Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Manoir de Crénan, Le Feuil, bâti par les familles Le Nepvou (XIVe s.) et Perrien (XVIIe s.).
Photo A. de la Pinsonnais (2008).

Goublaye (de la) - Preuves de noblesse (1770)

Vendredi 31 décembre 2010, texte saisi par Amaury de la Pinsonnais.

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Source

Arrêt de maintenue de noblesse de la maison de la Goublaye – J. de la Goublaye de Ménorval, 1897, p. 13-47.

Citer cet article

Arrêt de maintenue de noblesse de la maison de la Goublaye – J. de la Goublaye de Ménorval, 1897, p. 13-47, 2010, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 7 mars 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article157.
Goublaye (de la)
De gueules fretté d’argent, à une bande d’azur.

[p. 13]

Bureau : Monsieur de Labriffe, premier président.
Monsieur de la Noue, rapporteur.

Extrait des registres du Parlement

Entre Messire Félix-Bonaventure de la Goublaye, chevalier, sieur des Salles ; chef de nom et d’armes de la Goublaye, fils de Messire Jan de la Goublaye, sieur de Pontrouault, faisant tant pour lui, en privé nom, que pour noble et discret Messire Charles-Anne-Félix de la Goublaye, prestre, et pour Messire Félix-Jan-Joseph de la Goublaye, lieutenant au régiment de Forest, ses fils.

Messire Rodolphe-Emanuel de la Goublaye, sieur de Nantois, fils aisné, héritier principal et noble de Messire Toussaint-René de la Goublaye, sieur de Nantois, son père, lequel fut fils aisné et héritier principal et noble de Messire Jan-Baptiste-Gilles de la Goublaye, sieur de Créhen.

Messire Thomas-Marie-Bernard de la Goublaye, fils puisné dudit Toussaint-René de la Goublaye de Nantois, lesdits Rodolphe-Emanuel et Thomas-Marie-Bernard de la Goublaye, mineurs émancipés de justice et autorisés dudit sieur de la Goublaye des Salles, leur curateur ; Dame Janne-Jacquette Oren, veuve [p. 14] dudit Toussaint-René de la Goublaye de Nantois, mère et tutrice de Messire Emanuel-Toussaint-Joseph de la Goublaye et de Jan-Baptiste-Toussaint de la Goublaye, ses fils.

Messire Louis-Bernard de la Goublaye, sieur de la Ville-Tual, fils puisné dudit sieur de Créhen, faisant tant pour lui que pour Messire Victor de la Goublaye, son fils.

Dame Françoise-Magdelaine Boullé, veuve de Messire Yves-Jan-Baptiste de la Goublaye, sieur du Gage, mère et tutrice de Messire François-Victor de la Goublaye, sieur du Gage, son fils, héritier principal et noble dudit Yves-Jan-Baptiste de la Goublaye du Gage, lequel fut fils aisné, héritier principal et noble de Messire Pierre-Charles de la Goublaye, sieur du Gage.

Messire Louis-Bonnaventure de la Goublaye, sieur des Aulnais, fils et unique héritier de Messire Hillaire-Louis de la Goublaye, sieur des Aulnais, son père, fils puisné dudit Pierre-Charles de la Goublaye du Gage.

Messire François-Jan-Baptiste de la Goublaye, sieur de Bellenoë, lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, faisant tant pour lui que pour Messire Joseph-Marie-Jan-Baptiste de la Goublaye, son fils.

Messire Joseph-Emanuel de la Goublaye, sieur de la Ville-Bellanger, capitaine de cavalerie et aussi chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis ; Messire Thomas-Louis de la Goublaye, sieur du Perray, fils aisné et héritier principal et noble de Messire François de la Goublaye, sieur du Perray, son père, qui fut fils aisné et heritier principal et noble de Messire François-Charles de la Goublaye, sieur de Clos-Neuf, son père, faisant tant pour lui que pour Messire François-Louis de la Goublaye, son fils — les tous demandeurs en requête du sept aoust mil sept cens soixante-neuf, d’une part ;

Et Monsieur le Procureur général du Roi défendeur,

[p. 15] Et Messire Louis-Yves de la Goublaye, sieur des Vaux, et Messire Marc-Jan de la Goublaye, son frère puisné, intervenants et demandeurs en requête du sept avril mil sept cents soixante-dix.

Et mondit sieur le Procureur général du Roi et Monsieur le Procureur Sindic des Etats de cette province défendeurs ;

Et ledit Messire Félix-Bonnaventure de la Goublaye, chevalier, sieur des Salles, demandeur en requête du vingt-huit avril mil sept cent soixante-dix ;

Et mesdits sieur Procureur général du Roi et Procureur sindic des Etats, défendeurs d’autre part.

Vu par la Cour la Requete dudit jour sept aoust mil sept cents soixante-neuf, l’arrest intervenu sur icelle le huit desdits mois et an, par lequel la Cour ordonnoit que les suppliants mettroient leurs actes, titres et pièces par devers elle pour leur être contradictoirement avec le Procureur général du Roi, fait droit ainsi que de raison ; induction dudit Félix-Bonnaventure de la Goublaye et de tous ceux dénommés en laditte requête du sept aoust mil sept cens soixante-neuf, ladicte induction mise au greffe le onze desdits mois et an, par laquelle ils concluoient à ce qu’il plût à la Cour, en conséquence des arrêts rendus les onze septembre mil sept cents vingt-trois et vingt un février mil sept cent vingt-six par les Commissaires généraux députés par le Roi par arrêt de son Conseil et des titres y référés, lesdits Félix de la Goublaye des Salles, Charles-Anne-Félix de la Goublaye et Félix-Jan-Joseph de la Goublaye, ses fils, Rodolphe-Emmanuel de la Goublaye de Nantois, Thomas-Marie-Bernard de la Goublaye, Emmanuel-Toussaint-Joseph de la Goublaye et Jan-Baptiste-Toussaint de la Goublaye, ses frères, Louis-Bernard de la Goublaye de la Ville-Tual et Victor de la Goublaye, son fils, François-Victor de la Goublaye du Gage, Louis-Bonnaventure de la Goublaye des Aulnais, François-Jean-Baptiste de la Goublaye, sieur de Bellenoë, faisant tant pour lui que pour Messire Joseph-Marie-Jan-Baptiste de la Goublaye [p. 16] son fils, Messire Joseph-Emmanuel de la Goublaye de la Ville-Bellanger, Thomas-Louis de la Goublaye du Perray, François-Louis de la Goublaye, son fils, eux et leurs descendants et postérités nés et à naître en légitime mariage, seraient contradictoirement avec Monsieur le Procureur général du Roi et le Procureur sindic des Etats dont ils requeroient l’adhésion, maintenus dans leur qualité de nobles et d’escuyers d’ancienne extraction noble et aux droits d’entrée séance et voix délibérative aux Etats, il seroit ordonné qu’ils jouiraient des autres honneurs, privileges, exemptions et prérogatives dont jouissent les autres nobles et gentils hommes de la province, tant qu’ils vivraient noblement et ne feraient acte de dérogeance à noblesse, et défenses seraient faites à qui que ce fut de les y troubler et à cet effet il seroit ordonné que leurs noms seroient inscrits dans le catalogue des nobles de cette province. — la requête desdits Louis-Yves de la Goublaye, sieur des Vaux et Marc-Jan de la Goublaye, son frère puisné dudit jour sept avril mil sept cent soixante-dix, tendante à ce qu’il plût à la Cour, mander en icelle les procureurs des parties avec Monsieur le Procureur général du Roi pour eux ouis être décerné acte aux dits Louis-Yves et Marc-Jan de la Goublaye de leur intervention dans l’instance de noblesse pendante et indécise entre Monsieur le Procureur général du Roi et les sieurs des Salles, de Nantois, de la Ville-Tual, du Gage, de Bellenoë et du Perray.

Appointés au rapport de Monsieur de Menoray et de leur déclaration d’employer pour preuve de leur filiation dans les trois premiers degrés les arrêts rendus par les Commissaires généraux du Conseil les onze septembre mil sept cent vingt-trois et trois février mil sept cent vingt-six et autres pièces par eux produites [1], et dans les autres degrés les pièces ci-dessous reférées et faisant droit dans la présente intervention lesdits des Vaux et Marc-Jan de la Goublaye seroient [p. 17] jointement avec les sieurs des Salles, de Nantois, de la Ville-Tual, du Gage, de Bellenoë et du Perray et leurs descendants et postérités nés et à naître en légitime mariage, par le même arrest contradictoirement avec Monsieur le Procureur général du Roi et le Procureur sindic des Etats maintenus dans leur qualité de noble et d’écuyer d’ancienne extraction noble et aux droits d’avoir armes et écussons timbrés appartenant à leur famille qui sont de gueulle au freté d’argent avec une bande d’azur sur le tout et pour support deux léopards [2] et aux droits d’entrée, séance, et voix délibérative aux Etats, il seroit ordonné qu’ils jouiraient des autres honneurs, privilèges, exemptions et prérogatives dont jouissent les autres nobles et gentils hommes de la province tant qu’ils vivraient noblement et ne seroient acte de derogeance à noblesse et seroit ordonné que leurs noms seroient inscrits dans le catalogue des nobles de cette province ; arrest intervenu entre parties le neuf may mil sept cens soixante-dix, par lequel la Cour, après avoir oui Bureau procureur et Potier substitut du Procureur général du Roi, auroit décerné acte de l’intervention des parties de Bureau dans l’instance dont est question, en conséquence a déclaré commun avec elles l’arrest d’appointé du huit août mil sept cents soixante-neuf, ordonnoit que les parties mettraient leurs actes, titres et pièces par devers la Cour, pour icelles communiquées au Procureur [p. 18] sindic des Etats et au Procureur général du Roi, être au Conseil fait droit par un seul et même arrest ; la requête dudit sieur des Salles dudit jour vingt-huitième avril mil sept cents soixante-dix, tendante à ce qu’il plût à la Cour, passant outre au jugement du procès, ajuger audit sieur des Salles et aux autres parties les fins et conclusions par eux prises et faisant droit dans ladite requête, ledit sieur des Salles seroit maintenu dans la qualité de chevalier et chef des noms et armes de sa famille à l’effet de tout quoi il seroit ordonné que laditte requête seroit jointe et mise au sac, sur laquelle requête auroit été dit soit signiffiée et mise au sac par ordonnance de la Cour dudit jour vingt-huit avril mil sept cents soixante-dix ; arrêts rendus les onze septembre mil sept cents vingt-trois et vingt-un fevrier mil sept cents vingt-six par les Commissaires généraux du conseil, par lesquels Bernard de la Goublaye de Nantois, Jan de la Goublaye du Pontrouault, Pierre-Charles de la Goublaye du Gage, Jan-Baptiste-Gilles de la Goublaye de Créhen et François-Charles de la Goublaye de Closneuf sont maintenus dans la qualité de noble et d’écuyer d’ancienne extraction ; délibération des Etats de Bretagne du treize février mil sept cent soixante-neuf, par laquelle il est ordonné auxdits Thomas-Louis de la Goublaye du Perray, Félix-Bonnaventure de la Goublaye des Salles, François-Jan-Baptiste de la Goublaye et Joseph-Emmanuel de la Goublaye de se pourvoir au Parlement pour y obtenir un arrest contradictoire avec le Procureur général du Roi et le Procureur général sindic des Etats, qu’ils seroient tenus de présenter à la prochaine tenue.

