Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Château de la Moglais, bâti par la famille du Bouilly, près de Lamballe (XVIIIe siècle).
Photo A. de la Pinsonnais (2005).

Lesquen (de) - Preuves pour les écoles royales militaires (1783)

Samedi 23 septembre 2017, transcription de Amaury de la Pinsonnais.

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Source

Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32094, no. 40.

Citer cet article

Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32094, no. 40, transcrit par Amaury de la Pinsonnais, 2017, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 29 mars 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article249.

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Lesquen (de) - Preuves pour les écoles royales militaires (1783)
161.3 kio.

Bretagne, 1783.

Procès-verbal des preuves de la noblesse de Joseph-Hyacinthe de Lesquen, agréé par le Roi pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans les écoles royales militaires.

De sable à trois jars d’argent, membrés et becqués de gueules, posés deux et un.

Ier degré, produisant. Joseph-Hyacinthe de Lesquen, 1772.

Extrait des registres de la paroisse de Pont-Château, diocèse de Nantes, portant que Joseph-Hyacinthe, fils de René-Alexandre, « comte » de Lesquen, chevalier, seigneur de Casso, et de dame Gabrielle Julienne de Nourquer son épouse, naquit le 27 de juin 1772 à la maison noble de Casso et fut batisé le même jour. Cet extrait signé Mahé, vicaire de Pont-Château, et légalisé.

IIe degré, père. René-Alexandre de Lesquen de Casso, Gabrielle Julienne de Nourquer du Camper, sa femme, 1763.

Contrat de mariage de messire René-Alexandre de Lesquen, seigneur de Casso, de Gourin et autres-lieux, capitaine au régiment de Poitou Infanterie, assisté de dame Marie-Céleste-Susanne de Lesquen, sa mère, et autorisé de noble maître Joseph-Marie-Jean Robin de Painpoulle, avocat à la cour, son curateur, demeurants en la ville de Josselin, evêché de Saint Malo, [fol. 40v] accordé le 30 de novembre 1763 avec demoiselle Gabrielle-Julienne de Nourquer du Camper, fille de défunt messire François-Mathurin de Nourquer, seigneur du Camper, et de dame Françoise Olive Nivet sa veuve, demeurantes en ladite ville de Josselin. Ce contrat passé au château du Camper devant Febvrier, notaire de la juridiction du comté de Porhoët à Josselin.

Extrait des registres de l’église de Pont-Château, diocèse de Nantes, portant que René-Alexandre, fils de messire Claude Louis de Lesquen, chevalier, et de dame Marie-Céleste-Susanne de Lesquen son épouse, demeurants en leur château de Casso, même paroisse de Pont-Château, naquit le 16 de janvier 1739 et fut batisé le lendemain. Cet extrait délivré le 8 de décembre mil sept cent soixante-trois par le sieur Naël, recteur de Pont-Château.

IIIe degré, ayeul. Claude-Louis de Lesquen, Marie-Céleste-Susanne de Lesquen sa femme, 1728.

Contrat de mariage de messire Claude-Louis de Lesquen, chevalier, seigneur du Casso et autres lieux, demeurant en son château du Casso, paroisse de Pont-Château, evêché de Nantes, et étant alors en la ville d’Auray, fils de messire Alexandre-Marie de Lesquen, chevalier, seigneur du dit lieu, et de défunte dame Renée-Pélagie du Bahunno de Berrien son épouse, accordé le 9 d’avril 1728 avec dame Marie-Céleste-Susanne de Lesquen, demeurante au dit Auray, veuve en premières noces de messire Charles-Martian Le Meneust de Brequigny, chevalier, seigneur de Bienassis, et fille de défunt messire Barthélemy-Louis de Lesquen, chevalier, seigneur de Carmené, et de dame Jaquette-Agnès Chevrier. Ce contrat passé en ladite ville d’Auray devant Boullé, notaire royal de la sénéchaussée d’Auray.

