Rôle d’armes du second traité de Guérande 9/10
Lundi 21 août 2006, par
.Adhérez à Tudchentil !
Notice d'adhésion 2023 à Tudchentil, à remplir et à envoyer avec votre chèque au siège de l'association.Catégories de l'article
Citer cet article
Amaury de la Pinsonnais, Rôle d’armes du second traité de Guérande 9/10, 2006, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 22 novembre 2024,www.tudchentil.org/spip.php?article1150.
Doaren de Kersalliou
N°161 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Darien de Kersalliou, frère de Raoul de Kersaliou, capitaine de Brest, qui ratifie aussi le traité. Le sceau qu’il utilise porte un lambel, ce qui laisse penser que Derien n’était pas le chef de famille, et il scelle en son nom et pour Raoullet et Yvonnet de Kersaliou [1], également jurés. On peut donc penser qu’il était l’aîné ou le père de ces derniers.
Il ratifie le traité le 2 mai 1381 à La Roche-Derrien.
Rob. Hemery
N°162 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Robert [2] Hemery, mort après 1395. Les Hemery portent plutôt trois chouettes au lieu de trois corneilles, ce sont les armes des Cavan, dont ils sont issus [3].
Il ratifie le traité le 2 mai 1381 à La Roche-Derrien.
Henry Le Prevost sire de Kerbastard
N°163 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Henri Le Prévôt, sire de Kerambastard [4]. Les armes données par Gaignières ne sont pas celles qu’utilise Henry Le Prévost pour ratifier le traité, car il scelle d’une croix ancrée [5]
Il ratifie le traité le 2 mai 1381 à La Roche-Derrien.
Je. du Hole
N°164 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Jean du Houlle [6]. Il semble qu’il y ait une erreur dans l’article de Michel Pastoureau, car Martine Fabre écrit que Gaignières donne à cette personne un écu d’azur à la croix dentelée d’or, resarcelée de sable. Quoiqu’il en soit, Jean du Houlle ne scelle pas le traité mais le ratifie sous le sceau d’Henri de Plédran [7].
Il ratifie le traité le 2 mai 1381 à La Roche-Derrien.
Guil. Loz sire de Kergoaton
N°165 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Guillaume Ier Loz, écuyer, seigneur de Kergouanton et de Kerguc, décédé après 1383, épouse avant 1368 à Plouha Olive de Kerzagan, héritière de Kerzagan. S’il ratifie en réalité le traité sous le sceau de Roland, vicomte de Coetmen, on lui connait en revanche un sceau de 1395 portant trois oiseaux [8].
Il ratifie le traité le 2 mai 1381 à La Roche-Derrien.
Olivier du Chiefdubois
N°166 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Olivier de Chef-du-Bois, fils de Geoffroi de Chef-du-Bois, sire de Kerlouët, qui ratifie avec lui le traité. Gaignières brise les armes paternelles [9] par inversion d’émaux, alors qu’en réalité, Olivier ne scelle pas [10].
Il ratifie le traité le 2 mai 1381 à La Roche-Derrien.
Guyon Lelong sire de Keranroux en Pluzné
N°167 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Personnage non identifié de la famille Le Long. Pol Potier de Courcy [11] lui donne un écu au lion, mais selon Martine Fabre [12], il ratifie le traité sous le sceau de Guillaume L’Evesque. Voir aussi Guillaume Lelong.
Il ratifie le traité le 2 mai 1381 à Nozay.
Je. Jarnouan sire de Cane
N°168 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Personnage non identifié de la famille Jarnouan ou Jarnouen. On ne sait pas s’il s’agit de ses vraies armes. En effet, Martine Fabre écrit [13] : s’il a scellé, son sceau n’est pas identifié et figure parmi les anonymes.
Il ratifie le traité le 25 avril 1381 à Dinan.
Geffroy de Quedilhac
N°169 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Membre non identifié de la famille de Quédillac. Il serait écuyer du connétable de France le 28 avril 1375, avec Berthelot d’Angoulevant [14].