Arbre Généalogique de la famille desdits sieurs de la Goublaye en tête duquel est l’écusson de leurs armes par lequel ledit de la Goublaye des Salles, chef de la branche aisnée, pour établir sa filiation articule pour premier degré [3] [p. 19] Gilles de la Goublaye [4], mentionné aux refformation de cette province pour la paroisse de Saint-Alban, évêché de Saint-Brieuc, dans les années mil quatre cents vingt-six et mil quatre cents vingt-sept ; pour second degré Ollivier de la Goublaye, fils dudit Gilles de la Goublaye ; pour troisième degré [5] [p. 20] Amaury [6] de la Goublaye de la Touche, fils dudit Ollivier de la Goublaye et d’Isabelle du Feu [7] son épouze ; pour quatrième degré Eustache [8] de la Goublaye de Bellenoë, fils aisné dudit Amaury de la Goublaye et de Coline de la Houssaye [9] ; pour cinquième degré Jan de la Goublaye du Cabot, fils aisné dudit Eustache de la Goublaye et d’Etiennette Jocet ; pour sixième degré Ollivier de la Goublaye du Tertre-Pépin, fils aisné dudit Jan de la Goublaye et de Jeanne Grimault ; pour septième degré Charles de la Goublaye du Tertre-Pépin, fils aisné dudit Ollivier de la Goublaye et de Marie Le Paige ; pour huitième degré Jan de la Goublaye du Pontrouault, fils dudit Charles de la Goublaye et de Marie Delpeuch ; pour neufvieme degré, Félix-Bonnaventure de la Goublaye des Salles [10], fils dudit [p. 21] Jan de la Goublaye et de Janne Bosquen ; pour dixième degré Charles-Anne-Félix [11] et Félix-Jan-Joseph de la Goublaye [12], fils dudit Félix-Bonnaventure de la Goublaye et de Catherine Ripénel.

Lesdits de la Goublaye de Nantois et de la Ville-Tual, premiers cadets de la branche aisnée, articulent dans leur filiation pour le huitième degré Jan-Baptiste-Gilles de la Goublaye de Créhen, fils puisné desdits Charles de la Goublaye et de Marie Delpeuch, sieur et dame du Tertre-Pépin ; pour neuvieme degré Toussaint-René de la Goublaye de Nantois, fils aisné dudit Jan-Baptiste-Gilles de la Goublaye et de Janne Hersart, et Louis-Bernard de la Goublaye de la Ville-Tual, leur fils puisné. Pour dixième degré, Rodolphe-Emanuel de la Goublaye de Nantois [13], fils aisné dudit Toussaint-René de la Goublaye et de [p. 22] Janne-Jacquette Oren, Thomas-Marie-Bernard de la Goublaye, Emanuel-Toussaint-Joseph [p. 23] de la Goublaye [14] et Jan-Baptiste-Toussaint de la Goublaye, leurs fils puisnés, et, au même degré, Victor de la Goublaye [15], fils dudit Louis-Bernard de la Goublaye de la Ville-Tual et d’Anne Le Noir, son épouze.

Lesdits de la Goublaye du Gage et des Aulnais, seconds cadets de la branche aisnée, articulent dans leur filiation, pour septième degré, Pierre de la Goublaye des Evais, fils puisné desdits Ollivier de la Goublaye et de Marie Le Paige, sieur et dame du Tertre-Pépin ; pour huitième degré Pierre-Charles de la Goublaye du Gage, fils aisné dudit Pierre de la Goublaye des Evais et de Louise Thébault ; pour neuvième degré Yves-Jan-Baptiste de la Goublaye du Gage, fils aisné dudit Pierre-Charles de la Goublaye et de Louise Profit, et Hillaire-Louis de la Goublaye des Aulnais, leur fils puisné ; pour dixième degré François-Victor de la Goublaye du Gage [16], fils aisné dudit Yves-Jan-Baptiste de la Goublaye et de Françoise-Magdelaine Boullé et dans le même degré Louis-Bonnaventure de la Goublaye des Aulnais [17], fils dudit Hillaire-Louis de la Goublaye et d’Angélique Rolland de Saint-Perran.

Lesdits de la Goublaye des Vaux, troisièmes cadets de la branche aisnée, articulent dans leur filiation pour sixième degré Gilles de la Goublaye du Cabot, fils puisné desdits Jan de la Goublaye et de Janne Grimault, sieur et dame du Cabot ; pour septième degré Jacques de la Goublaye des Isleaux, fils unique dudit Gilles de la Goublaye et Marie Gernote ; pour huitième degré Marc de [p. 24] la Goublaye des Vaux, fils dudit Jacques de la Goublaye et de Jacquemine Baudré ; pour neufvième degré Louis-Yves de la Goublaye des Vaux, fils aisné dudit Marc de la Goublaye et de Janne Gallais [18].

Lesdits de la Goublaye de Bellenoë et de la Ville-Bellanger, aisnés de la branche cadette, articulent dans leur filiation pour cinquième degré Gilles de la Goublaye de la Ville-Poinse, fils puisné d’Eustache de la Goublaye et d’Etiennette Jocet, sieur et dame de Bellenoë ; pour sixième degré Ollivier de la Goublaye de Lihernoël, fils aisné dudit Gilles de la Goublaye de la Ville-Poinse et de Julienne Robert ; pour septième degré Hillaire de la Goublaye du Plessis-Rabel [19], fils aisné dudit Ollivier de la Goublaye et de Gabrielle Bouan de. Chateaubourg ; pour huitième degré, Charles-François de la Goublaye de Bellenoë [20], fils dudit Hillaire de la Goublaye et d’Eléonore Bertho de la Cornillère ; pour neuvième degré François-Jan-Baptiste de la Goublaye de Bellenoë [21], fils aisné [p. 25] dudit Charles-François de la Goublaye et d’Hélène-Janne Guespin, et Joseph-Emanuel de la Goublaye de la Ville-Bellanger, leur fils puisné ; pour dixième degré Joseph-Marie-Jan-Baptiste de la Goublaye [22], fils aisné dudit François-Jan-Baptiste de la Goublaye et de Marie-Joseph de Quérengal.

[p. 26] Ledit de la Goublaye du Ferray, cadet de la branche cadette, articule dans sa filiation, pour sixième degré, Jacques de la Goublaye de Bellenoë, fils puisné dudit Gilles de la Goublaye et de Julienne Robert, sieur et dame de la Ville-Poinse. Pour septième degré, François-Charles de la Goublaye du Closneuf, fils dudit Jacques de la Goublaye et de Gillette de la Motte ; pour huitième degré, François-Louis de la Goublaye du Perray, fils aisné dudit François-Charles de la Goublaye et de Mathurine Halna ; pour neuvième degré, Thomas-Louis de la Goublaye du Perray, fils aisné dudit François-Louis de la Goublaye et de Margueritte Jouannin ; pour dixième degré, François-Louis de la Goublaye [23], [p. 27] fils dudit Thomas-Louis de la Goublaye et de Marie Bureau. La subjonction desdits de la Goublaye, demandeurs, mise au greffe le vingt-huit juin mil sept cents soixante-dix, par laquelle ils répètent les conclusions prises par l’induction du onze août mil sept cens soixante-neuf.

Sur le quatrième [24] degré de la filiation du sieur de la Goublaye des Salles, transaction passée le seize aoust mil cinq cents cinquante-sept au raport des notaires de Montafilant, entre demoiselle Guyonne de la Goublaye d’une part et Noble homme Eustache de la Goublaye, son frère aisné, héritier principal et Noble de Demoiselle Coline de la Houssaye, leur mère, sur l’instance lors pendante entre eux dans la jurisdiction de Montafilant au sujet de la demande y faite par laditte Guyonne audit Eustache, son frère, de levées d’une rente de [p. 28] douze quarts et demi de seigle lui accordés par lui aux fins d’une assignation qu’il lui en auroit faite sur ses biens, sur son droit de partage dans la succession noble de la ditte Coline de la Houssaye, ainsi et comme aisné noble est tenu asseoir à ses puisnés, du consentement d’Amaury de la Goublaye, leur père, par laquelle transaction ledit Eustache s’oblige de payer à la ditte Guyonne, sa sœur, la somme de quatre-vingts écus sols et la ditte Guyonne fait remise audit Eustache de laditte rente en considération de Jan de la Goublaye, son fileul, fils aisné dudit Eustache.

Sur le cinquième degré, transaction passée le quatre novembre mil cinq cents quatre-vingt-un devant les notaires de la Hunaudais entre noble Jan de la Goublaye, sieur du Cabot, d’une part, et Gilles de la Goublaye, sieur de la Ville-Poinse, son frère puisné d’autre part, par laquelle, sur ce que ledit Gilles de la Goublaye, demandoit ses portions et rapports audit Jan de la Goublaye comme fils aisné et heritier principal et noble de défunt noble homme Eustache de la Goublaye, et comme démissionnaire de noble homme Amaury de la Goublaye, son grand-père et sur ce qu’il soutenoit devoir avoir partage au tout, au noble comme au noble et au partable comme au partable, de la manière que noble homme est tenu de faire à ses puisnés, les parties demeurèrent d’accord que ledit Jan aisné payeroit audit Gilles son frère puisné pour toutes ses prétentions la somme de quatre cents livres.

