Cornouaille
Mercredi 5 juillet 2006, par
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Amaury de la Pinsonnais, Cornouaille, 2006, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 4 décembre 2024,www.tudchentil.org/spip.php?article161.
Le sire de Kergorlay - Cornouaille
Jean Ier, seigneur de Kergorlay, époux de Marie d’Avougour, fils de Pierre III de Kergorlay (mort vers 1287-88), époux de Thomasse de Lanvaux. Le vairé des Kergorlay est attesté par plusieurs sceaux et armoriaux médiévaux [1]. Kergolay est un issu d’un cadet des vicomtes de Poher [2].
– Voir leur généalogie sur Noblesse Bretonne.
– Voir ses fiefs sur Noblesse Bretonne.
N°18 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
Le sire du Juch - Cornouaille
Membre non identifié. A cette époque, le seigneur du Juch est Hervé III, fils d’Hervé II et Havoise ou Aliénor de Pontcroix, il épouse Mahotte de Rosmadec [3].
Plusieurs sceaux et armoriaux donnent pour cette famille un lion d’argent sur champ d’azur, parfois couronné d’or, parfois armé et lampassé de gueules, ou brisé d’un lambel [4], et il ne semble pas qu’ils aient porté d’autres armes.
– Voir la généalogie de cette famille sur Noblesse Bretonne.
– Voir ses fiefs sur Noblesse Bretonne.
N°19 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
Henry de Foesnant - Cornouaille
Henri de Fouesnant, mort après 1297. Deux armoriaux factices (le premier par Gaignières et la second sa copie par Longchamps) attribuent ces armes à Jean Botigneau, sire de Botygnau [5], présent à une montre en 1483. Le blasonnement est repris pour Henry de Fouensant dans un troisième armorial factice (Armorial de l’ancienne noblesse de Rennes), par Longchamps, qui a probablement copié ou puisé aux mêmes sources que Gaignières.
L’état actuel des recherches ne nous permet pas de conclure quand à l’identité d’Henri de Fouesnant, qui est soit issu d’un lignage local, soit un homme du duc tenant pour lui un ou des châteaux de la région du Fouesnant, et étant ici désigné par le nom de la juridiction qu’il contrôle [6].
En 1435 et 1512, les sceau de la juridiction de Fouesnant portent un écu à dix hermines, en 1494 à trois fleurs de lys [7], ce qui s’explique par le fait que la juridiction du Fouesnant appartenait au duc puis à Anne de Bretagne.
– Voir ses fiefs sur Noblesse Bretonne.
N°20 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
Mr Alain de Tivarlen - Cornouaille
Alain Ier, seigneur de Tyvarlen plutôt que son fils Alain II de Tyvarlen. D’après Guy Le Borgne (Un Armorial Breton, 1667, page 274), la tour n’est pas donjonnée. La branche aînée des Tyvarlen se fond dans Rosmadec, dont Jean, un des membres de cette famille, sire de Rosmadec et de Tyvarlen (ou Tivarlan), est signalé portant en abime sur ses propres armes l’écu des Tyvarlen, avec une tour simple.
– Voir la généalogie de cette famille sur Noblesse
Bretonne.
N°21 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
Mr Henry de Nevet - Cornouaille
Henri Ier de Névet, fils d’Hervé Ier de Névet et de Béatrix de la Roche-Bernard. Il est signalé avec ces mêmes armes dans deux autres armoriaux factices, Pierre II, par Gaignières, et l’Armorial de l’ancienne noblesse de Rennes, qui a peut-être utilisé les mêmes sources que Gaignières [8]. F. Morvan identifie (par erreur ?) Henri avec son père, Hervé [9].
En 1519, la juridiction de Nevet scelle avec un sceau au léopard. Elle est alors aux mains de Jean du Boisjagu par son mariage avec Jeanne de Nevet [10].
– Voir sa généalogie sur Noblesse
Bretonne.
– Voir sa généalogie sur Noblesse
Bretonne.
– Voir ses fiefs sur Noblesse Bretonne.
N°22 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
Gourmelen, fils de Sinquin, seigneur de Pontecroix - Cornouaille
Gourmelon de Pont-Croix, fils du seigneur de Pont-Croix. Ces armes sont reprises par un autre armorial factice (l’Armorial de l’ancienne noblesse de Rennes), qui a peut-être utilisé les mêmes sources que Gaignières [11], comme celles du sire de Thommelin, fils de Sinquin seigneur de Pontecroix.
A partir de 1403, le lion des Pont-Croix est morné, en signe de juveigneurie du Juch [12].
– Voir la famille de Pont-Croix sur Noblesse
Bretonne.
– Voir ses fiefs sur Noblesse Bretonne.