Extrait des registres des batêmes de la trève de Stival, paroisse de Malguenac et diocèse de Vannes, portant que Claude-Louis de Lesquen, fils légitime de messire Alexandre-Marie de Lesquen, chevalier, seigneur de Casso, et de dame Renée-Pélagie du Bahunno son épouse, naquit le 27 de janvier 1701, fut ondoyé le même jour, reçut le supplément des cérémonies du batême le 14 de mars de la dite année, et eut pour parrain messire Claude de Lesquen, chevalier, seigneur du Plessix-Casso, et pour maraine dame Louise-Perrine du Liscoët, dame de Berrien, ses grand-père et grand-mère. Cet extrait signé Denis, curé de Stival, [fol. 41] et légalisé.

IVe degré, bisayeul. Alexandre-Marie de Lesquen de Casso, Renée-Pélagie du Bahuno de Berrien, sa femme, 1699.

Contrat de mariage de messire Alexandre-Marie de Lesquen, chevalier, seigneur de Casso, fils unique et héritier principal et noble de messire Claude de Lesquen, chevalier, seigneur du Plessix, demeurants en la maison noble de Casso, paroisse de Pont-Château et évêché de Nantes, accordé le 24 de décembre 1699 avec demoiselle Renée-Pélagie du Bahuno de Berrien, fille mineure de défunt messire François du Bahuno, chevalier, seigneur de Berrien, K/disson, Leresto, Penguilly et autres lieux, et de dame Louise-Perrine du Liscouet sa veuve, demeurantes en leur maison noble de Querdisson, paroisse de Malguenac et Stival, evêché de Vannes ; le dit seigneur du Plessix faisant tant pour lui que pour dame Louise de la Garde son épouse. Ce contrat passé audit lieu de Querdisson devant Radenac, notaire de la cour de Pontivy, siège principal du duché de Rohan, pairie de France.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Dréféac, portant qu’Alexandre-Marie de Lesquen, fils de messire Claude de Lesquen, chevalier, seigneur du Plessix et de Casso, et de dame Louise de la Garde sa femme, naquit le 28 d’octobre 1675 (fut ondoyé le …. [Ainsi en blanc.] ) et fut batisé (c’est-à-dire reçut le supplément des cérémonies du batême) le 22 de mars 1676. Cet extrait délivré le 27 de mars mil [sept] cent quatorze par le sieur Jouin, recteur de l’eglise de Dréféac.

Arrêt de la Chambre de la réformation de la noblesse du pays et duché de Bretagne rendu à Rennes le 28 de juillet 1670 par lequel messire Claude de Lesquen, chevalier, seigneur du Plessix-Casso, et messire Hiérosme de Lesquen, fils unique du premier mariage dudit sieur du Plessix-Casso avec dame Julienne Rogon, de la maison de Coasquel, demeurants au manoir de Casso, paroisse de Pont-Château, evêché et ressort de Nantes, sont déclarés, et leurs descendants en mariage légitime, nobles issus d’ancienne extraction noble, comme tels il leur est permis de prendre les qualités d’ecuyer et de chevalier, et il est ordonné que leurs noms seroient employés au catalogue des nobles de la sénéchaussée de Nantes. Cet arrêt est produit par expédition (délivrée vers l’an mil sept cent dix) signée C. M. Picquet (greffier en [fol. 41v] chef civil du parlement de Bretagne).

Nous, Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France, et en cette qualité commissaire du Roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves des écoles royales militaires, chevalier grand-croix honoraire de l’ordre royal des saints Maurice et Lazare de Sardaigne,

Certifions au Roi que Joseph-Hyacinthe de Lesquen à la noblesse requise pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans les écoles royales militaires, ainsi qu’il est justifié par les actes énoncés et visés dans ce procès-verbal que nous avons dressé et signé à Paris le vingt-cinquième jour du mois de septembre de l’an mil sept cent quatre-vingt-trois.

[Signé : ] d’Hozier de Sérigny.