Sur le sixième degré, un extrait baptistaire d’Olivier de la Goublaye, fils de Jehan de la Goublaye et de Jehanne Grimault, du sept février mil cinq cents quatre-vingt trois ; autre extrait baptistaire de Jan de la Goublaye, fils noble autre Jan et Janne Grimault du vingt-trois mars mil cinq cents quatre-vingt-quatorze, lesdits deux extraits tirés sur les registres de baptême de la paroisse de Saint-Alban, évêché de Saint-Brieuc ; une sentence rendue le dix mars mil six cents dix-huit dans la jurisdiction de Lamballe entre noble homme Ollivier de [p. 29] la Goublaye, sieur du Tertre, héritier principal et noble par bénéfice d’inventaire d’autre noble homme Jan de la Goublaye et les créanciers de laditte succession ;
Un contrat de mariage passé le vingt-huit aoust mil six cents trente-six devant les notaires royaux de Saint-Brieuc entre noble homme Ollivier de la Goublaye sieur du Tertre et du Cabot, de la paroisse de Saint-Alban, et demoiselle Marie Le Paige, dame de la Villeneuve ; certificat donné le vingt-septième novembre mil sept cents soixante-neuf, par Missire Joseph Morvan, curé de la treve de Saint-Gildas du Chauvau, paroisse du Vieux-Bourg-Quintin, évêché de Quimpert, d’avoir cherché les anciens registres de cette treve pour les années mil six cents trente-six, mil six cents trente-sept et mil six cents trente-huit de n’en avoir trouvé aucun desdites années, et qu’il lui étoit impossible de délivrer l’extrait des épousailles d’Ollivier de la Goublaye, sieur du Tertre-Pépin et dame Marie Le Paige, lors domiciliaire de cette trève. Transaction passée le quatre décembre mil six cents quarante-cinq [25] devant les notaires de la Hunaudaye entre noble homme Gilles de la Goublaye, sieur du Cabot et noble homme Olivier de la Goublaye, sieur du Tertre, son frère aisné et demoiselle Marie Le Paige sa compagne, au sujet des levées du droit de partage dû audit Gilles, tant au noble qu’au partable dans les successions de nobles gens Jan de la Goublaye et damoiselle Janne Grimault ses père et mère, par laquelle transaction les parties traitèrent pour une somme de cent quinze livres que ledit Ollivier de la Goublaye paya audit Gilles, son frère.
Sur le septième degré, un extrait baptistaire de noble homme Charles de la Goublaye, fils de noble gens Ollivier de la Goublaye et demoiselle Marie Le Paige, sieur et dame du Tertre-Pépin, du huit septembre mil sept cents trente huit [26], [p. 30] tirés des registres de la paroisse de Saint-Alban. Extrait des épouzailles d’Ecuyer Charles de la Goublaye, sieur du Tertre-Pépin, de la paroisse de Saint-Alban et demoisellle Marie Delpeuch, dame du Pré de Châtelaudren, du vingt-six septembre mil six cents soixante-deux, tirés des registres de la paroisse de Châtelaudren.

Une transaction passée le vingt-quatrième juillet mil six cents soixante-sept, devant les notaires de la Hunaudaye, entre Ecuyer Charles de la Goublaye, sieur du Tertre et écuyer Pierre de la Goublaye, sieur des Evais, son frère puisné sur Tinstance d’entr’eux au sujet du partage au noble comme au noble, et au partable comme au partable des successions de nobles gens Ollivier de la Goublaye et damoiselle Marie Le Paige, sieur et dame du Tertre-Pépin, par laquelle transaction ledit sieur du Tertre, pour demeurer quitte dudit partage, transporte au sieur des Evais certains héritages y dénommés.

Sur le huitième degré, extrait baptistaire de Jan de la Goublaye, fils de noble homme Charles de la Goublaye et de demoiselle Marie Delpeuch, sieur et dame du Tertre-Pépin, du seize mars mil six cents soixante-neuf, tirés des registres de la paroisse de Saint-Alban. Transaction passée le six avril mil six cents quatre-vingt treize au rapport des notaires de bien assis, entre écuyer Bernard de la Goublaye, sieur de Nantois, fils aisné, héritier principal et noble d’Ecuyer Charles de la Goublaye, sieur du Tertre-Pépin, Jan de la Goublaye, sieur de Pontrouault et Jan-Baptiste-Gilles de la Goublaye, sieur de Créhen d’une part et écuyer Pierre-Charles de la Goublaye, sieur du Gage d’autre part sur une assignation donnée à requête dudit de la Goublaye du Gage, tant afin de se faire remettre les titres au soutien des rentes cédées audit feu sieur des Evais par le sieur du Tertre, par acte du vingt-quatre juillet mil six cents soixante-sept, que pour le rapport de sa portion de sommes touchées par lesdits de la Goublaye de Nantois, du Pontrouault et de Créhen, dépendantes de la succession d’Ollivier de la Goublaye, sieur du Tertre, auteur commun des parties, par laquelle transaction le sieur de Nantois [p. 31] aurait remis audit de la Goublaye du Gage lesdits titres et quant au rapport les parties se seroient accordées à la somme de quatre cens cinquante livres, dont ledit de la Goublaye de Nantois auroit payé trois cents livres pour ses deux tiers, et lesdits sieurs de Pontrouault et de Créhen se seroient obligés de payer cent cinquante livres pour l’autre tiers. Un certificat du marquis de Reffuge, capitaine d’une compagnie de gentilshommes du huit juillet mil six cents quatre-vingt-treize que le sieur de la Goublaye du Pontrouault est cadet dans sa compagnie depuis dix jours. Un extrait des épousailles de noble homme Jan de la Goublaye, sieur du Pontrouault et de damoiselle Janne Bosquen, dame des Salles, du quatorze février mil six cents quatre-vingt-dix-neuf, tirés sur les registres de la paroisse de Hénansal, évesché de Saint-Brieuc.

Sur le neufvième degré, un extrait baptistaire de Félix Bonaventure, fils d’écuyer Jan de la Goublaye et de damoiselle Janne Bosquen, son épouze, sieur et dame du Pontrouault, du vingt-deux avril mil sept cents neuf, tiré sur les registres de la paroisse de Planguenoual, évêché de Saint-Brieuc. Sentence des Reguaires de Saint-Brieuc, du dix-huitième juillet mil sept cent vingt-cinq, par laquelle écuyers André-Bernard, Félix-Bonnaventure et demoiselle Janne-Angélique de la Goublaye, frères et sœurs, enfans d’écuyer Jan de la Goublaye, sieur du Pontrouault, et de dame Janne Bosquen, leur père et mère auroient été licenciés à jouir et disposer de leurs meubles et levées de leurs immeubles sur les consentements de leurs parents, entr’autres d’écuyers Bernard de la Goublaye, sieur de Nantois, Jan-Baptiste-Gilles de la Goublaye, sieur de Créhen, frères germains dudit de la Goublaye du Pontrouault, d’ecuyer Pierre de la Goublaye, sieur du Gage, son cousin germain et d’écuyer François-Louis de la Goublaye sieur du Perray, son cousin au quart degré. Un acte passé le vingt-sixième septembre mil sept cents trente deux, par devant les notaires royaux de Saint-Brieuc, par lequel écuyer André-Bernard de la Goublaye, sieur du Prédéro, fils aisné, héritier principal et [p. 32] noble d’écuyer Jan de la Goublaye, sieur du Pontrouault et encore héritier principal et noble d’écuyer Bernard de la Goublaye, sieur de Nantois, se seroit démis de tous ses droits auxdites deux successions, au profit d’écuyer Félix-Bonaventure de la Goublaye son frère, aux conditions d’asseoir son douaire à dame Janne Bosquen, dame du Pontrouault, leur mère commune et de traiter de son partage avec demoiselle Janne-Angélique de la Goublaye, demoiselle du Pontrouault, leur sœur. Un extrait des épousailles d’écuyer Félix-Bonaventure de la Goublay, sieur des Salles, fils d’écuyer Jan de la Goublaye et de dame Janne Bosquen, sieur et dame de Pontrouault, et demoiselle Catherine Ripenel, tiré sur les registres de la paroisse de Cardroc, évêché de Saint-Malo. Arrest de la Cour rendu le cinq février mil sept cents quarante-huit entre dame Janne Bosquen, veuve d’écuyer Jan de la Goublaye, sieur de Pontrouault, demoiselle Janne-Angélique-Françoise de la Goublaye du Pontrouault, appelantes d’appointement et sentence de jonction de la juridiction de Lamballe du vingt-huit janvier mil sept cents quarante-quatre, écuyer Félix-Bonaventure de la Goublaye intimé et de sa part appelant et écuyer André-Besnard de la Goublaye intimé, par lequel la Cour aurait mis lesdites appellations et ce, corrigeant et réformant, auroit ordonné que ledit de la Goublaye du Prédero seroit dès à présent une assiette de douaire à la ditte Bosquen et une désignation de partage auxdits Félix-Bonnaventure et Janne-Angélique-Françoise de la Goublaye, sans y comprendre cependant quant à présent la métairie de la vallée Denis. Deux exploits d’audience de la jurisdiction de Moncontour des vingt-cinq octobre et vingt-six décembre mil sept cent cinquante-un entre Messire Félix-Bonnaventure de la Goublaye, chevalier, sieur des Salles, demandeur et écuyer Jean-Baptiste de la Goublaye, sieur du Gage et ses frères et sœurs ; contrat de mariage passé le 16 aoust mil sept cents soixante-trois, devant les notaires de Matignon, entre écuyer Jan-Jules-Joseph de Chateaubriand de la Guérande et demoiselle Marie-Reine de la Goublaye, fille majeure de feu écuyer André-Bernard de la Goublaye et de feue dame Renée-Françoise-Agnès-Eulalie Visdelou, dame [p. 33] de Prédéro. Compromis du vingt-six avril mil sept cents soixante-quatre, fait entre Messire Jean-Joseph de Châteaubriand et dame Eulalie-Reine de la Goublaye son épouze, fille et unique héritière de Messire André-Bernard de la Goublaye, sieur du Prédéro et Messire Félix Bonnaventure de la Goublaye, sieur des Salles, tant en privé nom que faisant le fait valable pour demoiselle Janne-Angélique-Françoise de la Goublaye du Pontrouault, sa sœur pour parvenir au réglement du partage de la succession directe du sieur du Pontrouault, père commun et de la succession collaterale du feu sieur de Nantois oncle commun ; certificat du greffier des Etats de Bretagne du six aoust mil sept cent soixante-neuf, qui prouve que Félix-Bonnaventure de la Goublaye est employé dans l’Etat des vingt anciens gentils-hommes, qui suivant l’ancienneté de leurs inscriptions devoient recevoir la gratification de deux cents livres chaque, en la tenue des Etats assemblés à Rennes en l’année mil sept cent soixante-six.

