Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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La Roche-Jagu en Ploëzal, édifié en 1405 par Catherine de Troguindy après autorisation du duc Jean V.
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Le Denays de Quemadeuc - preuves pour l’Ecole royale militaire (1755)

Dimanche 21 août 2011, transcription de Jean-Claude Michaud.

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Source

Preuves de noblesse pour l’Ecole Royale Militaire, BNF, Département des manuscrits, Français 32061, no 41.

Citer cet article

Preuves de noblesse pour l’Ecole Royale Militaire, BNF, Département des manuscrits, Français 32061, no 41, transcrit par Jean-Claude Michaud, 2011, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 20 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article835.

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Le Denays de Quemadeuc - preuves pour l’Ecole royale militaire (1755)
87.1 kio.

Bretagne 1755

Procès-verbal des preuves de la noblesse de Jean-Baptiste-Louis-Auguste Le Denays de Quemadeuc, agréé par le Roi pour être admis au nombre des Gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans l’Hôtel de l’Ecole Royale Militaire.

D’or à deux chevrons de sable, chargés d’un lion aussi de sable lampassé de gueules.

Ier Degré, produisant, Jean-Baptiste-Louis-Auguste Le Denays de Quemadeuc, 1746.

Extrait du regître des batêmes de la paroisse de Morieux, evêché de Saint Brieuc, portant que Jean-Batiste-Louis-Auguste, fils de messire Jean-Batiste le Denays, et de dame Elisabeth de Jolivet son épouse, seigneur et dame du Quemadeuc, naquit et fut batisé le deux avril mil sept cent quarante-six. Cet extrait signé Fouré recteur de Morieux, et légalisé.

IIe degré, père. Jean-Baptiste Le Denays-de Quemadeuc, IIIe du nom, Elisabeth-Françoise Jollivet sa femme, 1743.

Contrat de mariage de messire Jean-Batiste le Denays chevalier, seigneur de Quemadeuc veuf de dame Perronnelle-Jaquette de Trecesson de Carné, demeurant à Lamballe, paroisse de Notre-Dame et de Saint Jean, evêché de St Brieuc, étant alors à Rennes, accordé le trente et un octobre mil sept ccent quarante-trois avec demoiselle Elisabeth-Françoise Jollivet, fille de noble homme Jérôme Jollivet, interressé dans les fermes du Roy, et de dame Marie-Anne du Mayne demeurans à Rennes où ce contrat fut passé devant Tumoine notaire royal de la cour, sénéchaussée et siège présidial de la dite Ville de Rennes.

Mainlevée donnée le dix-huit novembre mil sept cent quarante-quatre par le sénéchal et premier magistrat, juge civil, criminel et de police du duché de Penthièvre, pairie de France, au siège de Lamballe, à ecuyer Jean-Batiste le Denays sieur du Quemadeuc, fils d’autre ecuyer Jean-Batiste le Denais, sieur du Quemadeuc, et de dame Claude-Mathurine de Revol, des biens et héritages relevants de la dite juridiction et dépendans de la succession d’ecuyer Gilles Rogon, sieur de la Longrais, à l’estoc du paternel au paternel. Cet acte signé Burtol Greffier.

Extrait du regître des batêmes de l’église paroissiale de Notre-Dame et St Jean de Lamballe, evêché de St Brieuc, portant que Jean-Batiste, fils de messire Jean-Batiste le Denays sieur du Guemadeuc, et de Claude-Mathurine de Revol son épouse, naquit le huit janvier mil sept cent dix, et fut batisé le même jour dans l’église paroissiale de Saint Jean-Batiste de la Ville de Lamballe. Cet extrait signé E. Metrie de la Sallette curé, et légalisé.

IIIe degré. Ayeul. Jean-Baptiste le Denays-du Quemadeuc, IIe du nom, Claude-Mathurine de Revol sa femme, 1697.

Contrat de mariage d’ecuyer Jean-Batiste le Denays, sieur du Quemadeuc, fils aîné et héritier principal et noble d’ecuyer Jean-Batiste le Denays, et de dame Anne le Minhy, sieur et dame du Quemadeuc, demeurant en la ville de Lamballe, accordé le quatre may mil six cent quatre-vingt-dix-sept avec demoiselle Claude-Mathurine de Revol, fille aînée d’ecuyer Hannibal de Revol sieur du dit lieu, et de dame Renée Urvoy. Ce contrat passé à Lamballe devant Micault notaire ducal en Penthièvre, étably en la dite ville de Lamballe.

