Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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La Nativité tirée d'un livre d'heures à l'usage de Saint-Malo, © Bibliothèque Rennes Métropole, ms. 1510, f. 37, détail.

Cathédrale de Nantes, armes de la Bretagne.
Photo A. de la Pinsonnais (2007).

Courson - Preuves pour les écoles royales militaires (1786)

Lundi 2 avril 2018, transcription de Amaury de la Pinsonnais.

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Source

Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32097.

Citer cet article

Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 32097, transcrit par Amaury de la Pinsonnais, 2018, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 11 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article215.

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Courson - Preuves pour les écoles royales militaires (1786)
441.2 kio.

Bretagne, 1786.

Procès-verbal des preuves de la noblesse de Louis-Marie de Courson, agréé par le roi pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans les écoles royales militaires.

D’or à trois chouettes de sable, becquées et membrées de gueules.

Ier degré, produisant. Louis-Marie de Courson, 1775.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Saint-Martin-des-Prez, diocèse de Quimper, portant qu’écuyer Louis-Marie de Courson, fils légitime d’ecuyer Joseph-Jean-Marie de Courson et de dame Marie-Geneviève du Bois sa femme, de la Porte-aux-Moines en la dite paroisse, naquit le 4 de septembre 1775, fut batisé le même jour, et eut pour parain ecuyer Louis-Claude de Courson. Cet extrait signé Le Helley, recteur de Saint-Martin-des-Prez, est légalisé.

IIe degré, père. Joseph-Jean-Marie de Courson de la Ville-Cotio, Marie-Geneviève du Bois, sa femme, 1774.

Extrait des registres des mariages de la paroisse de Saint-Martin-des-Prez, diocèse de Quimper, portant qu’ecuyer Joseph-Jean-Marie de Courson, fils d’ecuyer Louis-Claude de Courson et de défunte dame Olimpe-Charlotte de Geslin de Bringolo, de la trève du Foeil, paroisse de Saint-Thurian de Quintin, d’une part, et demoiselle Marie-Geneviève du Bois, fille mineure de noble homme Jean-Bertrand du Bois, absent du royaume, et de demoiselle Anne-Marie Burlot, de la dite paroisse de Saint-Martin-des-Prez, d’autre part, reçurent la bénédiction nuptiale le 14 de septembre 1774. Cet extrait signé Le Helley, recteur de Saint-Martin-des-Prez, est légalisé.

Extrait des registres des batêmes de l’eglise paroissiale de Plelo en Bretagne, portant qu’ecuyer Joseph-Jean-Marie Courson, fils légitime d’ecuyer Louis-Claude Courson et de dame Olimpe-Charlotte Geslin de Bringolo son épouse naquit le 5 de juin 1750 et fut batisé le lendemain. Cet extrait signé Huet, prêtre, commis de la paroisse de Plelo, est légalisé.

IIe degré, ayeul. Louis-Claude Courson, Olimpe-Charlotte Geslin de Bringolo, sa femme, 1746.

Extrait des registres des mariages de l’eglise tréviale de Bringolo, paroisse de Goudelin, evêché de Tréguier, portant qu’ecuyer Louis-Claude Courson, fils d’ecuyer François Courson et de dame Jeanne Le Conniac, sieur et dame de la Ville-Cotio, paroisse de Saint-Thurian de Quintin, evêché de Saint-Brieuc, d’une part, et dame Olimpe-Charlotte Geslin, dame de Traustang, fille majeure de feu Bertrand-François Geslin et de dame Françoise Jacquette Gardon, sieur et dame de Bringolo, d’autre part, reçurent la bénédiction nuptiale le 15 de fevrier 1746. Cet extrait signé Le Friec, curé de Bringolo, est légalisé.

Acte sous seings privés, dont la teneur suit : « entre nous soussigants ecuyer François Courson, sieur de la Villecotio, et dame Jeanne Le Conniac, dame de la Villecotio, d’une part, et dame Françoise Gardon, dame de Bringolo, s’est passé ce présent ; sçavoir moy, François Courson et dame Jeanne Le Conniac, m’oblige de donner à Louis-Claude Courson notre fils aîné en mariage avec mademoiselle Trostan-de Bringolo, sçavoir leur pension à tous deux tant qu’ils le jugeront à propos ; de plus en cas qu’ils ne veuillent point prendre de pension, nous nous obligeons de leur payer par an la somme de cent vingt livres ; et moy dite dame de Bringolo m’oblige de donner à ma fille Olympe-Charlotte Geslin en mariage avec monsieur Courson la somme de quarante-deux livres de rente outre son partage ; de plus m’oblige de lui donner la somme de trois cent livres en argent et valant cent livres de meubles ; et ce pour ses bons et agréables services ; lesquels argent et meubles n’entreront point en partage. Ce sont les conditions passées entre nous que nous promettons effectuer. En foy de quoy nous avons signé ce jour quatorze fevrier mil sept cent quarante-six », signé « Courson de la Villecotio, Jeanne Le Coniac de la Vilcostio » et « Françoise Gardon de Bringolo Geslin ».