Sur le dixième degré, un extrait baptistaire de Charles-Anne-Félix, fils d’écuyer Félix-Bonnaventure de la Goublaye, sieur des Salles et de dame Catherine Ripenel, son épouze du dix-neuf février mil sept cents quarante-quatre. Autre extrait de baptême de Félix-Jean-Joseph de la Goublaye, fils desdits Félix Bonnaventure et dame Catherine Ripenel, ses père et mère du vingt-cinq juillet mil sept cents quarante-six, lesdits deux extraits tirés sur les registres de baptème de la paroisse de Saint-Germain de Rennes.
Sur la filiation des sieurs de Nantois et de la Ville-Tual, certificat donné le septième décembre mil sept cents vingt-trois par Claude L’Hotelier, recteur de Saint-Alban, par lequel on voit qu’écuyer Jan-Baptiste-Gilles de la Goublaye, sieur de Crehen et de Nantois, étoit fils d’autre écuyer Charles de la Goublaye et de dame Marie Delpeuch, sieur et dame du Tertre-Pépin, mais qu’ayant à sa prière vû et lû les registres de baptème de sa paroisse où est située la maison du Tertre-Pépin, depuis plus de soixante ans il ne se seroit point trouvé inséré sur [p. 34] lesdits registres ; arrest rendu le vingt-deuxième février mil sept cents vingt-cinq par les commissaires généraux du conseil par lequel, avant faire droit sur la demande dudit Jan-Baptiste-Gilles de la Goublaye à ce que l’arrest du onze septembre mil sept cents vingt-trois fut déclaré commun avec lui, il auroit été ordonné que dans trois mois il seroit tenu de justifier plus amplement du tems de sa naissance, à faute de quoi il seroit passé outre au jugement de l’instance sur les pièces qui se trouveraient produites. Requête présentée le six juin mil sept cents vingt-cinq aux juges royaux de Saint-Brieuc par Jan-Baptiste de la Goublaye, ecuyer, sieur de Crehen, tendante à ce qu’il leur plut se transporter au presbitère de la paroisse de Saint-Alban pour compulser les registres de baptême de laditte paroisse depuis l’année mil six cents soixante-neuf jusqu’en mil six cents quatre-vingt-dix, tems de la mort du feu sieur du Tertre-Pépin et vérifier sur iceux si l’extrait baptistaire du suppliant y est employé, comme aussi lui permettre de faire assigner devant eux, habitants de la paroisse de Saint-Alban, pour déposer sur sa naissance et son âge ; laquelle requête auroit été répondue par l’alloué de Saint-Brieuc, d’une ordonnance qu’il seroit par lui descendu et d’un permis d’assigner témoins ; assignations à témoins données le neuf juin mil sept cents ving-cinq à requête dudit de la Goublaye de Créhen ; procès-verbal de vérification faite le onzième juin par l’alloué de la jurisdiction royalle de Saint-Brieuc des registres de baptêmes de la paroisse de Saint-Alban depuis le commencement de l’année mil six cents soixante-neuf jusqu’en l’année mil six cents quatre-vingt-dix ; cahier d’enquête faite le lendemain douze juin devant l’alloué de laditte jurisdiction en excécution de son ordonnance du six juin.
Sur le neufvieme degré. Extrait baptistaire de Toussaint-René de la Goublaye, fils de noble homme Jan-Baptiste-Gilles de la Goublaye, sieur de Créhen, et de dame Janne Hersart, son épouze, du sept décembre mil six cents quatre-vingt-dix-huit, tiré des registres de baptême de la paroisse de Pléneuf, évêché de [p. 35] Saint-Brieuc. Contrat de mariage passé le dix-huit février mil sept cents trente-cinq devant les notaires royaux de Rennes entre écuyer Toussaint de la Goublaye, sieur de Nantois, autorisé nonobstant sa majorité d’écuyer Jan-Baptiste de la Goublaye, sieur de Crehen, son père, et demoiselle Jacquette Oren de la Ville-Martin. Extrait des épouzailles du dit écuyer Toussaint-René de la Goublaye, sieur de Nantois, de la paroisse de Pléneuf, et laditte demoiselle Janne-Jacquette Oren de la Ville-Martin, en présence d’écuyer Jan-Baptiste-Gilles de la Goublaye, sieur de Créhen, père dudit de la Goublaye de Nantois, du vingt février mil sept cens trente-cinq, tiré sur les registres de la paroisse de Saint-Aubin de Rennes. Extrait baptistaire de Louis-Bernard de la Goublaye, fils de noble homme Jan-Baptiste-Gilles de la Goublaye, sieur de Crehen, et de dame Janne Hersart, son épouze, du dix-huitième octobre mil sept cents un, tiré sur les registres de baptême de la paroisse de Pléneuf ; extrait des épousailles d’écuyer Louis-Bernard de la Goublaye, chevalier, sieur de la Ville-Tual, fils d’écuyer Jan-Baptiste de La Goublaye et de Janne Hersart, sieur et dame de Créhen, et demoiselle Anne Le Noir de Kerglas, du vingt-cinq juin mil sept cents quarante-deux tiré sur les registres de la paroisse de Belle-Isle-en-Terre.

Sur le dixième degré, un extrait baptistaire de Rodolphe-Emanuel, fils de Messire Toussaint-René de la Goublaye et de dame Janne-Jacquette Oren, du seize juin mil sept cents quarante-sept. Extrait des premières cérémonies de baptème fait à un fils de Messire Toussaint-René de la Goublaye, sieur de Nantois, et de dame Janne-Jacquette Oren de la Ville-Martin, son épouze, né le dix et ondoyé le onze octobre mil sept cents quarante-huit, les deux derniers extraits tirés sur les registres de baptème de Saint-Etienne de Rennes. Extrait d’un supplément de cérémonie et impositions des noms de Thomas-Marie-Bernard, fils de Messire Toussaint-René de la Goublaye, sieur de Nantois, et de dame Janne-Jacquette Oren de la Ville-Martin, du quatorze septembre mil sept cens soixante-quatre, [p. 36] tiré des registres de l’église paroissialle et cathedrale de Saint-Malo ; extrait baptistaire d’Emanuel-Toussaint-Joseph, fils de Messire Toussaint-René de la Goublaye et de dame Janne-Jacquette Oren, sieur et dame de Nantois, du dix-neuf mars mil sept cent cinquante-cinq ; autre extrait baptistaire de Jan-Baptiste-Toussaint, fils dudit Toussaint de la Goublaye de Nantois et de dame Jacquette Oren, son épouze, du dix-neuf juin mil sept cents cinquante-huit ; lesdits deux derniers extraits tirés sur les registres de baptême de la paroisse de Pléneuf ; autre extrait baptistaire d’écuyer Victor de la Goublaye, fils de Messire Louis-Bernard de la Goublaye et de dame Anne Le Noir, son épouze, sieur et dame de la Ville-Tual, du douzième septembre mil sept cents quarante-quatre, tiré sur les registres de baptême de la paroisse de Belle-Isle-en-Terre.

Sur le septième degré de la filiation du sieur du Gage et des Aulnais, un extrait baptistaire de noble homme Pierre de la Goublaye, fils de nobles gens Ollivier de la Goublaye et demoiselle Marie Le Paige, sieur et dame du Tertre-Pépin, du huit octobre mil six cents trente-neuf tiré sur les registres de baptême de la paroisse de Saint-Alban ; extrait des épouzailles de noble homme Pierre de la Goublaye, sieur des Evais, de la paroisse de Saint-Alban, et demoiselle Louise Thébault, dame de Langle, de la ville de Lamballe, en présence de noble homme Charles de la Goublaye, sieur du Tertre-Pépin, frère aisné dudit sieur des Evais, du dix-huitième septembre mil six cents soixante-dix tirés des registres des paroisses de Lamballe.

Sur le huitième degré, extrait baptistaire de noble Pierre-Charles de la Goublaye, fils d’autre noble homme Pierre de la Goublaye et damoiselle Louise Thébault, du dix-huit may mil six cents soixante-treize tiré sur les registres de la paroisse de Hénansal. Acte passé le huit avril mil six cents quatre-vingt-treize devant les notaires de la Touche-Trébry, entre écuyer Pierre-Charles de la Goublaye, sieur du Gage, fils aisné, héritier principal et noble d’écuyer, Pierre de la Goublaye, [p. 37] sieur des Evais, et damoiselle Claude de la Goublaye des Evais, sœur dudit sieur du Gage, par lequel acte et transaction sur l’action en demande de partage au noble comme au noble et au partable comme au partable, ledit de la Goublaye du Gage auroit désigné à la ditte de la Goublaye des Evais, sa sœur, pour son droit de partage dans la succession dudit de la Goublaye des Evais, père commun les héritages y référés ; extrait des épouzailles de Pierre de la Goublaye, sieur du Gage, de la paroisse de Trédaniel, et de damoiselle Louise-Anne Profit, de Saint-Brieuc du huitième octobre mil sept cent deux, tiré des registres de mariage de la paroisse de Saint-Michel de Saint-Brieuc.

