Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Le gothique flamboyant du cloître de la cathédrale Saint-Tugdual de Tréguier (1461-1468)
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Armorial du Refuge A-J (1/2)

Vendredi 17 avril 2009, texte saisi par Bertrand Yeurc’h.

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Source

Pol Potier de Courcy, Armorial & nobiliaire de l’évêché de Saint-Pol-de-Léon en 1443, Paris, 1863, XXI-129 p.

Citer cet article

Pol Potier de Courcy, Armorial & nobiliaire de l’évêché de Saint-Pol-de-Léon en 1443, Paris, 1863, XXI-129 p, 2009, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 11 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article628.

La présente édition ne comporte pas la « table alphabétique des paroisses de l’évêché de Léon mentionnées à la réformation de 1443 » donnée dans celle de Potier de Courcy en 1863 car le corps du texte a été normalisé avec l’orthographe moderne des trèves et paroisses (sauf pour Pleyber-Christ, olim Pleyber-Rinan). La forme syntaxique, la citation des sources et la ponctuation des notices ont aussi été normalisées. Tous le reste n’a pas été remanié par rapport à l’édition de 1863.

Avertissement de l’éditeur

Le mérite et la rareté de l’Armorial de Léon en 1400 nous ont engagé à en publier une nouvelle édition conforme à la première. Cet opuscule est mentionné dans la Bibliothèque historique de la France, par le Père Le Long, mais sans désignation de nom d’auteur. Les bibliographe bretons plus explicites et, en dernier lieu, M. Joannis Guigard, dans sa Bibliothèque héraldique de la France [1], le désignent ainsi :
Armorial ou nobiliaire de l’évêché de Saint-Pol-de-Léon, en Bretagne, en 1443 (par le marquis de Reffuge, lieutenant-général des armées du Roi). Paris (sans date), in-32 de 64 pages
Le nom du marquis de Refuge placé entre deux crochets indique suffisamment que cette paternité n’est pas certaine ; nous croyons même qu’elle pourrait être infirmée.
Si l’on ouvre, en effet, l’édition princeps à l’article Refuge, il semblera au moins étrange que l’auteur, s’il appartenant vraiment à la famille de Refuge, ait oublié de blasonner ses armes dans le corps de la notice qu’il lui consacre, et qu’il en ait rejeté la description aux additions et corrections qui terminent le volume. On sait, il est vrai, par les Mémoires du duc de Saint-Simon, que le marquis de Refuge était distrait, mais l’omission de ses armes à son propre article serait une distraction bien forte, à moins de supposer qu’il ait simulé cette inadvertance pour mieux garder l’anonyme.
Avec la réserve qui précède, nous esquisserons en quelques lignes la vue du marquis de Refuge.
Pompone, marquis de Refuge, sieur de Précy et d’Arcueil, fils de Claude, lieutenant-général en 1652, et de Marie Berziau, descendait au VIIIe degré de Gauvain de Refuge, frère puîné d’Elie, seigneur de Refuge (en breton Minihy), paroisse de Plouvien, et de Kernazret, paroisse de Locbrévalaire, évêché de Léon. Elie de Refuge a son nom employé dans la Réfornation des fouage de Plouvien en 1426, et sa postérité s’éteignit en Bretagne en 1660. Gauvain, son frère, prit du service en France, à la suite de Tanguy du Chastel, en 1420, et ses descendants s’établirent à Paris, où ils ont produit, au XVIe siècle et au XVIIe siècle, plusieurs officiers de judicature, tant à la Cour des Aides qu’à la Chambre des Comptes et au Parlement. Pompone, à l’instar de Claude de Refuge, son père, abandonna la robe pour l’épée, et pourvu, en 1667, d’une compagnie dans le régiment de la Reine, il servit aux sièges de Charleroy, d’Ath, de Trounay, de Douai et de Lille. Réformé l’année suivante, il obtint, en 1670, la charge de lieutenant de [2] Roi au baillage d’Evreux, et replacé capitaine au régiment de Bourgogne (Infanterie) en 1672, il se trouva à tous les sièges que le Roi fit en personne. Colonel du régiment de Bourbonnais en 1673, il prit part successivement aux sièges ou batailles de Maëstricht, de Sénef, de Dinant, d’Huy, de Limbourg, de Philisbourg et de Luxembourg, et obtint, en 1685, le gouvernement de Charlemont. Brigadier d’infanterie dès 1676, maréchal de camp en 1688, lieutenant-général en 1696 et employé à la défense des côtes de Normandie, il commanda en Franche-Comté en 1703, et dans les Trois-Évêchés, depuis 1705 jusqu’à sa mort. Ayant reçu, au mois de juillet 1705, l’ordre d’aller faire le siège de Hombourg, dans la Lorraine allemande, il prit avec lui le corps du marquis de Conflans, composé de quinze bataillons et de quinze escadrons, tira de Metz et de Sarrelouis l’artillerie nécessaire et arriva le 23 devant Hombourg, qu’il força le 27 à capituler. Après avoir fortifié cette ville, il se porta sur Trèves, dont il détruisit les fortifications, et mourut à Metz le 26 septembre 1712.