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Trémeloir, evêché de Saint-Brieuc, portant que Louis-Claude Courson, fils d’ecuyer François Courson et de dame Jeanne Le Coniac, sieur et dame de la Villecotio, naquit le 12 de juillet 1723 et fut batisé le surlendemain. Parain et maraine, ecuyer Louis-Yves Courson, sieur de la Ville-Andrieuc, et de dame Anne-Jeanne Gélin, dame de Carlan, la Ville-Raux, la Villemarqué, les Septfontaines et autres lieux. Cet extrait signé Mahé, recteur de Trémeloir, est légalisé.

IVe degré, bisayeul. François Courson de la Ville-Cotio, Jeanne Le Coniac de la Nos, sa femme, 1720.

Extrait des registres des mariages de la trève du Foeil, paroisse de Saint-Thurian de Quintin, evêché de Saint-Brieuc, portant qu’ecuyer François Courson, sieur de la Villecotio, de la paroisse de Trémeloir, et demoiselle Jeanne Le Coniac, dame de la Nos, de la dite trève, reçurent la bénédiction nuptiale le 25 de septembre 720 « en présence de monsieur de la Villepirault, Thébault Le Coniac, de monsieur de la Villandrieux-Courson, et de plusieurs autres ». Cet extrait signé Cosson, curé du Foeil, est légalisé.

Partage en huit lots des biens des successions de défunts messire Yves Courson et dame Jeanne Connen son épouse, sieur et dame du Val, la Ville-Cotio, des Maraix, de la Ville-Andrieu et autres lieux, et de celle de Jean Courson, ecuyer, sieur abbé de la Ville-Andrieu, l’un de leurs enfants juveigneurs, fait le 17 d’août 1722 entre messire Louis-Yves Courson, sieur de la Ville-Andrieu, fils aîné héritier principal et noble, demeurant en son manoir du dit nom, paroisse de Trémeloir, evêché de Saint-Brieuc, d’une part, ecuyer Yves Courson, sieur des Maraix, demeurant au manoir noble de K/garff, trève de Bringolo, paroisse de Goudelin, evêché de Tréguier, ecuyer François Courson, sieur de la Ville-Cotio, demoiselle Anne-Françoise Courson, épouse d’ecuyer François Courson, sieur de la Maisonneuve, demeurant en la paroisse de Tressigniaux, dame Jeanne Courson, épouse d’ecuyer Jean Gélin, sieur de la Perrière, demoiselle Catherine Courson, demoiselle Marie Courson, dame de Champfleury, et Yvonne Courson, dame du Val, d’autre part, frères et sœurs du dit sieur de la Ville-Andrieu, enfants et héritiers des dits défunts sieur et dame du Val. Ce partage, où il est dit que les dits sieurs et dames puînés reconnurent le gouvernement noble de leurs ancêtres, fut conclu au lieu noble de la Ville-Andrieu le 19 de septembre de la même année par maître Jean-Louis Pautonnier, sieur du Carpont, notaire priseur et arpenteur royal en chef des étendues de la cour royale et des reguaires de Saint-Brieuc, de la Roche-Suhart et autres lieux, demeurant aux enclaves de Chatelaudren, paroisse de Plelo, maître Silvestre Vitel, notaire de la Roche-Suhart, demeurant au village de la Ville-Gourio, paroisse d’Estables, et maître Guillaume Orhant, demeurant en la paroisse de Trémeloir, les tous susdit evêché de Saint-Brieuc.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Trémeloir, evêché de Saint-Brieuc, portant qu’ecuyer François Courson, fils d’ecuyer Yves Courson et de demoiselle Jeanne Conen son épouse, sieur et dame du Val, etc, naquit le 20 de novembre 1692 et fut baptisé le lendemain. Parain, ecuyer Yves Gélin, sieur de Surlaville, et maraine, demoiselle Catherine Conen, demoiselle de Quempery. Cet extrait signé Mahé, recteur de Trémeloir, est légalisé.

Arrêt de la Chambre établie par le roi pour la réformation de la noblesse du pays et duché de Bretagne, rendu à Rennes le 31 de mai 1669, par lequel Pierre Courson, ecuyer, sieur de la Villecostio, et Yves Courson, ecuyer, sieur du Val, son fils, unique héritier principal et noble, né de son mariage avec demoiselle Catherine Dollo, demeurants en la paroisse de Trémeloir, evêché et ressort de Saint-Brieuc, sont déclarés nobles et issus d’extraction noble ; comme tels il leur est permis et à leurs descendans en légitime mariage de prendre la qualité d’ecuyer ; sont maintenus au droit de jouir de tous les privilèges attribués aux nobles de la dite province ; et il est ordonné que leurs noms seront employés au catalogue des nobles de la juridiction royale de Saint-Brieuc. Cet arrêt signé Malescot.

Nous, Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France, et en cette qualité commissaire du roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse des elèves des ecoles royales militaires, Chevalier-Grand-Croix honnoraire de l’ordre royal des Saints Maurice et Lazare de Sardaigne.

Certifions au roi que Louis-Marie de Courson a la noblesse requise pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans les ecoles royales militaires, ainsi qu’il est justifié par les actes énoncés et visés dans ce procès-verbal que nous avons dressé et signé à Paris le neuvième jour du mois de novembre de l’an mil sept cent quatre-vingt-six.

[Signé] d’Hozier de Sérigny.