Sur le neufvieme degré, extrait baptistaire d’Yves-Jan-Baptiste, fils de noble homme Pierre de la Goublaye, sieur du Gage, et demoiselle Louise Profit, dame du Gage, du trois aout mil sept cents quatre, tiré des registres de baptême de la paroisse de Saint-Michel de Saint-Brieuc ; extrait des épouzailles d’écuyer Yves-Jan-Baptiste de la Goublaye, sieur du Bois-Hignorel, de la paroisse de Trédaniel, et demoiselle Françoise Boullé des Métairies, de la paroisse de Bréhan, du neuf janvier mil sept cents quarante-trois, tiré des registres de la paroisse de Bréhand-Moncontour, évêché de Saint-Brieuc ; extrait baptistaire de Hillaire-Louis, fils de noble homme Pierre de la Goublaye, sieur du Gage, et de demoiselle Louise-Janne Profit, dame du Gage, du trois novembre mil sept cents quatorze, tiré sur les registres de baptême de la paroisse de Trédaniel ; un extrait des épouzailles de messire Hillaire-Louis de la Goublaye, sieur des Aulnais et du Gage, de Trédaniel, et demoiselle Angélique Rolland, dame de Saint-Perran, de la paroisse du Gueheno, du vingt-neuf may mil sept cents trente-sept, tiré des registres de laditte paroisse de Guéheno, évesché de Vannes ; procès-verbal de prisage fait le premier décembre mil sept cents quarante-sept, en exécution de sentence de Moncontour des biens propres et d’acquêts dépendants de la succession d’écuyer Pierre-Charles de la Goublaye, sieur du Gage, entre écuyer Jan-Baptiste de la [p. 38] Goublaye, sieur du Boishignorel, fils aisné héritier principal et noble dudit sieur du Gage, dame Louise Profit, tant en privé nom que comme veuve communière et donataire dudit de la Goublaye du Gage et tutrice de ses enfans mineurs, Hillaire de la Goublaye et autres enfans dudit Pierre de la Goublaye du Gage, ledit prisage fait par écuyer Jan Bertelot de Lavillesion, écuyer Gilles Le Mouenne de la Rivière et écuyer Louis Le Veneur de la Ville-Chapron, priseurs nobles ; arrest de la Cour du seize janvier mil sept cents quarante-neuf par lequel il auroit été permis à écuyer Jan-Baptiste de la Goublaye, sieur du Boishignorel, fils aisné héritier principal et noble de feu écuyer Pierre-Charles de la Goublaye du Gage, de faire lors, dès à présent et par provision expulser Pierre et Françoise de la Goublaye de la maison principale du Chaucheix.

Sur le dixième degré, un extrait baptistaire d’écuyer François-Victor, fils d’écuyer Yves-Jan-Baptiste de la Goublaye, sieur du Gage et de dame Françoise-Magdelaine Boullé, son épouze, du treize octobre mil sept cents cinquante, tiré des registres de baptême de la paroisse de Trédaniel. Extrait baptistaire de Louis-Bonnaventure de la Goublaye, fils d’écuyer Hillaire-Louis de la Goublaye des Aulnais et de demoiselle Angélique-Renée Rolland de Saint-Perran, ses père et mère, du dix-septième avril mil sept cents trente-huit, tiré sur les registres de baptême de la paroisse de Guehenno.

Sur le sixième degré de la famille des sieurs des Vaux, un extrait baptistaire de Gilles de la Goublaye, fils Jan et Janne Grimault, ses père et mère, du dix-neufvième janvier mil six cents un ; extrait des épouzailles de noble homme Gilles de la Goublaye, sieur du Cabot, et Marie Gernote du premier février mil six cents trente-trois.

Sur le septième degré, extrait baptistaire de Jacques de la Goublaye, fils de Gilles et Marie Gernot, du cinq février mil six cents trente-sept ; extrait des [p. 39] épouzailles de noble homme Jacques de la Goublaye, sieur des Isleaux, et damoiselle Jacquemine Baudré, dame de la Vigne, du trente juin mil six cents soixante-sept.

Sur le huitième degré, extrait baptistaire de Marc de la Goublaye, fils de nobles gens Jacques de la Goublaye et damoiselle Jacquemine Baudré, sa compagne, du onze janvier mil six cents soixante-quatorze, lesdits extraits ci-dessus signés au délivrement F. Denis, recteur de Saint-Alban ; contrat de mariage rapporté le treize décembre mil sept cents quatorze par les notaires de Limouëllan, entre écuyer Marc de la Goublaye, sieur des Vaux, fils de feu écuyer Jacques de la Goublaye et de dame Jacquemine Baudré, sieur et dame des Isleaux, ses père et mère, et demoiselle Janne Gallais, dame du Tertre. Extrait des épouzailles de noble homme Marc de la Goublaye, sieur des Vaux, de la paroisse de Pommeret, et demoiselle Janne Le Gallais, de la paroisse de Hillion, du huit février mil sept cents quinze, signé au délivrement René-Julien Poret, recteur de Hillion. Acte passé le vingt-un mars mil sept cents quarante-cinq devant les notaires de la Hunaudaye entre demoiselle Marie-Laurence de la Goublaye de la Ville-Mainguy, héritière principale et noble de Messire René de la Goublaye, prestre, lequel étoit fils aisné et heritier principal et noble d’écuyer Jacques de la Goublaye et Jacquemine Baudré, sieur et dame des Isleaux, et ledit Marc de la Goublaye des Vaux, en partie héritier desdits sieur et dame des Isleaux, ses père et mère, et dudit René de la Goublaye, prestre, son frère aisné, par lequel acte il se seroit fait entre laditte Marie-Laurence de la Goublaye de la Ville-Mainguy et ledit Marc de la Goublaye des Vaux, partage au noble comme au noble et au partable comme au partable tant de la succession directe dudit Jacques de la Goublaye des Isleaux que de la succession collatérale de René de la Goublaye, prestre.

Sur le neufvieme degré, extrait baptistaire de Louis-Yves, fils d’écuyer Yves de la Goublaye et de demoiselle Janne Gallais, son épouze, sieur et dame des [p. 40] Vaux, du vingt-cinq aoust mil sept cents dix-neuf ; extrait baptistaire de Marc-Jan de la Goublaye, fils d’écuyer Marc de la Goublaye et de dame Janne Le Galais, son épouze, sieur et dame des Vaux, du vingt-trois novembre mil sept cens vingt-trois, lesdits deux extraits tirés sur les registres de baptême de la paroisse de Pommeré, évesché de Saint-Brieuc.

Sur le cinquième degré de la filiation des sieurs de Bellenoe et de la Ville-Bellanger, sentence rendue le huit juin mil six cents douze dans la jurisdiction du Guémadeuc, à la poursuite de demoiselle Julienne Robert, tutrice et garde de nobles gens Ollivier et Jacques de la Goublaye, ses enfans, issus de son mariage avec défunt noble homme Gilles de la Goublaye, sieur de la Ville-Poinse, par laquelle sentence il auroit été nommé un curateur auxdits enfans sur les avis des parents au nombre desquels furent noble homme Jan de la Goublaye, sieur du Cabot, qui dit être frère du père des mineurs, de noble homme Ollivier de la Goublaye, sieur du Tertre, qui dit être leur cousin-germain du côté paternel ; transaction passée le six janvier mil six cens dix-sept entre Jacques Duault, doyen d’Aubigné et recteur de Sains d’une part, et demoiselle Julienne Robert, veuve d’écuyer Gilles de la Goublaye, sieur de la Ville-Poinse, en privé nom et comme tutrice de leurs enfans.

Sur le sixième degré, certificat donné le quatorze décembre mil sept cent soixante-neuf par E. Baudouard, recteur de Hénansal, par lequel il auroit déclaré avoir exactement cherché tous les anciens registres de cette paroisse et n’en avoir trouvé aucuns depuis mil cinq cents quatre-vingt-douze jusqu’en mil cinq cents quatre-vingt-dix-huit sans en savoir la cause et en conséquence ne pouvoir délivrer l’extrait de baptême d’Ollivier de la Goublaye fils de Gilles de la Goublaye et de Julienne Robert sieur et dame de la Ville-Poinse qui se doit trouver sur les registres de laditte paroisse dans l’une de ces années. Extrait des épouzailles d’Ecuyer Ollivier de la Goublaye sieur de Lihernoël et Noble demoiselle Gabrielle [p. 41] Bouan dame de Chateaubourg du six may mil six cents quarante un, signé au délivrement Ermenier recteur de Dourdin, évêché de Rennes, Prisage fait le dix-neuf septembre mil six cents cinquante-trois en exécution de sentences du chemin chaussé, des biens tant de la succession de demoiselle Julienne Robert que des acquêts qu’auroient fait pendant leur société Nobles gens Ollivier de la Goublaye sieur de Lihernoël et Jacques de la Goublaye sieur de Bellestre son frère, enfans et heritiers de laditte Robert leur mère, fait entre Noble homme Jean Dutertre curateur particulier des enfans mineurs dudit feu sieur de Lihernoël et de demoiselle Gabrielle Bouan son épouze et ledit sieur de Bellestre, lequel partage auroit été fait par Ecuyer Claude Le Borgne du Bignon, Toussaint Gaudin de Launay et Nicolas Poullain, priseurs nobles.

Sur le septième degré, extrait d’Epouzailles de Noble homme Hillaire de la Goublaye sieur du Plessix et damoiselle Eleonore Bertho dame de la Forrière du vingt-un novembre mil six cents soixante-treize, ledit extrait signé au délivrement V. Macé recteur de Saint-Martin de Lamballe.
Sur le huitième degré, extrait baptistaire de Noble homme Charles-François de la Goublaye, fils de Nobles gens Hillaire de la Goublaye et demoiselle Eléonore Bertho sieur et dame du Plessix du vingt-neuf novembre mil six cents quatre-vingt, signé au délivrement E. Baudouard recteur de Hénansal. Extrait des épousailles d’Ecuyer Charles-François de la Goublaye sieur de Bellenoë et demoiselle Janne Guespin de la Hamonnays du vingt-un octobre mil sept cents neuf, signé au délivrement Mongodin recteur de Saint-Aubin de Rennes. Acte passé le douze aout mil sept cents vingt-un devant les notaires de Lamballe entre Ecuyer Claude de la Goublaye sieur du Plessix héritier principal et Noble d’Ecuyer Hillaire de la Goublaye sieur du Plessix-Rabel et de Dame Eléonore Bertho son épouze, ses père et mère, Ecuyer Charles-François de la Goublaye sieur de Bellenoë et autres tous frères et sœurs puisnés dudit Claude de la Goublaye et aussi enfans [p. 42] desdits Hillaire de la Goublaye et d’Eléonore Bertho, Nobles gens Louis-Gilles Goudrel sieur de la Courbrie et Claude Goudrel sieur de Beaurepère, enfans et heritiers de Noble homme Allain Goudrel et de dame Anne-Cristophlette de la Goublaye sieur et dame de Beaurepère, lesdits Hillaire et Cristophlette frère et sœur enfans et héritiers de feu Ecuyer Ollivier de la Goublaye sieur de Lihernoël et de dame Gabrielle Bouan son épouze, par lequel acte, pour terminer les causes, instances, procès et pretentions qui ont été et qui étoient entr’eux au Parlemens et dans plusieurs jurisdictions tant au sujet de la vente faite par lesdits sieur et dame de Beaurepère de partie du Plessix Rabel les droits de partage, rapports procomptes de levées, attouchements, abats de bois, demolitions, mises, receptes, payement de dettes, credits et subrogations en iceux tant au sujet des successions desdits Ollivier de la Goublaye et Gabrielle Bouan sieur et dame de Lihernoël, que de la succession d’Ecuyer Gilles de la Goublaye et de demoiselle Julienne Robert son épouze, sieur et dame de la Ville Poinse, père et mère dudit Ollivier de la Goublaye de Lihernoël auteur commun des parties, tout quoi étoit pendant et n’avoit pu être terminé à cause des saisies, procès avec plusieurs au sujet de toutes lesdittes successions, les minorités arrivées et le peu de valeur des biens d’icelles successions, pour tout quoi fixer et terminer il auroit été convenû que chacune des parties se contenterait des jouissances dont elle étoit en possession et que lesdits Goudrel auroient payé aux dits de la Goublaye la somme de trois cents livres au moyen de quoi ils se seroient quittés respectivement de toutes affaires passées, exprimées ou non exprimées sans reservation.

