Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Tréguier vue depuis les rives du Jaudy, rue du Port.
Photo A. de la Pinsonnais (2009).

Denis de Keredern - Preuves pour les Écoles royales militaires (1779)

Samedi 9 septembre 2017, transcription de Amaury de la Pinsonnais.

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Preuves de noblesse pour les Écoles royales militaires, BNF, Département des manuscrits, Français 32090, no 36.

Citer cet article

Preuves de noblesse pour les Écoles royales militaires, BNF, Département des manuscrits, Français 32090, no 36, transcrit par Amaury de la Pinsonnais, 2017, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 19 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1172.

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Denis de Keredern - Preuves pour les Écoles royales militaires (1779)
103.5 kio.

Bretagne, 1779

Procès-verbal des preuves de la noblesse de Fidèle-Amand-Mari-Constant Denis de Keredern de Trobriand, agréé par le Roi pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans les Écoles royales militaires.

D’argent à un sautoir de gueules.

Ier degré, produisant – Fidèle-Amant-Mari  [1]-Constant Denis de Keredern de Trobriand, 1770.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Lesneven, évêché de Léon en Basse-Bretagne, portant que Fidèle-Amant-Mari-Constant, fils légitime d’écuyer Jaques-Guénnolé Denis de Keredern et de dame Jeanne-Charlotte Abyven de Keréoc son épouse, naquit le 6 d’avril 1770, fut ondoyé le lendemain, et reçut le supplément des cérémonies du batême le 15 de mai suivant. Cet extrait signé Coat recteur de Lesneven, et légalisé.

IIe degré, père – Jaques-Guennolé Denis de Keredern, Jeanne-Charlotte Abyven de Keréoc sa femme, 1760.

Extrait des registres des mariages de la paroisse de Lesneven, évêché de Léon en Basse-Bretagne, portant que messire Jaques-Guennolé Denis de Keredern, fils de messire Jean-Elie Denis de Keredern et de défunte dame Marie-Vincente Roulin, originaire de la paroisse de Plouigneau, évêché de Tréguier, mais habitués en la dite ville et paroisse de Lesneven, d’une part, et demoiselle Jeanne-Charlotte Abyven de Keréoc, fille mineure de défunt noble maître René Abyven de Keréoc, conseiller du Roi, son bailly civil et criminel au siège royal de Lesneven, et de dame Marie-Michelle Jannin, de la même ville et paroisse, d’autre part, reçurent la bénédiction nuptiale le 30 de janvier 1760. Cet extrait signé Coat recteur de Lesneven, et légalisé.

Extrait des registres des batêmes de l’église paroissiale de Plouigneau en Bretagne, portant que Jaques-Guennollé, fils naturel et légitime d’écuyer Jean-Elie Denis, sieur de Keredern, et de dame Marie-Vincente Roulin son épouse, naquit le 26 de septembre 1733 et fut batisé le lendemain. Cet extrait délivré le 3 de mai mil sept cent soixante-treize par le sieur Guiot, greffier du siège royal de Morlaix, lequel certifie le dit extrait conforme au registre trouvé aux archives du dit siège, et légalisé.

IIIe degré, ayeul – Jean-Elie Denis de Keredern, Marie-Vincente Roulin sa femme, 1726.

Contrat de mariage d’écuyer Jean-Elie Denis, sieur de Keredern, émancipé de justice sous l’autorité de messire René de Coëtlogon, chevalier, seigneur de Pontlo, accordé le 19 de septembre 1726 avec honorable Vincente Roulin, fille d’honorables gens Jean Roulin, marchand, et Louise Jegou sa femme, demeurants au bourg paroissial de Plufur, évêché de Tréguier ; le dit futur époux assisté d’écuyer Jean-Etienne Denis, sieur de Trobriand, chef de nom et d’armes, son frère aîné, demeurant en son manoir du Cosquerou, paroisse de Ploujean, susdit évêché de Tréguier. Ce contrat passé à Morlaix devant Olivier, notaire royal, est produit par expédition délivrée sur la minute du 13 d’octobre mil sept cent soixante-treize par du Maine aussi notaire royal à Morlaix, comme résignataire de l’office et saisi des minutes du dit Olivier alors décédé ; la dite expédition légalisée le même jour par Pierre-Joseph Salaun, sieur du Mesquean, conseiller du Roy, son sénéchal et premier magistrat civil et criminel de la ville et sénéchaussée royale de Morlaix.