N°24 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
Le sire de Rostrenen - Cornouaille
Pierre IV de Rostrenen, fils de Pierre III de Rostrenen qui se rebella contre le duc en 1235 et de Jeanne L’Archevêque (ou de Parthenay). Il meurt en 1307 et épouse Nicole, fille d’Alain de Vitré.
– Voir sa généalogie sur Noblesse
Bretonne.
– Voir ses fiefs sur Noblesse Bretonne.
N°25 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
Le sire du Pont et de Garlot - Cornouaille
Probablement Hervé IV du Pont, baron de Pont-L’Abbé, fils de Geoffroi Ier du Pont et de Jeanne de Malestroit. En 1350, il scelle avec un écu au lion [13]. Ces armes sont reprises avec la même dénomination dans le recueil factice Armorial de l’ancienne noblesse de Rennes [14].
– Voir sa généalogie sur Noblesse Bretonne.
– Voir ses fiefs sur Noblesse Bretonne.
N°28 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
Rob. de Heznant - Cornouaille
Pour M. Pastoureau, peut-être un membre de la famille de Hénault qui porte les mêmes armes (Potier de Courcy, II, p.20). L’Armorial Général de Rietstap donne aussi un écu d’or à trois fusées de gueules pour la famille Hénault de Champronay. On retrouve Robert de Hesnant et ces mêmes armes dans un autre armorial factice (l’Armorial de l’ancienne noblesse de Rennes), qui a peut-être utilisé les mêmes sources que Gaignières [15].
Dans un autre armorial factice de Gaignières, qui est une montre de 1483 blasonnée (le rôle de l’évêché de Cornouaille, ou cornouaille A), on trouve N. de Cornouaille, sire de Heznant, qui porte ces armes accompagnées d’un franc-quartier d’argent au mâcle d’azur [16]. Dans sa copie de cet armorial par Longchamps (ou Cornouaille B), c’est Alain de Cornouaille qui porte les trois fusées de gueules sur champ d’or. Heznant serait-il un ramage de Cornouaille ou au contraire, ces derniers ont-ils hérité de la seigneurie de Heznant ?
Il pourrait aussi s’agir d’un membre de la famille de Guer (ramage de Le Sénéchal), qui a possédé une terre de Hénant (en Nizon) [17]. Ceux-ci portaient d’azur à sept mâcle d’or [18].
– Voir ses fiefs sur Noblesse Bretonne.
N°29 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
Guil. du Plessix - Cornouaille
Selon Michel Pastoureau, un membre de la famille du Plessis-Nizon. Dans ce cas, Gaignières se serait trompé, car cette famille porte d’argent au chêne de sinople englanté d’or, au franc canton de gueules chargé de deux haches d’armes adossées d’argent en pal [19]. Il existe plusieurs familles du Plessis (Quenquis en breton), on en connait une portant ordinairement de gueules à un croissant d’argent [20], originaire de Ergué-Armel et fondue dans Ploeuc au XIIIe siècle [21].
– Voir ses fiefs sur Noblesse Bretonne.
N°30 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
Mr Pierre du Haultbois - Cornouaille
Membre non identifié de la famille du Haubois.
Ce sont ici les armes telles qu’elles apparaissent en 1381 lors de la ratification du second traité de Guérande, dont a du s’inspirer Gaignières. Nous n’avons pas de témoignage de ces armes contemporain de l’ost de 1294. Selon Potier de Courcy [22], cette famille portait aussi d’or à trois tourteaux de gueules.
– Voir ses fiefs sur Noblesse Bretonne.
N°31 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
Le vic. du Fou - Cornouaille
Probablement Pierre du Faou, fils de Soudan, vicomte du Faou et d’Alix de Rostrenen, mais Pierre du Faou n’est pas vicomte en 1283, il pourrait donc s’agir d’une autre personne.
Le livre des osts écrit le veier du Faou, et non pas le vicomte, qui est lui cité dans la baillie de Léon. C’est donc par erreur que Gaignières écrit vic. et l’identifie au vicomte du Faou. En 1306-1308, ce voyer est Gugen, héritier de Gauvain [23].
Les vicomtes du Faou portaient bien un léopard d’or sur champ d’azur [24], mais après 1374, date où la vicomté passe aux Quellenec par le mariage de Tiphaine du Faou et de Jean du Quellenec, on ne les trouve plus que portant une fleur de lys à deux oiseaux perchés. Or, le léopard restera sur les sceaux de la juridiction du Faou tout au long du XVe et même après [25], alors au main des Quellenec, au point que Jean de Quellenec, amiral de Bretagne et vicomte du Faou, arrière-petit-fils de Jean de Q. et Tiphaine du Faou, écartelle ses propres armes avec le léopard [26]. On peut donc penser que ces armes étaient aussi bien celles de la juridiction du Faou que celles des premiers vicomtes du Faou [27].