Sur le neufvieme degré, extrait baptistaire de François-Jan-Baptiste fils de Messire Charles-François de la Goublaye et de Dame Hélène-Janne Guespin sieur et dame de Bellenoë du vingt-deux juin mil sept cents seize, signé au délivrement J. Ruello recteur de Lamballe ; Extrait des épouzailles de Messire François-Jan-Baptiste de la Goublaye sieur de Bellenoë capitaine de cavalerie au regiment de Crussol fils [p. 43] de Messire Charles-François de la Goublaye et de Dame Helene-Janne Guespin et demoiselle Marie-Joseph Quérangal de la Ville Hery du dix-huit janvier mil sept cents cinquante-deux, ledit extrait signé au delivré Expilly, recteur de Saint-Martin de Morlaix ; Extrait baptistaire de Joseph-Emanuel fils d’Ecuyer Charles-François de la Goublaye sieur de Bellenoë et de dame Helene Guespin, son épouze du vingt-huit mars mil sept cents dix-huit signé au delivré J. Salmon, recteur des paroisses de Notre-Dame et Saint-Jean de Lamballe ; Prisage, désignation et partage des biens Nobles et roturiers, propres et acquêts, dépendants des successions directes de Messire Charles-François de la Goublaye et de Dame Helene-Janne Guespin sieur et dame de Bellenoë fait le trente unieme janvier mil sept cents soixante-deux par Messire François-Aimé Le Normand sieur de Lourmel, Messire Marie-Antoine de Bedée chevalier sieur de la Bouetardaye et Messire Jan-Baptiste-Joseph Rouxel chevalier sieur de Lescouet priseurs Nobles entre Messire François-Jan-Baptiste de la Goublaye sieur de Bellenoë capitaine au régiment de cavalerie d’Orléans, chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint Louis fils aisné héritier principal et Noble desdits sieur et dame de Bellenoë et collatéral de demoiselles Marie-Eléonore et Anne-Claude de la Goublaye dames de la Ville-Bellanger et de la Lande ses sœurs, Messire Joseph-Emanuel de la Goublaye sieur de la Ville-Bellanger lieutenant au même regiment et dame Elizabeth-Janne de la Goublaye épouze et autorisée de Messire Flaminio comte de Cirty ancien lieutenant-colonel du regiment de cavalerie de la Ferronnaye chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis.
Sur le dixième degré, Extrait baptistaire de Joseph-Marie-Jan-Baptiste fils d’Ecuyer François-Jan-Baptiste de la Goublaye sieur de Bellenoë capitaine de cavalerie au regiment de Crussol et de dame Marie-Joseph de Querangal son épouze du quinzième décembre mil sept cents cinquante-cinq, ledit extrait signé J. Ruello, recteur de Lamballe.

[p. 44] Sur le sixième degré de la filiation du sieur du Perray, un extrait baptistaire de Jacques de la Goublaye fils Gilles et Julienne Robert sa femme du dix août mil cinq cents quatre-vingt-dix-huit signé au delivré René Le Métayer recteur de Hénansal ; Acte passé le seize septembre mil six cents trente-huit devant les notaires de Lamballe par lequel au moyen du payement fait par Ecuyer Jacques de la Goublaye sieur de Bellestre faisant pour demoiselle Julienne Robert sa mère en l’acquit de maître Gilles Richard sieur de la Ville-Tréhorel d’une levée de quatorze livres dues de rente à Messire René Le Provost l’un des prestres des églises de Notre-Dame et Saint-Jean de Lamballe, ledit Le Provost auroit donné mainlevée des arrêts par lui mis sur les fruits de la métairie de la Ville-Tréhorel ; Extrait des épousailles de Gilles de la Goublaye Ecuyer sieur de Bellestre et damoiselle Gillette de la Motte en présence de Dame Renée Thomas épouze de Pierre de la Motte Ecuyer sieur de la Motte-Rouge père et mère de la ditte Gillette de la Motte du dix-sept septembre mil six cents cinquante-deux, ledit acte signé des parties et de Jan Leduc prestre de l’Eglise de Lamballe ; certificat donné le sept novembre mil sept cents soixante-neuf par J. Ruello recteur de la paroisse de Notre-Dame et Saint-Jean de Lamballe par lequel on voit qu’il manque plusieurs registres, savoir depuis le trente octobre mil six cents trente-sept jusqu’au cinq novembre mil six cents soixante-cinq et que l’enregistrement des épouzailles de Jacques de la Goublaye et de Gillette de la Motte du dix-sept septembre mil six cents cinquante-deux se trouvant dans lesdits registres perdus, il lui a été impossible d’en délivrer l’extrait qui lui étoit demandé.

Sur le septième degré, extrait baptistaire de François-Charles fils d’Ecuyer Jacques de la Goublaye sieur de Bellestre et de damoiselle Gilette de la Motte, sa compagne du trente may mil six cents soixante, ledit extrait délivré par Meheust recteur de la paroisse de Saint-Sauveur de Rennes. Contrat de mariage passé le quinze janvier mil six cents quatre-vingt sept devant les notaires de Lamballe [p. 45] entre Ecuyer François-Charles de la Goublaye sieur de Closneuf fils puisné d’Ecuyer Jacques de la Goublaye et de dame Gillette de la Motte sieur et dame de Bellestre, et damoiselle Mathurine Halna. Extrait des épouzailles d’entre noble homme François de la Goublaye sieur du Closneuf de la paroisse de Hénansal et damoiselle Mathurine Halna dame du Perray de la paroisse de Maroué du cinq fevrier mil six cents quatre vingt sept, signé au délivré Crétual recteur de Maroué.

Sur le huitième degré, extrait baptistaire de François-Louis fils d’Ecuyer François de la Goublaye sieur du Closneuf et damoiselle Mathurine Halna du trois avril mil cix cents quatre-vingt-huit delivré par Crétual recteur de Maroué ; Extrait des épouzailles d’Ecuyer François-Louis de la Goublaye, sieur du Perray de la paroisse de Lamballe et dame Marguerite Jouannin de la paroisse de Saint-Michel de Saint-Brieuc en présence des pères et mères des épouzés, ledit extrait signé au delivré Hillion recteur de Saint-Michel de Saint-Brieuc ; arrest de la cour rendu le quatre juillet mil sept cent quarante entre Marie-Anne de la Goublaye, épouze d’Ecuyer Joseph de Boisbilly appelante de sentence de Lamballe du douze may mil sept cents trente-huit, sur une designation de partage et Ecuyer François-Louis de la Goublaye du Perray intimé par lequel la Cour auroit mis l’appellation au néant et ordonné que ce dont étoit appel sortiroit son plein et entier effet et auroit condamné les appelants en tous les dépens des causes d’appel.

Sur le neufvième degré, extrait baptistaire de Thomas-Louis, fils de Messire François-Louis de la Goublaye, Ecuyer, sieur du Perray et de dame Marguerite Jouannin son épouze du trente may mil sept cents vingt delivré par J. Ruello, recteur de la paroisse de Lamballe. Extrait des épousailles de Messire Thomas-Louis de la Goublaye sieur du Perray fils de Messire François-Louis de la Goublaye, sieur du Perray et de dame Marguerite Jouannin, et demoiselle Marie Bureau, dame de la Ville-Evan du dix-septième décembre mil sept cent cinquante-deux, signé au delivrement J. Louel, recteur de la paroisse de Saint-Martin de Josselin ; [p. 46] Délibérations des Etats de Bretagne des quatorze novembre mil sept cent soixante deux et vingt-deuxième mars mil sept cents soixante cinq par lesquelles ils ont nommé dans l’ordre de la noblesse le sieur de la Goublaye du Perray pour l’un des commissaires dans l’évesché de Saint-Brieuc, l’extrait desdites delibérations signé de la Bintinaye, greffier des Etats. Certificat donné par ledit greffier des Etats le six aout mil sept cents soixante-neuf que Thomas-Louis de la Goublaye du Perray est employé dans l’état des vingt anciens gentilshommes qui suivant l’ancienneté de leurs inscriptions devoient toucher la gratification de deux cents livres chaque en la tenue des Etats tenus à Rennes en l’année mil sept cents soixante-six.

Sur le dixième degré, extrait baptistaire de François-Louis fils d’Ecuyer Thomas-Louis de la Goublaye sieur du Perray et de dame Anne-Marie Bureau son épouze du dix-sept octobre mil sept cents cinquante trois delivré par J. Ruello, recteur de la paroisse de Lamballe.

Conclusions du procureur général du roi du vingt un aoust mil sept cent soixante dix, conclusions du procureur sindic des Etats prises sur le tout le vingt-un juin mil sept cents soixante dix, nouvelles conclusions du procureur général du Roi prises égallement sur le tout le vingt-sept juin mil sept cents soixante-dix et tout ce que par lesdits demandeurs a été mis et produit par devers ladite cour ; Sur ce ouï le rapport de Maître de la Noüe conseiller en grand chambre et tout considéré.

