Bretagne, page de la Reine, 1788

Preuves de la noblesse de Joseph-Marie-René du Dresnay agréé pour être admis au nombre des pages de la Reine.

12 septembre 1773 – Expédition en papier délivrée en 1785.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Plouénan portant que le 28 février 1776 furent suppléées les cérémonies du batême à Joseph-Marie-René né le 12 septembre 1773 et batisé le même jour, ledit enfant né du légitime mariage de haut et puissant seigneur Louis-Marie-Ambroise-René, chevalier, marquis du Dresnay et de haute et puissante dame Marie-Josèphe-Anne du Coëtlosquet, dame marquise du Dresnay ; les parrain et marraine haut et puissant seigneur Joseph-Michel-René, chef de nom et d’armes, comte du Dresnay, chevalier de l’ordre royal et militaire de saint Louis, gouverneur et commandant pour le Roy des villes de St-Pol-de-Léon, Roscoff et dépendances, représenté par Guy-Marie-Joseph-Gabriel-Ambroise du Dresnay son petit fils, âgé de 6 ans, et haute et puissante dame Élisabeth-Renée Le Pappe, dame comtesse du Coëtlosquet. Cet extrait délivré le 13 juin 1785 par le sieur Le Saint, curé de Plouénan et légalisé à St-Paul-de-Léon le 15 dudit mois de juin 1785.

10 septembre 1766 – Original en parchemin.

Contrat de mariage de haut et puissant messire Louis-Marie-Ambroise-René du Dreznay, chevalier, seigneur baron de Montrelais, capitaine de cavallerie au régiment de Bourbon, fils mineur de haut et puissant messire Joseph-Michel-René du Dreznay, comte dudit lieu, chef de nom et d’armes, seigneur de Ꝃlaudy et autres lieux, chevalier de l’ordre royal et militaire de saint Louis, gouverneur et commandant pour le Roi des ville et port de St Paul-de-Léon et Roscoff et de défunte dame Élisabeth de Cornullier, émancipé de justice et assisté de dudit sieur son père et avec lui demeurant en son hôtel en la ville de Saint-Pol, accordé le 10 septembre 1766 avec demoiselle Marie-Josèphe-Anne du Coëtlosquet, demoiselle du Runvelin, fille mineure de défunt haut et puissant messire Michel-Yves-Marie du Coetlosquet, chevalier, seigneur de Ꝃannot et autres lieux, et de dame Élisabeth-Renée Le Pappe du Ꝃminy, dame de Ꝃannot, assistée de ladite dame sa mère et tutrice demeurantes au château de [folio 3v] Porzmeur en la paroisse de St-Martin de la ville de Morlaix. Ce contrat passé audit château du Porzmeur, devant maitre Guy Landois, notaire royal de la ville et sénéchaussée royale de Morlaix en Bretagne.

27 may 1782 – Original en parchemin.

Brevet de la charge d’enseigne en la compagnie des chevaux-légers servans à la garde ordinaire du roi, donné par Sa Majesté à Versailles le 27 may 1782 au sieur Louis-Marie-Ambroise-René, marquis du Dresnaye, guidon en ladite compagnie, en considération des services qu’il avait rendus à Sadite Majesté depuis plusieurs années. Ce brevet signé Louis et plus bas, Ségur.

8 novembre 1777 – Original en parchemin.

Commission pour tenir rang de mestre de camp dans les troupes de cavallerie du roi, donnée par Sa Majesté à Versailles le 8 novembre 1777 à son cher et bien aimé le sieur Louis-Marie-Ambroise-René, marquis du Dresnay, guidon en la compagnie des chevaux-légers servans à la garde ordinaire de Sadite Majesté. Ce brevet signé Louis et plus bas par le Roi, le comte de Montbarey, et scellé.

16 décembre 1741 – Expédition en papier délivrée en 1765.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Minihy-de-Léon portant que Louis-Marie-Ambroise-René fils légitime de messire Joseph-Michel-René, chevalier, seigneur du Dresnay, chef de nom et d’armes, seigneur de Kerlaudy et autres lieux, colonel de la garde côte de Léon, et de dame Élisabeth de Cornulier son épouse, né le 16 novembre 1741 et ondoyé à la maison, reçut le suplément des cérémonies du batême le 23 dudit mois de novembre. Cet extrait délivré le 8 août 1765 par le sieur Querméneur recteur du Minihy-de-Léon et légalisé à Léon le 11 desdits mois et an.