La Biographie universelle, si prolixe quand il s’agit des plus obscurs écrivassiers, n’a pas consacré une ligne pour résumer les brillants services militaires de trois générations successives de lieutenants-généraux, dans la même famille. La Chronique militaire [3] supplée heureusement à ce silence par les détails qui précèdent, détails complétés par l’extrait suivant des Mémoires d’un des alliés et contemporains de Pompone de Refuge. « C’étoit, dit Saint-Simon [4], un très-honnête homme et très-vertueux, avec de l’esprit, parfaitement modeste, d’une grande valeur et ayant de la capacité à la guerre. Il étoit ancien lieutenant-général, gouverneur de Charlemont et commandoit à Metz. C’étoit le plus savant homme de l’Europe en toutes sortes de généalogie et de tous les pays, depuis les têtes couronnées, jusqu’aux simples particuliers, avec une mémoire qui ne se méprenoit jamais sur les noms, les degrés, ni les branches ; sur aucune date, sur les alliances, ni sur ce que chacun étoit devenu. Il étoit fort réservé là dessus, mais sincère quand il faisoit tant que de parler. Il se peut dire que sa mémoire épouvantoit. Un courrier qu’il reçut à Metz d’un de ces seigneurs allemands du Rhin, en pensa tomber à la renverse, en lui rendant son paquet de la part de son maître. J’ai bien l’honneur de le connoître, lui dit Refuge, et tout de suite lui en détailla toute la généalogie. Il étoit honorable, sobre, mais fort distrait ; ses valets quelquefois en abusoient et lui portoient tout de suite des sept ou huit verres de vin qu’il ne demandoit point et qu’il avaloit sans penser. Il se grisoit de la sorte, et quand cela étoit passé, il ne comprenoit point comment celui lui étoit arrivé. Il vécut vieux et laissa (de son mariage avec Anne-Françoise d’Elbène) une fille [5] mariée au fils unique du comte du Luc ; et un fils unique non marié, aussi vertueux que lui, aussi brave, et qui sert d’officier général avec réputation ; mais qui, avec la même modestie, n’est pas si généalogiste [6]. »
Les connaissances généalogiques du marquis de Refuge lui ont peut-être fait attribuer sans autres preuves, l’opuscule que nous rééditons, car aucun des trois exemplaires que nous connaissons de cet ouvrage, ne porte de date, de nom d’auteur, ni de nom d’éditeur.
Le premier de ces exemplaires est conservé à la Bibliothèque impériale [7] ; le second appartient à la bibliothèque du collège de Lyon, et le troisième fait partie de la bibliothèque du château de Keruzoret, près de Saint-Pol.
Il est bien entendu que notre réimpression est la reproduction fidèle de ce rarissime ouvrage. Si l’on s’étonne de n’y rencontrer qu’un nombre assez restreint de familles, nous avons à répondre que nous eussions pu sans doute en grossir le chiffre, au moyen des rôles d’anoblissements et franchises faits en l’Évêché de Léon de 1421 à 1532 [8] ; mais alors nous nous écartions du plan de l’auteur qui n’a entendu mentionner que les familles d’ancienne extraction noble, en avertissant le lecteur qu’il a omis celles qui sont dites anoblies et celles qui sont remarquées douteuses dans les Réformations de 1400.
Les seules modifications apportées à l’édition originale sont :
1º D’avoir fondu dans le texte les additions et corrections de la fin du volume, pour avoir toutes les familles rangées suivant le même ordre alphabétique
2º D’avoir interpolé dans ce texte primitif, non pas des familles qui y étaient omises, mais quelques noms d’hôtels et de métairies nobles recueillis dans les enquêtes faites dans l’Évêché de Léon de 1426 à 1448 sur le nombre des noble et métayers exempts et supportez de fouages.
3º D’avoir fait suivre plusieurs articles de la description héraldique d’armoiries ou de variantes d’armoiries, inconnues de l’auteur, et que nous avons retrouvées soit dans les procès-verbaux des droits honorifiques dans les églises, soir sur des sceaux originaux.
Notre collaboration reste d’ailleurs bien distincte, car nous avons eu soin de mettre entre deux crochets le petit nombre d’additions que nous nous sommes permises.
L’Armorial de Léon a été composé depuis 1674, car l’auteur cite, à plusieurs articles, l’Histoire généalogique du P.Anselme, dont la première édition parut cette même année [9]. Il est antérieur au recueil, publié en 1691, des arrêts de la Réformation de Bretagne rendus en 1668 [10], où figure une troisième branche de la famille de Refuge, éteinte vers 1700, puisqu’il n’en fait aucune mention.
C’est donc dans l’intervalle de 1674 à 1691 que notre opuscule a dû voir le jour, et si c’est effectivement l’œuvre du marquis de Refuge, il n’est pas surprenant qu’éloigné de la France par le théâtre de la guerre, il ait ignoré le travail des commissaires de Rennes et admis un petit nombre de familles déboutées à cette époque, pour insuffisance de preuves, et qui n’ont été maintenues que bien des années après.
Il remarque que l’Évêché de Léon était, de toute la Bretagne, celui qui renfermait le plus d’ancienne noblesse. Il est certain que les anoblissements y ont été fort rares et que leur principe a été le service militaire sous les Ducs, et non, comme dans la Haute-Bretagne, la vénalité des charges.
Nous ajouterons que plusieurs des familles de vieille roche qui composent la gentilhommerie du Léon, ont l’avantage, après plus de quatre siècles traversés par un aussi grand nombre de révolutions et de partages, de posséder encore la terre de leur nom ou autres terres qui leur appartenaient lors des enquêtes de 1426 et années suivantes.
Les grandes existences seigneuriales étaient rares en Léon, mais l’éloignement de la cour, en ôtant aux gentilshommes l’occasion d’aller s’y ruiner ou d’importer à leur retour, dans leur manoirs, les habitudes d’un luxe disproportionné avec leur fortune, a aussi empêché l’aliénation de leurs biens patrimoniaux. C’est donc surtout aux domaines de la noblesse du Léon qu’on peut appliquer l’inscription que nous avons lue sur une modeste gentilhommière :