La Cour, faisant droit sur le tout, a maintenu et maintient lesdits Félix-Bonnaventure de la Goublaye des Salles, Charles-Anne-Félix et Félix Jean-Joseph, de la Goublaye ses fils, Rodolphe-Emanuel de la Goublaye de Nantois, Thomas-Marie-Bernard de la Goublaye, Emanuel-Toussaint-Joseph et Jean-Baptiste-Toussaint de la Goublaye ses frères, Louis-Bernard de la Goublaye de la Ville Tual et Victor de la Goublaye son fils, François Victor de la Goublaye du Gage, [p. 47] Louis-Bonnaventure de la Goublaye des Aulnais, Louis-Yves de la Goublaye des Vaux et Marc-Jan de la Goublaye son frère, François-Jean-Baptiste, de la Goublaye de Bellenoë et Joseph-Marie-Jan-Baptiste de la Goublaye son fils, Joseph-Emanuel de la Goublaye de la Ville-Bellanger, Thomas-Louis de la Goublaye du Perray et François-Louis de la Goublaye son fils, dans la qualité d’Ecuyer et de Noble d’extraction et aux droits d’avoir armes et écussons timbrés appartenants à leurs familles qui sont de gueulle au fretté d’argent avec une bande d’azur sur le tout, et pour suport deux Léoparts et aux droits d’entrée, séance et voix délibératives aux Etats ; en conséquence, ordonne qu’ils jouiront des honneurs, privilèges, exemptions et prérogatives dont jouissent les autres Nobles de la Province, tant qu’ils vivront noblement et ne feront acte de dérogeance à noblesse, et que leurs noms seront inscrits dans le catalogue des Nobles ; au surplus a maintenu ledit Félix-Bonnaventure de la Goublaye des Salles dans la qualité de chef des noms et armes de la Goublaye.

Fait au Parlement à Rennes le treize juillet mil sept cents soixante-dix.

L. Picquet.

Controllé... etc.
Epices... etc.


[1Inutile de reproduire le texte de ces arrêts qui sont entre nos mains, voir pour ces degrés les pièces justificatives que nous donnons plus loin.

[2Il existe un sceau de Guillaume de la Goublaye, écuyer du 26 Juin 1371, conservé à la Bibliothèque nationale (coll. Clairambault, r. 55, p. 4197) ce sceau porte : un fretté de six pièces avec une coquille en chef (et non une fleur de lys au canton dextre, comme on l’a écrit jusqu’à ce jour).

Un second sceau d’un autre Guillaume de la Goublaye, du 20 novembre 1415, n’existe plus aujourd’hui, mais il a été vu au siècle dernier par dom Morice et dom Lobineau. D’après ces auteurs et une copie du XVIIe siècle (Bibliothèque Nationale, cabinet des titres, Pièces originales, vol. 1364, Goublaye) on peut le décrire ainsi : fretté à une bande, accolé de deux léopards pour supports avec une tête et col de chèvre pour cimier.

Quelques branches ont, semble-t-il, remplacé la bande d’azur par une bande de sinople.

[3Nous sommes parvenus à établir, de la façon suivante, un degré antérieur à Gilles de la Goublaye : Thébaut de la Goublaye paraît comme écuyer sous les ordres de Messire Jean, seigneur de Tournemine, dans une montre à Therouanne le 28 septembre 1383. Il est cité dans les comptes des receveurs de Lamballe en 1403, avec sa femme qui paraît appartenir à la maison Ferron et avait des intérêts en la paroisse de Meslin. Il mourut en novembre 1411 et son rachat fut présenté par Gilles de la Goublaye, son fils ainé et héritier principal et noble (voir les pièces justificatives).

[4Gilles de la Goublaye probablement, Sgr de la Ville-ès-Cotards, en la paroisse de Saint-Alban, comparut aux réformations des nobles de cette paroisse en 1427 et 1430. Il est souvent signalé dans les registres des receveurs de Lamballe ; on l’y voit notamment affermer plusieurs fois la coutume du port de Dahouet que Thébaut de la Goublaye, son père, avait dejà affermée. Il mourut en mai 1440 et son rachat fut présenté par Ollivier de la Goublaye, son fils aîné et héritier principal et noble.

Il avait épousé Ysabeau du Feu, qui lui survécut et mourut vers 1476. Dans un des comptes de Lamballe, vers 1475, nous lisons au chapitre des douairières : « Ysabeau du Feu, femme feu Gilles de la Goublaye elle vit et est mère Olivier de la Goublaye Ville-ès-Cotards.... »

[5Il y a ici omission d’une génération. Il est en effet de toute impossibilité qu’Olivier de la Goublaye, fils de Gilles, déjà marié en 1427, fut père de Amaury de la Goublaye, mentionné pour la première fois en 1493, mort entre 1577 et 1581, à un âge fort avancé, il est vrai.

Cette omission se trouve réparée dans un mémoire généalogique fait dix ans plus tard environ et conservé aux archives du château de Nantois. Voici comment s’établit la filiation : Olivier de la Goublaye, Sgr de la Ville-ès-Cotards, fils de Gilles, parut à la réformation des nobles de Plestan, en 1427, étant déjà marié à Colline (alias Olive) Le Noir et habitant sur les biens de sa femme. En 1437, il prêta serment au Duc entre les nobles de Lamballe et est appelé : Olivier de la Goublaye, fils Gillet. Après la mort de son père, il revint dans son pays, comparut à la réformation de 1444 à Pléneut, puis à la montre tenue à Moncontour en 1469. Il mourut entre 1475 et 1484.

Il laissait au moins deux fils : Guillaume, l’aîné, qui avait paru plusieurs fois comme homme d’armes en 1465, lui succéda comme Sgr de la Ville-ès-Cotards, qu’il possédait lors de la réformation de 1484. Il vivait encore en 1501.

Le second Olivier qui est cité comme hommes d’armes en 1465, à côté de son frère, épousa Jeanne de la Bouexière. Celle-ci possédait des terres en la paroisse de Créhen, aux environs de Corseul. Nous avons un acte d’eux de l’année 1481.

[6Ce prénom d’Amaury est assez caractéristique. Presque inconnu dans le pays de Saint-Alban, au XVe siècle, il était au contraire fort répandu autour de Corseul où il était porté par les la Moussaye et leurs alliés. Dans le cas actuel il concorde bien avec l’acte de 1481 cité ci-dessus et constituerait à lui seul un indice assez sérieux de filiation.

[7Nouvelle erreur ; comme on l’a vu plus haut Isabelle du Feu est l’épouse de Gilles et non d’Olivier.

[8Encore un prénom caractéristique.

[9Nous avions cru quelque temps que Coline de la Houssaye appartenait à cette famille de la Houssaye (omise dans le Nobiliaire de M. Potier de Courcy), déjà connue en 1253, très nombreuse au XVe siècle, à Pléneuf et Saint-Alban, éteinte seulement au XVIIIe siècle et portant pour armes : D’argent au houx arraché de sinople.

Mais nos nouvelles recherches nous ont démontré que plus probablement Colline de la Houssaye doit faire partie de la maison de la Houssaye portant pour armes : Echiqueté d’argent et d’azur de six tires, qui a produit Eustache, maréchal de Bretagne en 1400, et où le prénom d’Eustache se transmettait avec sa mémoire de génération en génération. Les membres de cette maison habitaient d’ailleurs souvent les mêmes paroisses que les la Bouexière et les la Moussaye.

[10Il fut nommé, en 1772, conseiller au Parlement de Bretagne.

[11Charles-Anne-Félix de la Goublaye embrassa l’état ecclésiastique. Il fut vicaire général de Mgr des Laurent, évêque de Saint-Malo, recteur de Saint-Jean de Monfort, puis de Montauban, et mourut en décembre 1782.

[12Félix-Jean-Joseph de la Goublaye fut lieutenant aide-major au régiment de Forez, puis commandant des troupes de Léogane à Saint-Domingue. Rentré en France, il épousa Marie-Thérèse Sarazin, dont le père était échevin du Roi (de la famille du poète du même nom) et mourut sans enfant.

Son portrait, en uniforme, est conservé à Nonant-sur-Seulles (Calvados), dans la famille Goujon de Saint-Thomas.

[13Rodolphe-Emmanuel de la Goublaye, seigneur comte de Nantois, épousa, à Pontivy, en 1769, Marie-Magdeleine de Querangal, fille de Jacques-Paul, Sgr du Quinquis et de Moustoirlan, avocat au Parlement, etc., et de Françoise Vallaye de Villeneuve. Elle mourut en 1793 (voir à son sujet Une Femme poète Bretonne — la comtesse de Nantois, par J. Trévédy, St-Brieuc, Prud’homme, 1895). Rodolphe-Emmanuel mourut vers 1809, laissant deux enfants :
 1o François-Emmanuel, qui suit ;
 2o Anne-Joséphine-Jeanne, née le 4 juillet 1781, à Pontivy, morte le 19 avril 1870 au château de la Guyomarais, en Saint-Denoual (Côtes-du-Nord), avait épousé le 15 juillet 1806, au château de Nantois, Casimir-François de la Motte de la Guyomarais, fils de Joseph-Gabriel-François et de Marie-Jeanne Micault de Mainville (décapités en 1793, affaire de la Rouerie), né en 1776, mort en 1843.

François-Emmanuel de la Goublaye, comte de Nantois, né à Pléneuf le 12 juin 1774, y mourut le 23 décembre 1827. Il avait épousé, en 1798 (à la maison d’arrêt de Lamballe), Marie-Anne-Angélique de Forsanz, fille de Jean-Baptiste-Ange, chevalier, Sgr de Forsanz, et de Hélène-Marie-Mauricette de la Goublaye de Bellenoë, demoiselle de la Ville-Bellanger.
De ce mariage issut un seul fils qui suit :

François (dit Francisque) de la Goublaye, comte de Nantois, naquit le 17 juin 1799, au château de Moustoirlan, et mourut le 31 décembre 1879, au château de Nantois. Il avait épousé, à Dinan, le 23 septembre 1825, Marie-Anne (dite Manette) Huchet de Cintré, fille de Armand Huchet, comte de Cintré, et de Marie-Jeanne Hingant. Elle est morte en 1884.
De ce mariage sont nés trois fils :
 1o Arthur, qui suit ;
 2o Henri, mort à vingt-trois ans, sans alliance, en 1851 ;
 3o Frédéric de la Goublaye, vicomte de Nantois, né le 13 octobre 1835, marié le 2 juillet 1861, à Hennebont, à Marie de Sceaux, fille de Armand de Sceaux.
Dont une fille : Thérèse-Marie, mariée en septembre 1884, à Robert Roussel de Courcy, fils de Marie-Roger et de Berthe de Saint-Germain.