7 avril 1740 – Original en parchemin.

Contrat de mariage de messire Joseph-Michel-René du Dresnay, chevalier, seigneur de Kerlaudy et autres lieux, chef de nom et d’armes, fils aîné majeur, héritier principal et noble de défunt messire Joseph-Marie du Dresnay, chevalier, seigneur de Roches, assisté de dame Marie-Thérèse Le Yar [1], dame de Roches, sa mère, demeurans ensemble en leur château de Loahennec, paroisse de Pleibert-Christ, évêché de St-Paul, accordé le [folio 4] 7 avril 1740 avec demoiselle Élisabeth de Cornulier, dame de Largouet, fille mineure, première puînée de défunt messire Charles-René de Cornulier, chevalier, seigneur marquis de Châteaufrémont, vicomte de Vair, baron de Montrelais, comte de Largouet, conseiller du roi en tous ses conseils, président à mortier au parlement de Bretagne, assistée de dame Marie-Anne de la Tronchaye, sa mère et demeurante avec elle à Rennes en leur hôtel près la Motte, paroisse de St-Jean, ladite future autorisée et émancipée par décret de justice en la juridiction de l’abbaye royale de St-Melaine de Rennes du 30 mars audit an. Ce contrat passé au château de Lezonet, paroisse de Loyat, évêché de St-Malo devant Gaultier et Josse, vers lequel est demeurée la minute, notaires royaux à Ploermel, fut controllé et insinué audit Ploermel le 29 avril 1740.

30 mars 1740 – Original en papier.

Décret du mariage de demoiselle Élisabeth de Cornulier fille mineure de feu messire Charles-René de Cornulier, chevalier, seigneur marquis de Châteaufrémont, comte de Largoüet et autres lieux, président à mortier au parlement de Bretagne, autorisée de dame Marie-Anne de la Tronchais, veuve dudit seigneur de Cornulier, sa mère suivant la procuration de ladite dame du 24 mars 1740, avec messire Joseph-René du Dresnay, chevalier, seigneur de Ꝃlaudy et autres lieux, fils aîné principal et noble de défunt Joseph-Marie du Dresnay, fait en la juridiction de l’abbaye royale de St-Mellaine de Rennes le 30 mars 1740 (il n’y a point de datte dans ce décret mais elle est annoncée dans le contrat dudit mariage cy-devant) et ce de l’avis des parens et amis de ladite demoiselle. Ce décret signé Le Masson.

1^er février 1707 – Expédition en papier délivrée en 1764.

Extrait des registres de la paroisse de Plouénan, diocèse de Léon, portant que Joseph-Michel-René, fils légitime de messire Joseph-Marie du Dresnay, chevalier, seigneur des Roches, Ꝃlaudy, Louanec, Luzec etc., et de dame Marie-Thérèse-Gabrielle Le Yar, dame des Roches, naquit le 1^er février 1707 et fut batisé le 4 du même mois. Cet extrait délivré le 14 aoust 1764 par le sieur Blouch, recteur de Plouénan, et légalisé à Léon le 11 aoust 1765.

[folio 4v]

7 avril 1701 – Original en parchemin.

Contrat de mariage de messire Joseph-Marie du Dresnay, chevalier, seigneur des Roches, Ꝃlaudy et autres lieux, fils de messire Jean du Dresnay, chevalier, seigneur de Ꝃbaul, Lohennec et autres lieux, et de feue dame Anne-Renée de la Haye, demeurant au manoir de Ꝃlaudy paroisse de Plouénan, évêché de Léon, accordé le 7 avril 1701 avec demoiselle Marie-Gabrielle-Thérèse Le Yar, dame du Closmeur, fille de défunts messire Yves-Gabriel Le Yar, chevalier, seigneur du Closmeur, Treyer et autres lieux et de dame Urbaine Poullain, demeurante au manoir de Kergadou, paroisse de Ꝃfeunteun, évêché de Quimper. Ce contrat passé à Quimper devant Le Roy et Audouyn qui en retint la minute, notaires royaux en la sénéchaussée de Quimper.