In fundulo sed avito


De ces bacheliers et écuyers tenus et réputés pour nobles ab antiquo en 1400, acquittant largement l’impôt du sang et servant le Duc contre tous ceux qui peuvent vivre et mourir, combien ont encore des descendants directs et représentants de leur nom ? – Un huitième seulement. – Ce chiffre, dont nous pouvons prouver l’exactitude, confirme le calcul que nous avons plusieurs fois vérifié dans les chartes de notre histoire, à savoir que les familles disparaissent à raison de deux cinquièmes par siècle. La diminution incessante des races patriciennes vient ainsi justifier ces paroles de Bossuet : « C’est Dieu seul qui donne et qui ôte la puissance, qui la transporte d’un homme à un autre, d’une maison à une autre, d’un peuple à un autre, pour monter qu’ils ne l’ont tous que par emprunt et qu’il est le seul en qui elle réside naturellement. »

Pol de Courcy
Saint-Pol-de-Léon, mai 1863

Avertissement de l’auteur

De toutes les provinces du royaume, il n’en est aucune qui ait plus d’ancienne noblesse que la Bretagne et particulièrement cette partie de la Basse-Bretagne qui compose l’évesché de Léon.
Deux choses ont contribué à la conservation des maisons noble de ce païs-là ; l’une que la Bretagne a été sujette à moins de révolutions que les autres provinces du royaume, à l’une des extrémitez duquel elle est placée ; et l’autre qu’elle a eu des princes particuliers jusqu’à 1488, sous la domination desquels, les charges de guerre, de justice et de finances étoient possédéez par des nobles.
Les guerres civiles et domestiques qui l’ont agitée vers l’an 1300 pour les prétentions des maisons de Blois et de Montfort qui se disputoient la souveraineté de la Bretagne, ont moins servi à éteindre la noblesse qu’à la faire cognoitre.
Les guerres de la France avec l’Angleterre, les brouilleries d’Espagne sous Pierre le Cruel et les divisions d’Italie que le schisme causa en ce siècle, attirèrent des gentilshommes bretons au service de nos rois, de ceux d’Espagne et des papes, ce qui fut une occasion à quelques familles bretonnes de se distinguer et de parvenir aux premières charges de France.
C’est aussi ce qui a répondu insensiblement quelques-unes de ces familles en diverses provinces du royaume.
Comme la Morlière a ramassé en un volume les maison noble de Picardie, établies dans le diocèse d’Amiens [11], on a cru que l’on pouvoit bien faire un semblable ramas de celle de Basse-Bretagne qui sont dans le diocèse de Saint-Pol-de-Léon et l’on a observé d’en donner exactement les armoiries et de marquer les fiefs ou terres, quand les familles ont pris leurs surnoms de ces fiefs.
A l’égard de celles qui ont pris des noms de saints ou des noms propres en formes de sobriquets, ou de quelqu’autre manière que les fiefs, on donne les terres les plus anciennes qu’elles aient possédez, les paroisses où elles sont situéez, les noms des fiefs ou terres dont ils relèvent, quand on l’a pu découvrir et quel est le premier gentilhomme de chacune de ces maisons dont on ait trouvé des mémoires.
Le rôle des gentilshommes qui servoient le roi de France en 1300 et qui est imprimé dans l’histoire du connétable du Guesclin [12], les histoires de Bretagne de le Baud [13] et d’Argentré [14], quelques titres particuliers des archives des seigneurs, le catalogue des nobles dressé au temps de la recherches de la noblesse, dite la Réformation des fouages, vers l’an 1443 qui est conservé dans la Chambre des Comptes de Nantes, sont les sources dont on a tiré ces maisons nobles.
Ainsi on a omis celles qui sont dites anoblies et celles qui sont marquéez douteuses dans la Réformation, comme aussi celle qui sont originaires des autres éveschez de Bretagne.
Il est vrai que n’ayant pas vu les cartulaire de l’évesché de Saint-Pol, ni les abbayes de Saint-Mahé, du Relech et de Daoulas, ni les titres de plusieurs chateaux, la noblesse de quelques maisons ne remontra pas aussi haut qu’elle pourroit remonter, si on avoit eu la communication de ces titres.
Il manquera aussi à ce recueil quelques familles éteintes avant 1443 dont on n’a pas eu cognoissance. Il se peut faire aussy que le procès-verbal de la Réformation des fouages en ait omis quelques-unes, comme il y a quelques noms si défigurez, et si mal écrits dans les copies de cette Réformation que l’on n’a pas pu les déchiffrer.
Les armoiries sont tiréez ou de quelques anciens monuments ou de l’Armorial Breton de Guy le Borgne [15] et, la seule chose qui est à craindre, est que l’on ne confonde quelquefois les familles à cause de leurs armoiries ; étant un usage assez ordinaire presque dans toute la Bretagne, que ceux qui héritent d’une maison en prennent les armes sans en prendre le nom, ce qui s’est fait en diverses provinces de France, où diverses familles ont changé leurs armoiries en retenant leur ancien nom, et d’autres ont changé leur nom sans changer leurs armoiries.
Les maisons qui tirent leurs noms des fiefs et des terres se trouveront plus exactement traitéez que les autres qui tirent leurs noms de ceux de saints ou de sobriqets.

A

Abat ou Abbé (L’)
[Sr du Louc’h et de Kerilis, Par. de Guilers].
Jean, entre les nobles de Milizac [et de Guilers], Réf. 1443.

Audren
Sr de Kerdrel, Par. de Lannilis.
De gueules à trois tours couvertes d’or.
Olivier, entre les nobles de Lannilis, Réf. 1443.

