Haie, et demoiselle Jeanne Motai, ce contract passé devant Bodin, notaire à Nantes.

Testament de dom Simon Ruis Embito habitant de la ville Medina del Campo en Espagne, faite le 1er d’avril de l’an 1596 par lequel, il laisse à André Ruis son neveu, lors etabli à Nantes en Bretagne et fils d’André Ruis son frere la somme [fo 68 recto] de 3000 ecus d’or monoie de France, outre 5000 ducats, à prendre sur tous ses biens il fonde un majorasque perpetuel, de 80000 ducats, pour la conservation de son nom, famille et noblesse à la posterité, il y apelle successivement ses enfans males et femelles, et leurs descendans en legitime mariage et il le substitue aussi successivement aux enfans de Victor Ruis Embito, son frere, et audit André Ruis son neveu, à condition qu’ils continueroient de porter ses mesmes armoiries et qu’ils joindroient au surnom de Ruis celui d’Embito etc. Cet acte reç par Gaspard de Soto, notaire à Medina del Campo.

Extrait du regitre des batesmes de la paroisse de St Nicolas de la ville de Nantes, portant qu’André Ruis, fils de nobles gens André Ruis et de demoiselle Bonaventure de Complude, sa femme, sieur et dame du Carteron, fut batisée le 15e de mars de l’an 1582. Cet extrait delivré le 31e de juillet de l’an 1712 signée Arnoulet, recteur de l’eglise de St Nicolas à Nantes, et légalisé.

Ve degré – 4e ayeul et ayeule. Noble André Ruis, Isabeau de Saint Domingue, sa femme, 1578. D’or à une bande engoulée au chef et en pointe de deux tetes de dauphins de mesme [argentées].

Fondation d’une chapelle dans l’eglise des Cordeliers de la ville de Nantes faite le 26e de septembre de l’an 1578 par noble homme André Ruis et par demoiselle Isabeau de Saint Domingue, sa femme. Cet acte reçu par Blanchard, notaire à Nantes.

Enqueste sur la noblesse de frere Jaques de Mirande, religieux de l’ordre de St Benoit fait le 9e de decembre de l’an 1581 devant le juge souverain du comté de Burgos, dans le royaume de Castille, à la requete d’illustre seigneur Antoine d’Heredia, tant en son nom que pour Simon Ruis son oncle, et pour les enfans de Victor et d’André Ruis aussi ses oncles lors residans au royaume de France, par laquelle les temoins ouis deposent que ledit Jaques de Mirande (frère desdits André et Simon Ruis) etoit fils de Simon Ruis Embito I du nom, et de Jeanne Goncalez de Mirande, sa femme, que ledit Simon I étoit fils de Jaques Ruis Embito, et de [fo 68 verso] Caterine de San Roman, et que ledit Jaques etoit fils de Jaques Ruis Embito I et de Marie de Santiago, lesquels avoient tous eté qualifiées gentilshommes, et avoient exercée, à ce titres les principaux ofices nobles de la ville de Vellorado, dont ledit Simon Ruis I avoit eté gouverneur, et que ledit Jaques Ruis II avoit eté homme de grande valeur, et avoit toujours contracté en son nom, en qualité de chevalier etc. Cet acte reçu par de Morsain, notaire à Vellorado.

Aveu d’une maison, assise dans la fosse de Nantes donné à messire Philipes du Bec, comme evesque de Nantes, par noble homme André Ruis, le 29e d’avril de l’an 1572 cet acte reçu par Garreau, notaire à Nantes.

Lettres de naturalité, acordées par le Roi, au mois de mars, de l’an 1546 à André Ruis, et à Isabeau de Saint Domingue, sa femme, natifs du pays d’Espagne. Ces lettres contresignées Le Fai, scellées et regitrées en la Chambre des comptes et au Parlement de Bretagne les 13e de juin 1547 et 24 mars 1557.

Nous, Charles d’Hozier conseiller du Roi, généalogiste de sa Maison, juge général des armes et des blazons, et grande de l’Armorial general de France, et chevalier de la religion et des ordres militaires de saint Maurice et de saint Lazare de Savoie, certifions au Roi que demoiselle Marie Anne Sidonie de Ruis a la noblesse nécessaire pour estre reçue au nombre des filles demoiselles que Sa Majesté fait élever dans la maison Royale de St Louis, fondée à St Cir dans le parc de Versailles, comme il est justifié par les actes qui sont énoncés dans cette preuve laquelle nous avons vérifiée et dressée à Paris, le vendredi dix neuvieme jour du mois d’avril de l’an mile sept cent quinze. Signé d’Hozier.

[Signé] d’Hozier