À la suite est la ratification qui en fut faite le 11 avril 1701 par ledit messire Jean du Dresnay, chevalier, seigneur de Ꝃbaul, Lohennec et autres lieux, demeurant en la ville de St Paul-de-Léon, paroisse de Notre-Dame, père dudit messire Joseph-Marie du Dresnay. Cet acte passé en la demeure dudit seigneur de Ꝃbaut devant Le Carof et Le Corre, notaires royaux et apostoliques en Léon de l’établissement du siège royal de Lesneven.

D’argent à la croix ancrée de sable accompagnée de trois coquilles de gueules.

6 décembre 1710 – Original en parchemin.

Provisions de l’office de gouverneur pour le Roi de la ville et paroisse de Minihy de Saint-Paul-de-Léon, Roscoff, Isle de Bas et dépendances, rétabli par édit du mois de décembre 1708, données par le Roy à Versailles le 6 décembre 1700 à son cher et bien amé Joseph-Marie du Dresnay, chevalier, sieur des Roches, en considération des services qu’il avait rendus dans la convocation de l’arrière ban pendant plusieurs années. Ces provisions signées Louis et sur le repli, par le Roi, Colbert et scellées.

21 juillet 1706 – Original en papier.

Déclaration faire le 21 juillet 1706 par messire Jean du Dresnay, chevalier, seigneur de Ꝃbaul, Lusec et autres lieux demeurant ordinairement en la ville de Saint-Paul, quartier de Notre-Dame et étant alors au manoir de Kerlaudy, paroisse de Plouénan, portant que considérant ses infirmités et se démettant de tous ses biens entre les mains de messire Joseph-Marie du Dresnay, chevalier, seigneur des Roches et autres lieux, son fils unique, héritier présomptif principal [folio 5] et noble. Cet acte passé audit manoir de Ꝃlaudy devant J. Auffray et Le Carof, registrateur, notaires de la ville de Lesneven.

23 avril 1696 – Expédition en papier délivrée en 1765.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse du Minihy-de-Léon, portant que Joseph-Marie, fils légitime et naturel de messire Jean du Dresnay et de dame Anne-Renée de la Haye, seigneur et dame de Ꝃbol, de Lohennec, des Roches, Luzec, Ꝃlaudy, Chatellenec, etc., naquit le 23 avril 1676 et fut batisé le 25 dudit mois. Cet extrait délivré le 8 aoust 1765 par le sieur Quemeneur, recteur du Minihy-de-Léon et légalisé à Léon le 11 desdits mois et an.

24 septembre 1670 – Original en parchemin.

Contrat de mariage de messire Jean du Dresnay, seigneur de Querbaul, Lohennec, Pellain, La Roche, Coatillesec, etc., fils aîné héritier principal et noble de défunt messire Jean du Dresnay, seigneur desdits lieux, et de dame Jeanne Le Borgne, sa veuve et douairière, assisté de ladite dame sa mère et curatrice, avec elle demeurant au manoir dudit Lohennec, paroisse de Pleyber-Christ, évêché de Léon, accordé le 24 septembre 1670, avec demoiselle Anne-Renée de la Haye, dame des Roches, majeure de 25 ans, demeurante en la ville de Saint-Paul, fille unique de défunt messire Yves de la Haye et dame Claude de Launay, seigneur et dame des Roches, Châteaulenec, Ꝃlaudy, Luzec, Querbabu et autres lieux. Ce contrat passé devant G. Pichart et Le Carof qui en retint la minute, notaires royaux de la juridiction des repaires de Léon à Sainct-Paul.

24 may 1666 – Original en papier.

Sentence rendue le 24 may 1666 en la jurisdiction de Quermartin-Queryouaz à l’issue de l’audience tenue en la ville de Chastelaudren, par laquelle la tutelle des enfans mineurs de défunt messire Jean du Dresnay, seigneur de Ꝃbol, et de dame Jeanne Le Borgne sa veuve, lesdits enfans au nombre de quatre, savoir messire Jean du Dresnay, âgé d’environ 16 à 17 ans, demoiselle Marie du [folio 5v] Dresnay, âgée de 13 ans, demoiselle Louise du Dresnay âgée de 9 à 10 ans et Claire-Céleste du Dresnay âgée de 7 à 8 ans, est donnée à ladite dame veuve, leur mère, de l’avis de leurs parens et amis et entre autres de haut et puissant messire Jean d’Assigné, seigneur de Carnavalet, mari et procureur de droit de dame Jeanne du Dresnay sa compagne, écuyer Claude Pattenotre, sieur de la Vallée, mari et procureur de droit de dame Marguerite du Dresnay sa compagne, écuyer Alain Gérard sieur de Rochallon, mari et procureur de droit de demoiselle Anne du Dresnay, sœur dudit défunt, et messire Jean Lestic, seigneur de la Villedurant, mari de dame Suzanne du Dresnay sa compagne, sœur dudit feu seigneur de Querbol. Cette sentence signée Le Guyader, greffier.