Auffroy
Sr de Kerbic, Par. de Plouénan.
Losangé d’argent et de sable, à la fasce de gueules brochant le tout.
Dérien, baillif de Morlaix, entre les nobles de Plouénan, Réf. 1443. Dans ces derniers siècles, ils ont pris le nom de Kerbic, ayant quitté celui d’Auffroy.

Autret
Sr de Kerguiabo, Par. de Larret.
D’or à quatre [aliàs : cinq] fasces ondées d’azur.
Yvon, entre les nobles de Plourin, Réf. 1443.

B

Baillif (Le)
Sr de Kersimon, par. de Plouguin.
Ecartelé d’or et de gueules.
Guyon, entre les nobles de Plouguin, Réf. 1443.

Beaudiez (du)
[Sr dudit lieu, par. de Landunvez].
D’or à trois fasces ondées d’azur, accomp. en chef de deux coquilles de gueules [aliàs : d’un trèfle d’azur].
Bernard, entre les nobles de [Landunvez et] Plouvien, Réf. 1443.

Bellingant
Sr de Kerbabu, par. de Lannilis.
D’argent à trois quintefeuilles de gueules.
Guyomarc’h, entre les nobles de Lannilis, Réf. 1443.

Bergoët
Sr de Keraliou, par. de Plouvien.
D’argent au chevron de sable, accomp de trois coquilles de même.
Hervé, entre les nobles de Plouvien, Réf. 1443.

Bihan (Le)
[Sr de Kerhellon, par. de Plounévez-Lochrist]
D’hermines à la quintefeuille de gueules.
Alain, entre les nobles de Plounévez-Lochrist, Réf. 1443.

Bocher
[Sr de Kermeidy, par. de Cléder].
[Porte trois bandes et une fasce brochant ; au franc canton chargé de cinq points équipolés (sceau 1420)].
Nobilis vir Ænerii Bouchier, Leonensis dioecesis de Britannia, mort en 1387 et enterré dans l’église l’Incoronata (Napoli Sacra, p. 481.).
Guillaume, entre les nobles de Cléder, Réf. 1443.

Boc’hic
Sr de Kerléan, par. de Plourin.
Fascé ondé d’or et d’azur de six pièces.
Hamon et Even, entre les nobles de Plourin, Réf. 1443.

Bois (du) ou Coat (an)
Sr de Coëtsalliou, par. de Plouvien.
de gueules au chêne arraché d’or, accosté de deux croisettes d’argent.
Jean, entre les nobles de Plouvien, Réf. 1443.
Les tombes de cette familles sont dans l’église de Loc-Brévalaire, à côté gauche dans le mur de l’église.

Bois (du)
Sr du dit lieu, par. de Gouesnou et de Coslen, par. de Plouzévédé.
D’or à deux fasces ondées d’azur, surmontées d’un arbre de même.
Guillaume, entre les nobles de Plouzévédé, Réf. 1443.

Bois (du)
[Sr de Rukerdrein, par. de Crucifix-des-Champs].
D’argent au cyprès de sinople.
Jean, entre les nobles du Minihy, Réf. 1443.

Bois (du)
[Sr de Keranaouët, par. de Lamber].
D’argent au rameau de palmier de sinople, accomp. de trois quintefeuilles de gueules.
Jean, entre les nobles de Lamber, Réf. 1443.

Bois (du)
Sr de Coëtéozen, par. de Landouzan.
D’or à un arbre d’azur.
Olivier, entre les nobles de Landouzan, Réf. 1443.

Bois (du)
[Sr de Kergadiou, par. de Taulé et de Kerguinduff, par. de Plougoulm].
[D’argent au lion d’azur, armé de gueules.]
Yvon, entre les nobles de Taulé [et Olivier, entre les nobles de Plougoulm], Réf. 1443.

Borgne (Le)
[Sr du Vourc’h, par. de Plouguin].
De gueules à la fasce d’or, accomp. de six besants de même.
Yvon, entre les nobles de Plouguin, Réf. 1443.

Botlavan (de)
Sr dudit lieu, par. de Ploudiry.
D’argent à l’aigle impériale de sable et trois cœurs d’azur posés en bande.
Eguiner, entre les nobles de Ploudiry, Réf. 1443.

Boudic
[Sr de Kerdudal, par. de Plouvien].
Gueguen, entre les nobles de Plouvien, Réf. 1443.

Boutouiller (Le)
Sr de Keromnès, par. de Carantec.
Losangé d’argent et de sable, une coupe couverte d’or en abyme.
Hamon, entre les nobles de Carantec et Taulé, Réf. 1443.

Brandigné
[Sr de Langonéry, par. de Plourin].
Losangé d’argent et de sable au chef de gueules.
Yvon, entre les nobles de Plouzané [et Plourin], Réf. 1443.

Brézal (de)
Sr dudit lieu, par. de Plounéventer, relevant du duché de Bretagne.
De gueules à six besants d’or, 3, 2, 1.
Yvon, écuyer en 1378 (Hist. de du Guesclin, page 391) semble être de ceux-ci.
Derrien, entre les nobles de Plounéventer, Réf. 1443.

Briant
[d’azur à trois banderolles d’or].
Jean, entre les nobles de Guipavas, Réf. 1443.

Buzic
[Sr du Questel, par. de Plouguin].
[De gueules à neuf besants d’or, au canton d’argent, chargé d’une hermine de sable.]
[Jean, entre les nobles de Plouguin, et] Guillaume, entre les nobles de Ploudalmézeau, Réf. 1443.