Partage noble fait le 7 de novembre 1731 entre écuyer Jean-Etienne Denis, seigneur de Trobriand, demeurant en son manoir du Cosquerou, paroisse de Ploujan, évêché de Tréguier, d’une part, et écuyer Jean-Marie Denis, sieur de la Villeneuve, faisant tant pour lui que pour écuyer Alexandre-Sébastien Denis son frère absent, écuyer Jean-Elie Denis, sieur de Keredern, demeurant au manoir de la Villeneuve, paroisse de Plouigneau, et dame Agnès Denis, demoiselle du Rest, d’autre part, sçavoir des successions de défunts autre écuyer Jean-Elie Denis, seigneur de Trobriand, et dame Jeanne-Fiacrette Le Louce, leurs père et mère, dont ledit Jean-Etienne Denis étoit fils aîné, héritier principal et noble. Cet acte où intervint dame Marguerite Le Dissez, veuve dudit écuyer Jean-Elie Denis seigneur de Trobriand, tutrice et curatrice des enfants de leur mariage au nombre de trois, fut passé à Morlaix devant Nouël notaire de la juridiction et chatellenie de Bodister.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Ploujan, diocèze de Tréguier, portant que Jean-Elie, fils naturel et légitime d’écuyer Jean-Elie Denis seigneur de Trobriand, et de dame Fiacre Le Lousse, naquit le 11 d’août 1703 et fut batisé le lendemain. Cet extrait signé Bahezre de Lanlay, recteur de Ploujan, et légalisé.

IVe degré, bisayeul – Jean-Elie Denis de Keredern, Fiacrette-Jeanne-Batiste Le Louce sa femme, 1693.

Extrait des registres des sépultures de la paroisse de Ploujan, diocèse de Tréguier, portant qu’écuyer Jean-Elie Denis de Trobriand mourut le 28 de février 1725 et fut enterré le premier jour de mars. Cet extrait signé Bahezre de Lanlay, recteur de Ploujan, et légalisé.

Sentence rendue le 1er jour de juillet 1727 en la Chambre du conseil de l’auditoire du siège royal de Morlaix, lieu ordinaire de l’exercice de la juridiction de Bodister, par maître Vincent Dorigny, sieur de Villetiene, sénéchal de la dite juridiction de Bodister, avocat à la Cour, et maître Jaques-Julien Chevalier, sieur de Vreville, bailly et aussi avocat à la Cour, entre dame Marguerite Le Dissez veuve communière et douairière de défunt écuyer Jean-Hélie Denis, sieur de Trobriand, décédé le 2 de mars  [2] 1725,tutrice et curatrice des enfants mineurs de leur mariage, d’une part, et écuyer Jean-Etienne Denis, sieur de Trobriand, fils aîné héritier principal et noble du premier mariage du dit défunt sieur de Trobriand, avec défunte dame Fiacrette-Jeanne-Batiste Le Louce, faisant tant pour lui que pour écuyer Jean-Elie Denis sieur de Keredern, et autres ses juveigneurs, issut dudit premier mariage d’une part. Cette sentence (qui énonce sous la date du 23 ...  [3] 1693 l’extrait des épousailles du feu sieur de Trobriand et de la dite dame Fiacrette-Jeanne-Batiste Le Louce, délivrée le 13 de février mil sept cent vingt-six par Yves Bouget recteur de Plestin, la dite dame Le Louce fille de nobles gens Jean Le Louce et de demoiselle Julienne Le Chapelain) est signé Thomas Greffier.

Jugement rendu à Paris le 9 de mai mil sept cent quinze par les commissaires généraux du Conseil députés par le Roi pour l’exécution de ses déclarations des 4 de septembre 1696, 30 de mai 1702, 30 de janvier 1703, et 16 de janvier 1714, et arrêts du Conseil rendus en conséquence contre les usurpateurs du titre de noblesse, par lequel Jean-Elie Denis, écuyer, sieur de Trobriand, demeurant en la paroisse de Ploujan, évêché de Tréguier en Bretagne, fils légitime de nobles Guillaume Denis, écuyer, sieur de Gorecquer, et de demoiselle Claude du Gratz dame de Kermerien, est maintenu en sa qualité d’écuyer ; et il est ordonné que lui, ses enfants et postérité née et à naître en légitime mariage, jouiront de tous les honneurs, privilèges, exemptions et avantages dont jouissent les autres gentilshommes du royaume, et qu’ils seront inscrits dans le catalogue des nobles. Ce jugement signé Gaudion.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Saint Melaine de Morlaix, diocèse de Tréguier, portant que Jean-Elie Denis, fils légitime de nobles gens Guillaume Denis et demoiselle Claude du Grats, sieur et dame de Gourrequert, naquit le 10 et fut batisé le 11 de juillet 1664. Cet extrait signé Le Clerc des Aulnais, recteur de Saint Melaine, et légalisé.

Nous, Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France, et en cette qualité Commissaire du Roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves de l’École royale militaire et du Collège royal de la Flèche, chevalier-grand-croix honoraire de l’ordre royal des saints Maurice et Lazare de Sardaigne,

Certifions au Roi que Fidèle-Amand-Mari-Constant Denis de Keredern de Trobriand a la noblesse nécessaire pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans les Ecoles Royales Militaires, ainsi qu’il est justifié par les actes énoncés et visés dans ce procès-verbal que nous avons dressé et signé à Paris le onzième jour du mois de mai de l’an mil sept cent soixante-dix-neuf.

[Signé] d’Hozier de Sérigny


[1Ici, le manuscrit fait un renvoi à une note en marge, malheureusement illisible dans la version numérisée de la BNF. Ce renvoi est fait à chaque fois qu’est cité le prénom Mari dans cette preuve.

[2Il y a ici un renvoi à une note en marge : Erreur, il mourut le 28 de février et fut enterré le 1er de mars.

[3Ainsi en blanc.