Abandonnement d’héritages fait sous seings privés le dix-neuf octobre mil six cent quatre-vingt-dix-sept par ecuyer Jean-Batiste le Denays, sieur du Quemadeuc, demeurant au dit lieu du Quemadeuc, paroisse de Maroué, fils aîné et héritier principal et noble de feu ecuyer Jean-Batiste le Denays, sieur du Quemadeuc, à ecuyer Charles le Denays, sieur du dit lieu, frère puîné du dit feu sieur du Quemadeuc, pour le droit de partage qui lui appartenoit dans la succession de dame Anne le Bouteillier dame de Cargouet, mere commune du dit feu sieur du Quemadeuc pere et du dit Charles le Denays, à raison d’une douzième partie au noble. Cet acte fait à Lamballe est signé Jan-Baptiste le Denays et Jacques Malinge curateur du dit sieur du Quemadeuc.

IVe degré. Bisayeul. Jean-Baptiste Le Denays du Quemadeuc, Ier du nom, Anne le Minihy sa femme, 1649.

Contrat de mariage de messire Jean-Batiste le Denays, sieur du Quemadeu, demeurant en son manoir de Quemadeu, paroisse de Marroué, evêché de St Brieuc, fils de messire Jean le Denays seigneur de Cargouet, demeurant en son manoir de Cargouet, paroisse de Coatmieux, evêché de Dol, accordé le dix-sept août mil six cent soixante et quatorze avec dame Anne le Minihi dame de la Garde. Ce contrat passé devant Pezron notaire de la cour royale de Treguier, siège de Lannion.

Prisage de la succession de dame Anne le Bouteiller (dame) de Cargouet, échüe à messire Jean-Batiste le Denays, sieur du Quemadeuc, son fils aîné et héritier principal et noble, et à ses frères et sœurs puînés mineurs et sous l’autorité de messire Jean le Denays sieur de Cargouet, leur pere et garde naturel, commencé le quinze decembre mil six cent quatre-vingt-un par les priseurs nobles et arpenteurs y denommés. Ce prisage fait et conclu au Quemadeuc le vingt du même mois, fut affirmé le huit janvier suivant par les dit priseurs nobles au barreau de la cour de Lamballe, et est signé Bascher greffier.

Arrêt rendu à Rennes le quinze décembre mil six cent soixante et huit par la Chambre établie par le Roy pour la réformation de la noblesse du pays et duché de Bretagne, par lequel Jean le Denays ecuyer sieur de Cargouet fils aîné et héritier principal et noble d’ecuyer Pierre le Denays et de demoiselle Gillette Rogon, sieur et dame du Bois, a été déclaré noble et issu d’ancienne extraction noble. Cet arrêt signé Malescot.

Acte donné le trente mars mil six cent quarante neuf par le sénéchal de la cour de Lamballe à ecuyer Jean le Denays sieur de Cargouet, en qualité de pere et garde naturel de son fils aîné  [1] héritier principal et noble non encore nommé, de ce qu’il demandoit à retirer la maison du petit Cargouet sur Gilles Richard sieur de la Villetrehorel, adjudicataire de la dite maison. Cet acte signé Passedouet greffier.

Nous Antoine Marie d’Hozier-de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France en survivance, et en cette qualité commissaire du Roy pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves de l’Ecole royale militaire,

Certifions au Roi que Jean-Batiste-Louis-Auguste le Denays de Quemadeuc a la noblesse nécessaire pour être admis au nombre des Gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans l’Hotel de l’Ecole royale militaire, ainsy qu’il est justifié par les actes énoncés et visés dans ce procès-verbal que nous avons dressé et signé à Paris le neuvième jour de septembre de l’an mil sept cent cinquante-cinq.

[Signé : ] d’Hozier de Sérigny.


[1Un renvoi en marge : Ce fils aîné non encore nommé de Jean le Denays sieur de Cargouet, est le Jean-Batiste le Denays auteur de ce IVe degré.