C

Calvez
[Sr du Prédic, par. de Plougonvelin].
[D’or à la bande de gueules, chargée de trois étoiles d’argent].
Yvon, entre les nobles de Ploumoguer [et Plougonvelin], Réf. 1443.

Camhars (de)
Sr dudit lieu [et de Rosgoarec], par. de Plouvien.
Guyon, entre les nobles de Plouvien, Réf. 1443.

Camphir (de)
Sr [dudit lieu, par. de Tréouergat et] de Kerozal, par. de Plouguin.
D’or à trois fasces de sable, au lion de gueules brochant.
Olivier, entre les nobles de Plouguin, Réf. 1443.

Carman (de), voy. Kermavan (de)

Carn
Sr de Ranvelin, par. de Kerlouan.
D’or à deux [aliàs : trois] chevrons de gueules.
Nicolas, entre les nobles de Saint-Frégant, Réf. 1443.

Carpont (du)
Sr dudit lieu, par. de Plouénan.
D’argent à une fasce d’azur surmontée d’un cerf passant d’or.
Hervé, entre les nobles de Plouénan, Réf. 1443.

Castel (an)
[Sr de Lannurien, par. de Plouescat].
D’argent au château de gueules.
Derrien, entre les nobles de Plouescat, Réf. 1443.

Chastel (du)
[Sr dudit lieu, par. de Plouarzel].
Fascé d’or et de gueules de six pièces.
La seigneurie du Chastel [et celle de Trémazan], paroisse de Plourin, est une ancienne bachelerie relevant de la vicomté de Léon.
Monsieur Hervé du Chastel, entre les seigneurs du pays de Léon en 1294 (Le Baud, p. 196) ; Tanguy, grand maître de la maison du Roi en 1422 (P. Anselme, p. 411) ; le sire du Chastel, entre les nobles de [Plouarzel], Landunvez et Plourin, Réf. 1443 ; Monsieur du Chastel, créé banneret en 1452 (Argentré, p. 839.)

Chateaufur (de)
Sr dudit lieu, par. de Plounévez-Lochrist, relevant de Kergournadec’h.
D’azur au château d’argent flanqué de deux tours plus basse de même, le tout joint ensemble.
Hervé, entre les nobles de Plounévez-Lochrist, Réf. 1443.

Chateaumen (de)
Sr dudit lieu, par. de Taulé.
[D’azur au château d’argent.]
Alain, entre les nobles de Taulé, Réf. 1443.

Cheffontaines, voy. Penfeunteniou (de)

Cloc’her
[Sr de Keranmoal et de Kergoëlédic, par. de Plounéventer.]
[D’argent à trois tours crénelées de gueules.]
Yvon, entre les nobles de Plounéventer, Réf. 1443.

Coat (an) ou Bois (du) voy. Bois (du)

Coadic (an)
Jean, entre les nobles de Plouédern, Réf. 1443.

Cocenneuc
[Sr de Guernélez, par. du Tréhou.]
[D’azur au faisan d’or.]
Yvon, entre les nobles du Tréhou, Réf. 1443.

Coëtaudon (de)
Sr dudit lieu, par. de Guipavas.
D’or au lion de gueules, à la bordure componnée d’argent et de gueules.
Henry, entre les nobles de Guipavas, Réf. 1443.

Coëtélez (de)
Sr dudit lieu, par. du Drennec [et de Kerbrat, par. de Plabennec].
De gueules à la tête de lièvre coupée d’or.
Robert, maître des eaux et forêts du roi en 1356, semble être de ceux-ci (P. Anselme, t. II, p. 556) ; Jean, entre les nobles de Plabennec, Réf. 1443.

Coëtengars (de)
Sr dudit lieu, par. de Plouzévédé
De sable à une fasce vivrée d’argent, accompagnée de six besants de même 3, 3.
Alain, entre les nobles de Plouvorn, Réf. 1443.

Coëtivy (de)
Sr dudit lieu, par. de Plouvien, ancienne bachelerie.
Fascé d’or et de sable de six pièces.
Prigent, créé amiral de France en 1439 (P. Anselme, t. II, p. 302) ; le seigneur de Coëtivy, entre les bannerets et bacheliers de Bretagne en 1462 (Argentré, p. 857).

Coëtlosquet (du)
Sr dudit lieu, par. de Plounéour-Ménez.
De sable au lion d’argent, l’écu semé de billette de même.
Olivier, écuyer en 1383 (Hist. du Guesclin, p. 413) ; Jean, entre les nobles de Plounéour-Ménez, Réf. 1443.

Coëtménec’h (de)
Sr dudit lieu, par. de Plouider.
Fascé de vair et de gueules de six pièces.
Prigent, entre les nobles de Plouider, Réf. 1443.

Coëtmeur (de)
Sr dudit lieu, par. de Plougourvest
D’argent à un écu de gueules en abyme accompagné de six croisettes recroisettées d’azur en orle.
Payen, chevalier dans une montre de 1348 (Hist. du Guesclin, p. 488).

Coëtnempren (de)
Sr dudit lieu, par. de Tréflaouénan [et de Kerprigent, par. de Saint-Martin-des-Champs].
D’argent à trois tours crénelées de gueules.
[Yvon, entre les nobles de Tréflaouénan, et] Prigent, entre les nobles de Saint-Martin-des-Champs, Réf. 1443.

Coëtquelven (de)
Sr dudit lieu, par. de Plougourvest.
De sable au lion d’argent, au lambeau d’argent de trois pièces, en chef.
Guyon, entre les nobles de Plougourvest, Réf. 1443.

Coëtquelven (de)
Sr dudit lieu, par. de Guimiliau [et de Kerbaslouen, par. de Plounéour-Trez].
D’argent à une grande quintefeuille de sable.
[Yvon, entre les nobles de Guimiliau et] Bernard, entre les nobles de Plounéour-Trez, Réf. 1443.