Arthur (I) de la Goublaye, comte de Nantois, né le 15 novembre 1826, au château de Nantois, y mourut le 2 novembre 1888. Il avait été capitaine d’infanterie et avait épousé le 28 octobre 1856, Marie-Victoire-Elisabeth-Pauline de Nompère de Champagny, fille de Nicolas, général, vicomte de Nompère de Champagny et de Caroline de la Fruglaye, morte au château de Nantois le dix décembre 1887. Ils ont eu pour enfants :
 1o Arthur (II), qui suit ;
 2o Henri-Paul-Arthur-Louis-Marie, lieutenant de cavalerie, démissionnaire ;
 3o Joseph ;
 4o Xavier ;
 5o Marie, mariée, le 11 juin 1889, à Henry Hay de Slade, lieutenant de vaisseau ;
 6o Caroline, mariée, le 8 mai 1889, à Alfred Audren de Kerdrel, fils de Vincent et de Marie Michel de Kerhorre.

Arthur (II) de la Goublaye, comte de Nantois, sous-lieutenant de cavalerie démissionnaire, né au château de Nantois le 18 septembre 1859, épousa à Paris, le 29 août 1889, Louise de Lavenay, fille de Victor, ancien président de section au Conseil d’Etat et de Emma Gaillard de Kerbertin.
De ce mariage est issu : Guillaume, né à Paris le 26 janvier 1896.

[14Emmanuel Toussaint-Joseph fut prêtre et chanoine de l’église cathédrale de Saint-Brieuc ; il avait fait partie de la députation envoyée à Versailles en 1788, par les Etats de Bretagne.

[15Cette branche est aujourd’hui représentée par un arrière-petit-fils de Victor.

[16Il mourut à Trédaniel, le 20 nivose an V (1796), ne laissant qu’une fille.

[17Le dernier représentant de cette branche fut François-Louis-Marie de la Goublaye, son fils, né le 21 novembre 1775 à Guehenno, mort vers 1870 à Guégon (Morbihan). C’est lui dont nous avons déjà parlé comme ayant pris part aux guerres de la Chouannerie.

[18Cette branche ne tarda pas à s’éteindre.

[19Hilaire, seigneur du Plessis-Rabel, avait un frère : Claude, seigneur de la Ville-Bellanger, dont la postérité était éteinte lors de l’arrêt de 1770.

[20Charles-François avait un frère aîné : Claude, seigneur du Plessis-Rabel, qui fut la souche d’un rameau fort nombreux et pauvre qui ne produisit pas en 1770 et s’éteignit dans les dernières années du siècle.

[21François-Jean-Baptiste, chevalier, Sgr de Bellenoë, prit sa retraite comme lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis. Il mourut le 26 mai 1791, à Lamballe, laissant pour enfants, outre Joseph-Marie-Jean-Baptiste, deux filles : 1o Marie-Joseph de la Goublaye, demoiselle de Sirty, mariée le 17 janvier 1770 à Louis-Hyacinthe-François Péan, marquis de Pomphily, lieutenant des Maréchaux de France, et 2o Hélène-Marie-Mauricette de la Goublaye, demoiselle de la Ville-Bellanger, qui épousa d’abord Jean-Baptiste-Ange, chevalier Sgr de Forsanz, dont Marie-Anne-Angélique, mariée à François de la Goublaye de Nantois. En secondes noces, Hélène-Marie-Mauricette épousa Joseph-Anne-Jean de Quérangal, Sgr de Moustoirlan.

Yves de la Goublaye, comte de Ménorval, possède le portrait de François-Jean-Baptiste de la Goublaye, Sgr de Bellenoé, en uniforme.

[22Joseph-Marie-Jean-Baptiste de la Goublaye, Sgr comte de Ménorval, fut le premier à porter le nom de Ménorval qui était celui d’une terre de sa mère. Il fut capitaine de canonniers garde-côtes et page du duc de Penthièvre qui signa à son contrat de mariage. Il épousa, le 22 juillet 1776, sa cousine Anne-Perrine Hérisson de Beauvoir, fille de René-Julien et de Jacquette Olive de Quérangal de la Ville-Héry et mourut à Morlaix en 1807. Ils eurent pour enfants entre autres :
 1o François-Marie qui suit ;
 2o Eugène-Jean-Laurent de la Goublaye de Ménorval, capitaine de cavalerie, né à Lamballe le 18 octobre 1790, mort à Paris le 29 novembre 1860, marié en 1826 à Adèle Corneille Saint-Marc.
Dont il eut :
— A) Eugène (II) de la Goublaye de Ménorval, marié en 1859 à Clarisse Corneille Saint-Marc, sa cousine, décédé à Paris le 26 octobre 1897. Il a écrit plusieurs ouvrages estimés principalement sur l’histoire de Paris. Dont :
— — a) Eugène, né à Paris en 1864,
— — b) Marguerite, morte sans alliance,
— — c) Hélène.
— B) Léon, mort sans postérité.
 3o Elisabeth-Jacquette-Françoise, née en 1777, épousa à Jersey, en 1793, Jacques-Louis-Joseph, Sgr comte de Quelen de Kerohant, fils de Urbain-Guillaume et de Rose-Marie Hérisson de Beauvoir ;
 4o Antoinette, mariée en 1819 à Jacques Gardin de la Bourdonnaye.

François-Marie de la Goublaye, comte de Ménorval, né à Lamballe le 18 décembre 1788, marié d’abord en 1813 à Julie Carré-Kerisouet, dont il n’eut pas d’enfants, épousa à Pléneuf, le 22 novembre 1825, Agathe-Julie de la Motte de la Motte-Rouge, fille de Joseph-Marie, chef de bataillon dans la garde royale et de Agathe-Julie de la Motte de la Guyomarais. Elle était sœur jumelle du général de la Motte-Rouge, grand’croix de la légion d’honneur et mourut à Saint-Brieuc le 17 juillet 1883. Son mari était mort le 15 février 1852.
De ce mariage issurent :
 1o François-Joseph-Marie qui suit ;
 2o Alfred-Marie, lieutenant d’infanterie, décédé sans alliance ;
 3o Edouard-Ernest-Marie, décédé sans alliance ;
 4o Henry-François-Marie-Hyacinthe, sous-lieutenant d’infanterie, mort sans alliance.
 5o Léonce-Auguste-Henry-Joseph de la Goublaye, vicomte de Ménorval, lieutenant d’infanterie, né le 5 juin 1835 au château de la Folinaye en Hénanbihen, mort à Corlay le 19 janvier 1874, avait épousé à Souillac (Lot), le 26 novembre 1866, sa cousine Azélie-Marie-Henriette de la Motte de la Motte-Rouge, fille de Charles-Louis-Hubert et de Anne-Céline-Nicole Rouxel de Lescouët, décédée à Saint-Brieuc le 5 septembre 1884. De ce mariage est issu :

Joseph-Alfred-Henry-Marie de la Goublaye, vicomte de Ménorval, né à Montrottier (Rhône) le 23 octobre 1869, marié le 26 avril 1892 à Saint-Brieuc, à Adelaïde-Aimée-Marie Mircher, fille de Hippolyte Mircher, général de brigade, commandeur de la Légion d’honneur, et de Marguerite-Louise-Renée de Mercy. De ce mariage deux fils :
 1o Pol-Joseph-Charles Marie, né à Saint-Brieuc, le 18 juin 1893 ;
 2o Hervé-Léonce-Hippolyte-Marie, né à Saint-Brieuc, le 13 août 1896.

François-Joseph-Marie (dit Francis) de la Goublaye, comte de Ménorval, né le 24 janvier 1827, au château de la Folinaye en Hénanbihen, capitaine d’infanterie, mort à Lannion le 18 février 1879, avait épousé à Ancenis, le 9 octobre 1861, Marie-Philomène-Joséphine-Eugénie-Caroline de Girardin, fille de Eugène de Girardin, l’un des défenseurs du château de la Pénissière en 1832 et de Joséphine de Meaulne. De ce mariage un fils qui suit :

Yves de la Goublaye, comte de Ménorval, lieutenant de cavalerie, né au château de la Haute-Bergère, en Saint-Léger des Bois (Maine-et-Loire), le 23 septembre 1863, marié à Nantes le 8 juillet 1897, à Marie Potier.

[23François-Louis de la Goublaye, Sgr du Perray, fut le dernier mâle de cette branche. En 1789 il était colonel du régiment de Reine-Cavalerie. Il épousa à Bordeaux, le 20 juillet 1779, Catherine Dauville dont il n’eut pas d’enfants et mourut en 1815. Sa succession fut recueillie par la famille de sa sœur Marie-Charlotte, épouse de M. Le Coniac de la Pommerais.

M. Le Hir de Rumeur, héritier des Le Coniac de la Pommerais, possède à Quintin un portrait du colonel de la Goublaye.

[24Voir pour les trois premiers degrés les notes précédentes et les pièces justificatives.

Amaury de la Goublaye (et par suite les branches actuelles) se rattache encore aux réformations de noblesse du XVe siècle par l’intermédiaire de la branche de la Goublaye de Beaumont :

En effet, Jacques de la Goublaye, Sgr de Beaumont (fils de Jéhan, vivant à Erquy en 1403, et de Olive Collet, mentionnée à la réformation d’Erquy de 1427), parait à la Réformation de 1440 avec les nobles d’Erquy. Il mourut en avril 1473 et son rachat fut présenté par Rolland de la Goublaye, son frère cadet et héritier qui devint ainsi seigneur de Beaumont. Ce dernier avait comparu à la montre des nobles à Moncontour en 1469, habitant alors Planguenoual. Ce Rolland de la Goublaye, avant de mourir en 1496, fit, le 4 septembre 1493, son testament dans lequel il faisait un don à Amaury de la Goublaye, son filleul, fils d’Olivier, son cousin paternel.

Voilà pourquoi aux pièces destinées à prouver la filiation d’Amaury nous en avons ajouté quelques autres concernant les la Goublaye de Beaumont.

[25Lire 1641.

[26Lire 1638.