11 may 1666 – Original en papier.

Déclaration faite sous seing privé le 11 may 1666 par nobles homs Jan du Dresnay, sieur de Ꝃbol, faisant tant pour lui que pour demoiselle Anne Marec, dame douairière de Trobescont, son ayeulle paternelle, âgée de 75 ans, demeurante en sa maison noble de Pellain au treff de Lanrodec, paroisse de Plouagat-Chastelaudren, évêché de Tréguier, portant que quoique mineur, âgé seulement de 16 ans et non pourvu de curateur depuis le décès du sieur de Ꝃbol, son père, arrivé depuis trois mois, il se soumettait tant à raison de sa personne que de ses terres nobles à servir le roi en équipage convenable en la province de Bretagne en cas qu’elle soit attaquée par les ennemis et ce conformément aux ordres du Roi et du capitaine général du ban et arrière ban et garde poste dudit évêché de Tréguier. Cette déclaration signée Jan du Dresnay.

25 janvier 1649 – Original en parchemin.

Contrat de mariage de nobles hommes Jean du Dresnay, sieur de Ꝃbol, fils aîné présomptif héritier principal et noble de messire Jaques du Dresnay et de dame Anne Marrec son épouse, seigneur et dame de Trobescond, Ꝃbol, Pellain, etc., demeurant avec lesdits père et mère au manoir de Ꝃbol, en la paroisse de Plouagat-Chastelaudren, [folio 6] évêché de Tréguier, accordé le 25 janvier 1649 en exécution des articles sous seings privés du 20 novembre précédent avec demoiselle Jeanne Le Borgne, dame de la Roche, fille aînée de nobles hommes Ollivier Le Borgne et demoiselle Peronelle de Coatanscours son épouse, seigneur et dame de Lohenec, Coatilezec etc.. demeurant en leur lieu et manoir de Lohenec, en la paroisse de Pleiber-Christ, au diocèse de Léon. Ce contrat passé audit manoir de Lohenec devant Lendormy, notaire de Pensetz, et J. Le Diouguel, notaire royal en la cour royale de Morlaix et de la juridiction de Pensetz.

23 février 1671 – Original en papier.

Sentence arbitrale rendue le 23 février 1671 entre dame Céleste du Dresnay, dame douairière de Bourgoigne, demoiselle Julienne du Dresnay, dame de La Villeneufve, faisant tant pour elle que pour écuyer Pierre-Fiacre du Dresnay, sieur de Pelain, demoiselle Anne du Dresnay, dame de Rochallon, autorisée par justice sur le refus de noble homme Allain Gérard, sieur de Rochallon, son mari ; demoiselle Françoise du Dresnay, dame dudit lieu, dame Marguerite du Dresnay, dame de la Vallée, autorisée de justice sur le refus d’écuyer Claude Patenostre, son mari, dame Suzanne du Dresnay, dame de la Villedurant, autorisée de justice sur le refus d’écuyer Jean Lestic, son mari, demoiselle Hélène-Clotilde du Dresnay, dame de Ꝃleau et demoiselle Marie du Dresnay, dame de Ꝃhamon, demanderesses en la juridiction de Ꝃyouay, Ꝃmartin, Chemillé et Tréguidel d’une part, et dame Jeanne Le Borgne, dame douairière de Ꝃbol, tutrice et curatrice de ses enfans mineurs issus de son mariage avec défunt écuyer Jan du Dresnay, sieur dudit lieu de Ꝃbol, fils aîné héritier principal et noble et par bénéfice d’inventaire de défunt écuyer Jaques du Dresnay, sieur de Trobescont, déffenderesse d’autre part, au sujet de la demande faite par lesdites demanderesses audit feu sieur de Ꝃbol à ce qu’il soit condamné à voir juger partage entre les parties tant aux meubles qu’immeubles délaissés par ledit défunt sieur de Trobescont, leur père commun, au noble comme [folio 6v] noble et au roturier comme au roturier et pour cet effet convenir de priseurs conformément aux actes judiciels des 15 aoust 1659, 8 septembre et 2 octobre 1662, exercés en ladite juridiction entre lesdites demanderesses et ledit sieur de Ꝃbol portant le jugement dudit partage. Cette sentence déposée par les arbitres au registre de maître Jean Trobert, notaire au comté de Gouellou, pris pour adjoint et signée Jan Trobert notaire adjoint.