Coëtquénan (de)
Sr dudit lieu, par. de Plouguerneau.
D’azur au château d’or sommé de trois tourillons de même.
Henry, entre les nobles de Plouguerneau, Réf. 1443.

Coëtudavel (de)
Sr dudit lieu, par. de Plouvorn.
D’or à la fasce de gueules, au lambel d’azur en chef.
Guillaume, écuyer du pays de Léon, dans une montre en 1371 (Hist. du Guesclin, p. 313) ; Olivier, entre les nobles de Plouvorn, Réf. 1443.

Cornouailles, voy. Kernéau (de)

Corpel
[Sr de Languilforc’h, par. de Plouzané].
[D’azur à trois piverts de sinople, becqués et membrés de gueules].
Hamon, entre les nobles de Plouzané, Réf. 1443.

Coskerguen (de)
Sr dudit lieu, par. de Taulé.
D’argent à une fasce d’azur surmontée d’une merlette de même.
Guillaume, entre les nobles de Taulé, Réf. 1443.

Coum (du)
Sr dudit lieu, par. de Lannilis.
D’or au pélican en son aire d’azur.
Tanguy, entre les nobles de Lannilis, Réf. 1443.

Courtois
[Sr de Kerjézéquel, par. de Guilers].
[D’or à deux jumelles de sable, accompagnées de trois trèfles de même posées en fasce entre les jumelles.]
Henry, entre les nobles de Guilers, Réf. 1443.

Crec’hgrizien (de) [16]
Sr dudit lieu, par. de Plougoulm.
[D’azur à six besants d’argent 3, 2, 1, à la bordure de gueules.]
Hervé, entre les nobles de Plougoulm, Réf. 1443.

Crec’hquérault (de)
Sr dudit lieu, par. de Plouvorn.
’D’argent à trois tours crénelées de gueules.
Hervé, entre les nobles de Plouvorn, Réf. 1443.

D

Daniel
Sr du Hellin [, par. de Pleyber-Saint-Thégonnec].
D’azur à deux coupes couvertes d’or.
[Jean, entre les nobles de Pleyber-Saint-Thégonnec, et] Guillaume, entre les nobles de Plouescat, Réf. 1443.

Déan (an) [ou Doyen (Le)]
Bernard, entre les nobles de Ploumoguer, Réf. 1443.

Déauguer (an)
[Sr de Penamprat, par. de Plouzané].
De gueules à la croix d’argent.
Guillaume, entre les nobles de Plougonvelin [et Plouzané], Réf. 1443.

Denis
Sr de Kerannot, par. de Pleyber-Saint-Thégonnec.
Alain, entre les nobles de Pleyber-Saint-Thégonnec, Réf. 1443.

Dérien
Sr de Kermenguy, par. de Cléder.
Losangé d’argent et de sable, à la fasce de gueules chargée d’un croissant d’argent.
Olivier, écuyer dans une montre de 1371 ; Jean, Yvon et Olivier, entre les nobles de Cléder, Réf. 1443.

Déryen
Sr de Pratalan, par. de Plouider.
D’argent à la fasce de gueules accompagnée de six macles d’azur.
Jean, entre les nobles de Plouider, Réf. 1443.

Digouris (an)
Sr de Kerhuel, par. du Tréhou.
De gueules au lion d’or au chef d’azur chargé de trois roses d’argent.
Guillaume, entre les nobles du Tréhou, Réf. 1443.

Dimanac’h (an) ou Dimoine (Le)
D’or à la croix engreslée de gueules.
Jean, entre les nobles de Trébabu, Réf. 1443.

Dourduff (du)
Sr dudit lieu, par. de Plougoulm.
D’argent au lion d’azur armé et lampassé de gueules.
Salaum, écuyer en 1421 (Hist. du Guesclin, p. 429) ; Jean, entre les nobles de Plougoulm, Réf. 1443.

Dourguy (Le)
[Sr de Lambezre, par. de Plougar].
De gueules à six besants d’or, un annelet d’argent en cœur.
Yvon, entre les nobles de Plounévez-Lochrist [et Plougar], Réf. 1443.

Drénec (du)
Sr dudit lieu, par. de Ploumoguer.
D’azur au barbeau d’argent posé en pal.
Bernard, entre les nobles de Ploumoguer, Réf. 1443.

Dreizec (du)
Sr de Golven, par. de Plouzané.
De sable au croissant d’or, accompagné de trois molettes d’argent.
Goulven, entre les nobles de Plouzané, Réf. 1443.

Droulin
Jean, entre les nobles de Lamber, Réf. 1443.

Duff (an), voy. Noir (Le)

E

Edy
[D’azur à la bande d’or.]
Olivier, entre les nobles de Lannilis, Réf. 1443.

Enoret (an), voy. Honoré (L’)

Ernaud
Salomon, entre les nobles de Plouzévédé, Réf. 1443.

Enez (an) ou Isle (de L’)
Sr dudit lieu, par. de Plouvien.
Yvon, entre les nobles de Plouvien, Réf. 1443.

Estang (de l’) ou Stang (an), voy. Lestang.

F

Floc’h (Le)
[D’azur au cerf passant d’or.]
Bernard, entre les nobles de Crucifix-des-Champs, Réf. 1443.

Forest (de La)
[Sr de Kermengat, par. de Plouzévédé].
D’azur à la quintefeuille d’or.
Henry, entre les nobles de Plouzévédé, Réf. 1443.