Il ratifie le traité le 25 avril 1381 à Dinan.
Geffroy de Pargaz
N°170 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Geoffroi de Pargaz, cité dès 1370, capitaine de Jugon en 1381, de Dol en 1390, et décédé après 1392. Il portait en réalité un écu fretté, à la bordure [15].
Il ratifie le traité le 28 avril 1381 à Lamballe.
Guil. d’Yvignac
N°171 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Guillaume d’Yvignac, écuyer de la garde et garnison du château de Jugon, jure en réalité le traité sous le sceau de Geoffroy de Pargar [16]. Il est certainement parent d’Olivier qui ratifie le traité de Guérande avec lui. Peut-être est-ce le Guillaume d’Yvignac qui apparaît dans une montre de 1356 [17].
Il ratifie le traité le 28 avril 1381 à Lamballe.
Geffroy de Saint-Meloir
N°172 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Membre non identifié de la famille de Saint Meloir. Le manuscrit de Gaignières ne précise pas le nombre de molettes, qui sont ordinairement de dix [18]. En réalité, Geoffroy de Saint-Meloir ratifie le traité sous le sceau de Geoffroy de Pargaz [19].
Il ratifie le traité le 28 avril 1381 à Lamballe.
Rollant Dolo
N°173 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Rollant Dolo, écuyer de la garnison de la ville de Saint-Brieuc. Martine Fabre nous apprend qu’en réalité, il ne scelle pas le traité [20].
Il ratifie le traité le 29 avril 1381 à Saint-Brieuc.
Perrot de Marbré sire du Bas Vezins ou Verins
N°174 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Pierre de Marbré, sire du Bas-Vezin, a épousé Hilaire de Lourme, dont au moins deux fils. En réalité, il ne scelle pas le traité [21]. Pol Potier de Courcy, [22], donne pour cette famille une aigle bicéphale, mais les deux membres de cette famille figurant à l’Armorial Général de 1696 [23] portent tous deux d’argent à l’aigle de sable.
Il ratifie le traité le 20 avril 1381 à Rennes.
Guil. du Perier
N°175 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Guillaume du Perrier, fils d’Alain (alias Hamon) du Perier et de Thiephaine du Bourné. Il épouse vers 1330 Anne de Coëtgonien. Le sceau qu’il utilise est en réalité brisé d’un bâton [24] et non d’une bordure.
Il ratifie le traité le 30 avril 1381 à Guingamp.
Meryen de Kernevenoy
N°176 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Mérien de Kernevenoy, fils d’Alain de Kernevenoy. Il ne scelle pas le traité, mais le ratifie sous le sceau de Jean du Châtellier [25].
Il ratifie le traité le 30 avril 1381 à Guingamp.
Je de Launay
N°177 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Jean de Launay. Martine Fabre précise qu’il ratifie en fait sous le sceau d’Hervé du Châtel, mais lui donne un l’écu au lion [26]. Elle ajoute que l’armoirie est trop commune pour le rattacher aux sires de Coëtmerret, dont Jean, mort en 1390 au siège de Carthage, fils d’Yves de Launay [27].
Il ratifie le traité le 1er mai 1381 à Guingamp.
Yvon de Morizur
N°178 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Yvon de Morizur, personne non identifiée.
Il ratifie le traité le 1er mai 1381 à Guingamp.
Alain de Saint-Goeznou
N°179 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Alain de Saint-Gouesnou, fils d’Hervé de Saint-Gouesnou. Il ne scelle pas le traité mais le ratifie sous le sceau d’Yvon Morizur [28].
Il ratifie le traité le 1er mai 1381 à Guingamp.
Guil. de Launay
N°180 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Guillaume de Launay, non identifié [29]. En réalité, il ne scelle pas le traité mais le ratifie sous le sceau dont on use aux contrat de la ville de Saint-Brieuc [30].
