Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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Manoir du Vaumadeuc, en Pléven, possédé à l'origine par les Madeuc, seigneurs du Gué-Madeuc (XV-XVIIe siècles).
Photo A. de la Pinsonnais (2005).

Parc (du) - Preuves pour le Collège de la Flèche (1771)

Dimanche 31 mai 2015, transcription de Amaury de la Pinsonnais.

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Source

Preuves de noblesse pour le Collège royal de la Flèche, BNF, Département des manuscrits, Français 32080, no 40..

Citer cet article

Preuves de noblesse pour le Collège royal de la Flèche, BNF, Département des manuscrits, Français 32080, no 40., transcrit par Amaury de la Pinsonnais, 2015, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 28 mars 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article1131.

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Parc (du) - Preuves pour le Collège de la Flèche (1771)
88.1 kio.

Bretagne, 1771

Procès-verbal des preuves de la noblesse de Paschal-Etienne du Parc de Penanguer de Locmaria, agréé par le roi pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans le collège royal de la Flèche.

D’argent à trois jumelles de gueules.

Ier degré, produisant – Paschal-Etienne du Parc de Penanguer de Locmaria, 1761.

Extrait des registres des batêmes de la paroisse de Botlazec en Bretagne, portant que Paschal-Etienne du Parc, fils naturel et légitime de messire Alain du Parc, seigneur de Penanguer, et de dame Louise-Josèphe-Marie de Kermorial son épouse, naquit le cinq de may mil sept cent soixante et un, et fut batisé le neuf du même mois. Cet extrait signé Le Paul, curé de Botlazec, et légalisé.

IIe degré, père – Alain-Joseph-Marie du Parc de Penanguer, Louise-Marie-Josèphe de Kermorial, sa femme, 1758.

Extrait des registres des mariages de la paroisse de Notre-Dame de la Chandeleur de la ville de Quimper, portant que messire Alain-Joseph-Marie du Parc, chevalier, seigneur de Penanguer, fils de messire Jaques-Louis du Parc, seigneur du dit Penanguer, et de feue dame Marie Guillart, de la trève de Botlazec, paroisse de Sérignac, diocèze de Quimper, et demoiselle Louise-Marie-Josèphe de Kermorial, fille mineure de feu messire Jean-Marie-Léonard de Kermorial, chevalier, seigneur de Kermorvan, et de dame Marie-Jeanne Boutouillix, reçurent la bénédiction nuptiale le neuf de janvier mil sept cent cinquante huit. Cet extrait délivré le dix de février de la même année par le sieur Caugant, recteur de la Chandeleur de Quimper, et légalisé.

Extrait des registres des batêmes de l’église tréviale de Botlazec, paroisse de Sérignac, évêché de Cornouaille, portant qu’Alain-Joseph-Marie fils légitime et naturel d’écuyer Jaques-Louis du Parc, seigneur de Penanguer, et de demoiselle Marie Guillard, fut batisé le dix-huit de janvier mil sept cent dix-sept. Cet extrait signé Le Paul, curé de Botlazec, et légalisé.

IIIe degré, ayeul – Louis-Jaques du Parc de Penanguer, Marie Guillart du Carpon sa femme, 1710.

Extrait des registres des batêmes de l’église tréviale de Botlazec, paroisse de Sérignac, évêché de Quimper, portant que noble Louis-Jaques, fils légitime et naturel d’écuyer Claude du Parc, seigneur de Penanguer, et de dame Jeanne de Meur, fut batisé le vingt-cinq d’octobre mil six cent soixante-dix-neuf. Cet extrait signé Le Paul, curé de Botlazec, et légalisé.

Contrat de mariage de messire Jaques-Louis du Parc, écuyer, seigneur de Penanguer, fils héritier principal et noble de feus messire Claude du Parc, seigneur de Penanguer, et dame Jeanne-Ursule de Meur, demeurant en son manoir du Hellegoat, trève de Botlazec, paroisse de Sérignac, accordé le sept de juillet mil sept cent dix avec demoiselle Marie Guillart, dame du Carpon, fille puînée de messire Pierre Guillart, écuyer, seigneur du Carpon et du Guersozic, demeurant en son manoir du Guersozic, paroisse de Carnoet, et de feue dame Renée-Louise du Porcher. Ce contrat passé au dit manoir du Hellegoat devant Mordret, notaire.

IVe degré, bisayeul – Claude du Parc de Penanguer, Jeanne de Meur sa femme, 1673.

Décret du mariage d’entre écuyer Claude du Parc, seigneur de Pennanguer, fils aîné héritier principal et noble de défunt écuyer Charles du Parc, seigneur de Pennanguer, et de dame Madelène Pinard, d’une part, et demoiselle Jeanne de Meur, fille de défunt écuyer Jean de Meur, seigneur de Kerigonnan, et de dame Jeanne de Kerprigent sa femme, dame douairière du dit lieu de Kerigonnan, d’autre part, fait le dix-huit de may mil six cent soixante-treize, devant le sénéchal de la juridiction de Guerlisquin. Ce décret signé Le Guelhet, greffier.

Arrêt de la Chambre établie par le roi pour la réformation de la noblesse du pays et duché de Bretagne, rendu à Rennes le dix de juillet mil six cent soixante-neuf, par lequel Claude du Parc, écuyer, sieur de Penanguer, demeurant en son manoir de Hellegoat, en la trève de Botlazec, paroisse de Sérignac, évêché de Cornouaille, et ressort de Carhaix, fils de feu Charles du Parc, écuyer, sieur de Penanguer, et de demoiselle Madelène Pinart, est déclaré noble et issus d’ancienne extraction noble, comme tel il lui est permis et à ses descendants en légitime mariage de prendre la qualité d’écuyer, et il est ordonné que son nom seroit insérés au catalogue des nobles de la juridiction royale de Carhaix. Cet arrêt signé Le Clavier.

Nous, Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France, et en cette qualité commissaire du roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves de École royale militaire et du Collège royal de la Flèche, chevalier-grand-croix honoraire de l’ordre royal de Saint Maurice de Sardaigne,

Certifions au roi que Paschal-Etienne du Parc de Penanguern de Locmaria a la noblesse nécessaire pour être admis au nombre des gentilshommes que Sa Majesté fait élever dans le Collège royal de la Flèche, ainsi qu’il est justifié par les actes énoncés et visés dans ce procès-verbal que nous avons dressé et signé à Paris le trentième jour du mois d’octobre de l’an mil sept soixante-et-onze.

[Signé] d’Hozier de Sérigny