Fosse (de La)
Sr dudit lieu, par. de Lannilis.
D’or à une roue de gueules.
Constance, fille de Jean, entre les nobles de Tréflez, Réf. 1443.

Foucquet
Sr de Kervézec, par. de Henvic.
De gueules à six fleurs de lys d’argent 3, 2 et 1.
Pierre, entre les nobles de Henvic, Réf. 1443.

Fréon
[Sr de Kerlézégan, par. de Tréflaouénan].
Jean, entre les nobles de Tréflaouénan, Réf. 1443.

G

Gahart
Yvon, entre les nobles de Plouider et Plouvorn, Réf. 1443.

Gall (an)
[Sr de Penharvan, par. de Plouguin et de Lestévénec, par. de Plouider].
[D’argent à la chouette de sable becquée et membrée de gueules].
Hervé et Jean, entre les nobles de Plouguin [et Plouider], Réf. 1443.

Gall (an)
[Sr de Coëtgoulouarn, par. de Pleyber-Saint-Thégonnec].
D’azur à trois poires d’or les queues en haut.
Jean, entre les nobles de Pleyber-Saint-Thégonnec, Réf. 1443.

Garo (du)
[Sr de Kerédec, par. de Plouzané].
[D’argent à trois sarcelles de sable].
Nédellec, entre les nobles de Plouzané, Réf. 1443.

Geoffroy
[Sr du Roscam, par. de Saint-Martin-des-Champs].
[D’argent à la fasce d’azur, surmontée d’une merlette de même et accompagnée de trois étoiles de gueules].
Yvon, entre les nobles de Saint-Martin-des-Champs, Réf. 1443.

Gestin ou Jestin
Sr de Poulbroc’h, par. de Ploudiry.
[D’or au sautoir d’azur].
Henry, entre les nobles de Ploudiry, Réf. 1443.

Glaziou
Olivier, entre les nobles de Plougourvest, Réf. 1443.

Goasmoal (du)
Sr dudit lieu, par. de Ploudiry.
D’azur fretté d’argent, brisé en chef d’un croissant de gueules [alias : d’argent fretté d’azur].
Jean, entre les nobles de Ploudiry, Réf. 1443.

Goff (an)
Sr de Kerroudault, par. de Guipavas.
D’argent au greslier de sable accompagné de trois hures de sanglier de même.
Jean, entre les nobles de Guipavas, Réf. 1443.

Gouëzou (an)
[Sr dudit lieu, par. de Carantec].
[D’argent à trois sangliers de sable].
Henry, entre les nobles de Carantec et Yvon, entre les nobles de Ploudalmézeau, Réf. 1443.

Gouzabatz
[Sr de Kerropartz, par. du Tréhou].
Ecartelé d’argent et d’azur [le premier quartier chargé d’une croix pattée de gueules, surchargée de cinq coquilles d’argent].
Henry, entre les nobles du Tréhou, Réf. 1443.

Gouzillon (de)
Sr dudit lieu, par. de Saint-Vougay.
D’or à une fasce d’azur accompagnée de trois pigeons de même.
Prigent, écuyer en 1355 (Hist. du Guesclin, p. 292) ; Olivier, entre les nobles de Saint-Vougay, Réf. 1443.

Gozern
Jean, entre les nobles de Larret, Réf. 1443.

Guéguen
[Sr du Henguer, par. de Taulé].
Jean, entre les nobles de Taulé, Réf. 1443.

Guénou
Yvon, entre les nobles de Plounéventer, Réf. 1443.

Guernisac (de)
Sr dudit lieu, par. de Taulé.
D’or à la fasce de gueules, chargée de trois molettes d’azur.
Marguerite, entre les nobles de Taulé, Réf. 1443.

Guicaznou (de)
Sr de Lezireur, par. de Taulé.
D’argent fretté d’azur.
Jean, entre les nobles de Taulé, Réf. 1443.

Guipronvel
[Sr dudit lieu, par. de Milizac].
Bernard, entre les nobles de Milizac, Réf. 1443.

Guillou ou Guillaume
[Sr de Kerrieuc, par. de Plouguerneau].
D’argent au château de gueules.
Derrien, entre les nobles de Lannilis [et Plouguerneau], Réf. 1443.

Guiomar
Sr de La Petite-Palue, par. de Saint-Houardon de Landerneau.
De sable au barbeau d’argent, l’écu semé de billettes de même.
Jean, écuyer dans une montre de du Guesclin en 1378 (Hist. du Guesclin, p. 391) ; Guyon, entre les nobles de Plouider, Réf. 1443.

Guiomar
Sr de Kerbalanec, par. de Plouénan
’D’or à un arbre de sinople sommé d’une pie perchée au naturel.
Hamon, entre les nobles de Plouénan, Réf. 1443.

Guischoux
[Sr de Kerangoaguet, par. de Carantec].
D’argent à trois étoiles de gueules, au huchet d’azur en abyme, lié de gueules en sautoir.
Guillaume, entre les nobles de Carantec et Taulé, Réf. 1443.

H

Halegoët (du)
Sr dudit lieu, par. de Plouzané.
D’azur au lion morné d’or.
Guillaume, entre les nobles de Plouzané, Réf. 1443.

Hamon
Sr de Lavallot, par. de Taulé.
De sable fretté d’or, au canton dextre d’argent, chargé d’une tour crénelée de gueules.
Pierre, entre les nobles de Taulé, Réf. 1443.

Héaul (an)
[Sr de Kermogan, par. de Plouzévédé].
Maurice, entre les nobles de Plounévez-Lochrist [et Bernard, entre les nobles de Plouzévédé], Réf. 1443.