Il ratifie le traité le 29 avril 1381 à Saint-Brieuc.
Pierre de Kerammanach
N°181 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Personne non identifiée. On ne connait pas son sceau car il ratifie le traité sous le sceau de Geoffroy de Kerimel [31].
Il ratifie le traité le 1er mai 1381 à Guingamp.
Morice de la Villeneuve
N°182 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Il porte probablement d’argent au lion de sable, comme la famille de la Villeneuve citée par Potier de Courcy [32].
Il ratifie le traité le 1er mai 1381 à Guingamp.
Henri Morillon sire de la Porteneuve
N°183 dans Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381), Michel Pastoureau, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1976.
Henri Morillon, fils de Jean Morillon, mort en 1390 au siège de Carthage [33]. Peut-être est-ce lui le capitaine de Quimperlé [34] ?
Il ratifie le traité le 1er mai 1381 à Guingamp.
[1] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 1709.
[2] Parfois prénommé Bizien.
[3] Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne, t. II, page 20. Aucun membre de cette famille n’est recensé par Martine Fabre, (Héraldique médiévale bretonne...).
[4] C’est Gaignières qui ajoute le titre de sire de Kerambastard qui fut porté par la famille Le Prévost originaire de Bothoa et Saint-Nicolas du Pelem, donnée par Potier de Courcy (Nobiliaire et Armorial de Bretagne, t. II, p. 430). Celle-ci avait pour armes (selon Guy Le Borgne, Armorial breton, page 239) trois quintefeuilles d’argent sur un champ d’azur.
[5] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 2347.
[6] Probablement un membre de la famille du Houlle, originaire de Merléac, donnée par Potier de Courcy (Nobiliaire et Armorial de Bretagne, t. II, p. 33), comme portant pour armes une croix engreslée d’argent sur champ d’azur.
[7] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 3788.
[8] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 2508.
[10] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 984.
[11] Nobiliaire et Armorial de Bretagne, tome II, p. 199.
[12] Héraldique médiévale bretonne..., fiche 2257.
[13] Héraldique médiévale bretonne..., fiche 1500.
[14] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 3034.
[15] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiches 2810 et 2811.
[16] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 3643.
[17] Cité par Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne, tome III, p. 236.
[18] Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne, tome III p. 236 et Armorial Général (d’Hozier, édit de 1696), premier registre de Saint-Brieuc, enr. 253 et second registre, enr. 195.
[19] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 3366.
[20] Héraldique médiévale bretonne..., fiche 3774.
[21] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 2589.
[22] Nobiliaire et armorial de Bretagne, tome II, p. 230
[23] 5e registre de Rennes, enregistrement n°373 et second registre de Nantes, enregistrement 153).
[24] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 1100.
[25] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 1673.
[26] Selon Don Morice, Mémoire pour servir de preuves à l’histoire de Bretagne, tome II. Voir Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 2040.
[27] Potier de Courcy donne Yves, des Launay de Coetmerret, de la paroisse de Plounévez-Lochrist, qui a été entendu dans l’enquête pour la canonisation de Charles de Blois en 1371. Il pourrait s’agir du même (Nobiliaire et Armorial de Bretagne, t.II p.163).
[28] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 3347.
[29] Parmi les nombreuses familles de Launay, Potier de Courcy (Nobiliaire et Armorial de Bretagne, t. II, p. 162) en recense une qui porte ces armes, et une autre qui porte d’argent à l’olivier de sinople chargé de fruits d’or, peut-être la même.
[30] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 2050.
[31] Martine Fabre, Héraldique médiévale bretonne..., fiche 1533.
[32] Voir le Nobiliaire et Armorial de Bretagne, tome III, page 226. Cette famille est originaire de Louannec, et se rencontre sous sa forme bretonne de Kernévez.
[33] M. Pastoureau, Le rôle d’armes....
[34] Voir sur Noblesse Bretonne.