Voir aussi Guy du Faou dans le Rôle d’armes du second traité de Guérande (1381).
– Voir sa généalogie sur Noblesse Bretonne.
– Voir ses fiefs sur Noblesse Bretonne.
N°32 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
Henry de Trebrivent, sire d’Abrenault - Cornouaille
Personnage non identifié. Peut-être un frère ou un fils de Pierre IV de Rostrenen dont il porte les armes brisées, ou un cadet de cette famille.
Henry de Trebrivent, sire de Brunault, est cité par un autre armorial factice [28], avec les mêmes armes. La terre de Brunault est situé en la paroisse de Trébrivent et jouxte les terres des Rostrenen, qui ont aussi possédé Brunault.
Dans les actes, rien ne prouve qu’Henry de Trebrivent soit lié aux Rostrenen, et les armes qui lui sont ici attribuées ne sont peut-être qu’une déduction - et donc peut-être erronée - de Gaignières.
– Voir leurs fiefs sur Noblesse Bretonne.
N°34 dans L’héraldique bretonne, Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1973.
[1] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne, fiches 1588 à 1591.
[2] Frédéric Morvan, Le Livres des Ostz (1294). Un éclairage sur les rapport du duc avec la noblesse à la fin du XIIIe siècle, Noblesse de Bretagne, du Moyen Âge à nos jours. Actes de la journée d’étude tenue à Guingamp le 22 novembre 1997, 1999, p. 37-88.
[3] Frédéric Morvan, Le Livres des Ostz (1294). Un éclairage sur les rapport du duc avec la noblesse à la fin du XIIIe siècle, Noblesse de Bretagne, du Moyen Âge à nos jours. Actes de la journée d’étude tenue à Guingamp le 22 novembre 1997, 1999, p. 37-88.
[4] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiches 1058 à 1067.
[5] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 394, pour Cornouaille A (Gaignières) et B (Longchamps).
[6] Frédéric Morvan, Le Livres des Ostz (1294). Un éclairage sur les rapport du duc avec la noblesse à la fin du XIIIe siècle, Noblesse de Bretagne, du Moyen Âge à nos jours. Actes de la journée d’étude tenue à Guingamp le 22 novembre 1997, 1999, p. 37-88.
[7] Martine Fabre, idem, fiches 1255 à 1257.
[8] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 3916.
[9] Frédéric Morvan, Le Livres des Ostz (1294). Un éclairage sur les rapport du duc avec la noblesse à la fin du XIIIe siècle, Noblesse de Bretagne, du Moyen Âge à nos jours. Actes de la journée d’étude tenue à Guingamp le 22 novembre 1997, 1999, p. 37-88.
[10] Martine Fabre, Idem, fiche 3915
[11] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 3944.
[12] Vulson de La Colombière, Généalogie de la maison de Rosmadec, Paris, 1644. Voir Noblesse Bretonne
[13] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 1116.
[14] Idem, fiche 1115.
[15] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 1465.
[16] Idem, fiche 766.
[17] Frédéric Morvan, Le Livres des Ostz (1294). Un éclairage sur les rapport du duc avec la noblesse à la fin du XIIIe siècle, Noblesse de Bretagne, du Moyen Âge à nos jours. Actes de la journée d’étude tenue à Guingamp le 22 novembre 1997, 1999, p. 37-88.
[18] Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne, toome I, page 491.
[19] Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne, tome II, page 397.
[20] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiches 1108 à 1110.
[21] Pol Potier de Courcy, idem, tome II, page 398.
[22] Cf Nobiliaire et Armorial de Bretagne, tome II, p. 12.
[23] Frédéric Morvan, Le Livres des Ostz (1294). Un éclairage sur les rapport du duc avec la noblesse à la fin du XIIIe siècle, Noblesse de Bretagne, du Moyen Âge à nos jours. Actes de la journée d’étude tenue à Guingamp le 22 novembre 1997, 1999, p. 37-88.
[24] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne, fiches 996 à 998.
[25] Idem, fiche 2229.
[26] Idem, fiche 1129
[27] A la nuance près qu’à ce jour, on n’a pas encore pu prouver la filiation des du Faou à la fleur de lys perchée avec les du Faou au léopard. Il s’agirait d’une branche bâtarde (communication de François du Fou).
[28] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 3514, pour l’Armorial de l’ancienne noblesse de Rennes, qui a probablement puisé aux mêmes sources que Gaignières. Voir aussi les fiches 3274 à 3282 pour les Rostrenen.