Lundi 23 juin 1659 – Copie en papier collationnée sur l’original en la même année.

Sentence rendue le 23 juin 1659 en la cour de Ꝃyouaye, Ꝃmartin, Chemillé et Tréguidel, tenue en l’auditoire de Chatelaudren, par laquelle sur ce que le procureur d’écuyer Jean du Dresnay, sieur de Ꝃbol, demoiselle Julienne du Dresnay, dame de la Villeneuffve, Anne du Dresnay, dame de Ꝃvégan, Françoise du Dresnay, dame dudit lieu, Marguerite du Dresnay, dame du Plessix, Suzanne du Dresnay, dame de Launay, Hélaine du Dresnay, dame de Kerleau, et Marie du Dresnay, dame de Ꝃamon, tous enfans et héritiers sous bénéfice d’inventaire de défunt écuyer Jaques du Dresnay, sieur de Trobescond, leur père, avait remontré avoir fait faire les bannies requises pour parvenir à l’adjudication du bail à ferme des héritages de la succession dudit défunt et après que le procureur de dame Anne Marec dame douairière dudit Trobescond eut déclaré que ladite dame prétendait l’assiette de son douaire, il est ordonné qu’il seroit procédé au bail à ferme desdits biens, lequel bail a été adjugé à écuyer François Le Paige, sieur de Ꝃgrist pour 310₶ par an. Cette sentence signée à l’original J. Le Jullou et produite par copie collationnée le 4 aoust audit an 1659 par … [2] notaires, sur l’original représenté par dame Anne Marec, dame douairière de Trobescond.

[folio 7]

24 septembre 1624 – Original en papier.

Déclaration faite le 24 septembre 1624 par écuyer Jaques du Dresnay, sieur de Trobescont, demeurant au manoir de Ꝃbaul, paroisse de Plouagat Chastelaudren, évêché de Tréguier, portant qu’il révoquait deux actes passés la veille de celui-ci entre lui et nobles homs Jean du Dresnay, seigneur de la Roche Huon, son frère aîné, le premier concernant le partage final de la succession de défunt nobles homs Olivier du Dresnay, seigneur dudit lieu de la Roche Huon, leur père, tant d’ancien patrimoine que aquets et meubles de la communauté d’entre ledit feu seigneur de la Roche Huon avec damoiselle Peyronnelle Le Dornec, dame et héritière de la Villeneufve, ledit acte signé P. Marchant notaire référant, l’original luy être demeuré ; et le second ensuite du précédent signé dudit Marchant et Bonnabes, notaires référant ledit Marchant avoir l’original. Cette déclaration passée à Guingamp devant Le Lostec et du Cleuziou, notaires au duché du Penthièvre, au siège de Guingamp est signé Jacques du Dresnay, Le Lostec notaire et du Cleuziou, notaire de Guingamp.

Accord fait le 23 septembre 1624 entre Jean et Jaques du Dresnay, etc. (voir l’extrait fait séparément).

Lundi 11 juin 1615 – Original en papier.

Sentence rendue le lundi 11 juin 1615 en la cour de Ꝃiouaz Ꝃmartin, tenue en l’auditoire de Chatelaudren, par laquelle sur ce que écuyer Jaques du Dresnay, sieur de Trobescont, mari époux de demoiselle Anne Marec et tuteur et curateur des sœurs d’icelle Marec, filles et héritières par bénéfice d’inventaire de défunt Pierre Marec, sieur de Ꝃbaoul avait remontré qu’il avoit fait alléguer tous les prétendans droit en la succession dudit défunt sieur de Ꝃbaoul, il est donné acte à nobles hommes Bertrand Bégaignon et autres de leurs comparutions et oppositions et il est ordonné que les non comparants seroient réassignés. Cette sentence signée Regnault greffier.