Héder (an)
[Sr de Kersquiffit, par. de Plouzané].
D’or à trois chevrons d’azur.
Paul, entre les nobles de Plouzané, Réf. 1443.

Helleau
Sr de Pourapa, par. de Plougoulm.
’De gueules à la fasce ondée d’or accompagnée de six besants de même.
Jean, entre les nobles de Plougoulm, Réf. 1443.

Henry
[Sr de Kermen, par. de Carantec].
D’argent au sanglier de sable en furie accompagné de trois étoiles de même.
Guillaume, écuyer dans une montre de du Guesclin en 1371 (Hist. du Guesclin, p. 373) ; Mahé, entre les nobles de Plouvorn, Réf. 1443.

Heussaff [ou Ouessant (d’)]
[Sr dudit lieu, en l’île d’Ouessant].
Ecartelé d’or et de gueules, le premier quartier chargé d’une fasce de sable.
Jean, entre les nobles de Ploumoguer, Réf. 1443.

Hézou (de)
[Sr dudit lieu, par. de Guisseny].
Olivier, entre les nobles de Lannilis [et Guillaume, entre les nobles de Guisseny], Réf. 1443.

Honoré (L’) ou Enoret (an)
Sr de Leslem, par. de Plounéventer, relevant de la vicomté de Léon.
Losangé d’argent et de sable au canton dextre de pourpre, chargé d’une main ganté d’argent tenant un épervier d’or, campané de même.
Olivier, entre les nobles de Plounéventer, Réf. 1443.

Huon
Sr du Herlan, par. de Pleyber-Saint-Thégonnec.
D’or au lion de sable chargé d’une fasce de gueules.
Hervé, entre les nobles de Pleyber-Saint-Thégonnec, Réf. 1443.

Huon
Sr de Kermadec, par. de Ploudiry.
D’or à trois croisettes recroisettées d’azur et trois annelets entremêlés de même.
Guyomar, écuyer dans une montre en 1378 (Hist. du Guesclin, p. 391) ; Olivier, entre les nobles de Ploudiry, Réf. 1443.

Huon
Sr de Kerézélec, par. du Tréhou.
De gueules à cinq croisettes recroisettées d’argent posées en croix.
Jean, entre les nobles du Tréhou, Réf. 1443.

I

Iaouancq (an) ou Jeune (Le)
Sr de Botiguéry, par. de Saint-Thonan.
De sable au cerf passant d’argent.
[Prigent, entre les nobles de Lesneven, Réf. 1443.]

Iar (an)
Sr de Penancoët, par. de Plouédern.
D’argent à une poule de sable crêtée de gueules, becquée et membrée d’or.
Jean, entre les nobles de Plouédern, Réf. 1443.

Isle (de L’), voy. Enez (an)

J

Jacobin (Le)
Sr de Keramprat, par. du Minihy.
D’argent à l’écu en abyme d’azur accompagné de six annelets de gueules.
Guillaume et Henry, entre les nobles du Minihy, Réf. 1443.

Jestin, voy. Gestin.

Jobert
D’azur à deux haches adossées d’argent, l’écu semé de quintefeuilles d’or.
Robert, entre les nobles de Plouguerneau, Réf. 1443.

Jeune (Le)
[Sr de Kerincuff, par. de Plouénan].
[De sinople à trois grillets ou sonnettes d’or].
Guyon, entre les nobles de Plouénan et Jean, entre les nobles de Pleyber-Rinan [alias : Pleyber-Christ], Réf. 1443.

Joson
[Sr de Coëtluz, par. de Plounévez-Lochrist].
D’azur à la fleur de lys d’or, surmontée d’une merlette de même.
Salaun, entre les nobles de Plouider, Réf. 1443.

Jouan
[Sr de Kerdirizien, par. de Plouzané].
De gueules au lion d’or accompagné de trois annelets de même.
Bernard, entre les nobles de Plouzané, Réf. 1443.


(à suivre...)


[1Un vol. in-8º, Paris, 1861.

[2NdT  : pour du.

[3Chronique historique et militaire, par Pinard, premier commis de la guerre, 8 vol. in-4º, Paris, 1760.

[4Mémoires du duc de Saint-Simon, édition de 1843, tome XIX, p. 101.

[5Marie-Charlotte de Refuge, mariée en 1714 à Gaspard-Magdelon-Hubert de Vintimille, marquis du Luc, lieutenant-général.

[6Henry-Pompone, marquis de Refuge, lieutenant-général en 1744, mort sans alliance en 1766.

[7Collection sur les provinces de France, Bretagne, t. II, S.F. – 2365-2.

[8Archives de la Loire-Inférieure, liasses originales, fonds de la Chambre des Comptes, Armoire 39.

[9Histoire des grands Officiers de la couronne, par le P. Anselme, 2 vol. in-4º, Paris, 1674.

[10Mémoires sur l’état de la Noblesse de Bretagne, par le R.P. Toussaint de Saint-Luc ; 2 vol. in-8º, en trois parties, figures, Paris, veuve Prignard, 1691.

[11In-4º 1630, et 2e édition, corrigée et augmentée par d’Hozier, in-fº 1642.

[12Histoire de Bertrand du Guesclin, par Hay du Chatelet, in-fº, Paris, Jean Guignard, 1666.

[13Histoire de Bretagne, par Pierre le Baud, in-fº, Paris, Gervais Alliot, 1638.

[14Histoire de Bretagne, par Bertrand d’Argentré, in-fº, Paris, Jacques du Puis, 1588.

[15L’Armorial Breton, par Guy le Borgne, in-4º, Rennes, Julien Ferré, 1667.

[16NdT : ou Knec’hgrizien (de).