[folio 7v]

Échange du 3 février 1599, vente du 16 aoust 1587, décret de mariage du 30 juillet 1585 : Voyès les extraits faits séparément.

30 juillet 1583 – Expédition en papier délivrée vers l’an 1780 suivant le timbre.

Dénombrement donné le 30 juillet 1583 par nobles gens Hector du Dresnay et demoiselle Louise de la Rochehuon sa compagne épouse, sieur et dame du Fault, demeurant audit lieu en la paroisse de Saint Lorans-Lan Lauran de ce qu’ils tenaient sous et au proche fief et lige de très haut et très puissant et très illustre prince et princesse messire Philippes-Emanuel de Lorraine et dame Marie de Luxembourg sa compagne, duc et duchesse de Mercœur et de Penthièvre, pair de France etc., savoir du lieu et métairie noble du Fault en ladite paroisse de St Lorans-Lan Lauran, item d’un convenant situé en la paroisse de Plestin au treff de Larmor appelé Kerloazren, lesdites métairie et ledit convenant échus audit sieur du Dresnay à cause des successions de ses père et mère. Plus une petite métairie appelée Traouroch, située en la paroisse de Plestin, cernée d’un endroit de la terre d’écuyer Alain du Dresnay, sieur de Ꝃuhan etc., pour lesquels biens lesdits mariés étoient sujets à devoir de foy, rachat et autres devoirs seigneuriaux. Ce dénombrement fait en la ville de Guingamp, en la maison de Henry Bobony notaire, sous le signe dudit [3] sieur de Ꝃdirizien et celui de noble Olivier du Dresnay, son fils, requérant ledit de la Rochehuon disant ne savoir signer et signé à l’original Hector du Dresnay, J. Guyomar et H. Bobony, est produit par expédition délivrée (vers l’an 1780) sur l’original étant aux archives du duché de Penthièvre par Gesbert greffier, et ce en conséquence d’ordre exprès de S.A.S Monseigneur le duc de Penthièvre.

[folio 8]

10 mars 1460 – Original en parchemin.

Lettres données au chastel de Blois le 10 mars 1460 par Charles, duc d’Orléans, de Milan et de Valois, seigneur d’Ast, etc., par lesquelles ce prince mande à son ami et féal conseiller et argentier André Damien, par lui commis en fait de la trésorerie d’Ast, de payer à son ami et féal conseiller et chambellan messire Regnault du Dresnay, chevalier, gouverneur dudit comté d’Ast et bailly de Sens, la somme de 500 ducats que ledit prince luy avoit donnés en ladite année au dessus de ses gages ordinaires. Ces lettres signées Charles et plus bas Par monseigneur le duc, nous et autres présens, Villebresme et scellées, le sceau perdu.

28 septembre 1457 – Original en parchemin.

Quittance (en latin) donnée le 28 septembre 1457 par magnifique chevalier messire Regnault du Dresnay, gouverneur d’Ast, à spatable Benoist Damien, commis à l’office de trésorier d’Ast, savoir de 500 ducats pour cause de don fait audit sieur du Dresnay par Monseigneur le duc (d’Orléans et de Milan) par ses lettres données à Blois le 14 décembre 1456 annexées aux lettres de Jean Le Flament, maître général des finances dudit seigneur duc, données à Blois ce 15 dudit mois de décembre. Cette quittance signée R. du Dresnay.

[folio 9]

Nous Denis-Louis d’Hozier,

Certifions à la Reine et à Monsieur le comte de Tessé son premier et grand écuyer, chevalier des ordres du Roy, grand d’Espagne de la première classe, que Joseph-Marie-René du Dresnay, né le douze septembre mil sept cent soixante treize du mariage de messire Louis-Marie-Ambroise-René du Dresnay, seigneur de Montrelais, enseigne en la compagnie des chevaux légers de la garde ordinaire du Roy, et de dame Marie-Josèphe-Anne du Coetlosquet, a la noblesse requise pour être admis au nombre des pages que Sa Majesté fait élever dans ses écuries. En foi de quoi nous avons délivré le présent certificat à Paris le trente un may mil sept cent quatre vingt huit.

[Signé] d’Hozier.