Tudchentil

Les sources sur les gentilshommes bretons

L'histoire de Keroulas

Du Moyen Âge à nos jours

Par la famille de Keroulas.

Depuis le Moyen-Âge, le berceau de la famille de Keroulas se trouve au manoir de Keroulas à Brélès, en Pays de Léon. Plus de 6 siècles et près de 20 générations plus tard, cette belle demeure du XVIIe siècle est toujours la résidence de descendants de la famille.

Le manoir de Keroulas conserve de précieuses archives dont les plus anciennes datent de la fin des années 1300. Elles ont permis de remonter aux périodes les plus reculées de l’histoire familiale.

Le nom de famille de Keroulas s’est éteint en Pays de Léon au XVIIIe siècle. Les Keroulas d’aujourd’hui descendent de Ronan Mathurin de Keroulas (1730-1810) qui s’installe vers 1764 au manoir de Tal ar Roz au Juch près de Douarnenez. Sa nombreuse postérité estimée à plus de 5.000 personnes a surtout essaimé au Juch et dans les communes environnantes.

Ce beau livre illustré, travail collectif de plusieurs enfants de la famille, vous invite à plonger dans la destinée des Keroulas, à suivre son évolution au fil des siècles et à découvrir de nombreux épisodes parfois très surprenants.

Le livre est en vente chez l’éditeur aux éditions Récits au prix de 35 €.

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La Nativité tirée d'un livre d'heures à l'usage de Saint-Malo, © Bibliothèque Rennes Métropole, ms. 1510, f. 37, détail.

Cathédrale de Nantes, armes de la Bretagne.
Photo A. de la Pinsonnais (2007).

Manuscrits de la Bibliothèque de Rennes

Jeudi 2 juillet 2009, texte saisi par Amaury de la Pinsonnais.

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Descriptions, notices et extraits des Manuscrits de la Bibliothèque de Rennes, par Dominique Maillet, Imprimerie Jausions, rue de Bordeaux, Rennes, 1837, p 214-222.

Citer cet article

Descriptions, notices et extraits des Manuscrits de la Bibliothèque de Rennes, par Dominique Maillet, Imprimerie Jausions, rue de Bordeaux, Rennes, 1837, p 214-222, 2009, en ligne sur Tudchentil.org, consulté le 11 avril 2024,
www.tudchentil.org/spip.php?article530.

Traités du blason, nobiliaires, généalogies diverses, etc...

195. Traité historique des Barons de Bretagne, où l’on parle aussi par occasion des Barons en général, des fiefs de haubert et de la haute noblesse, avec les généalogies des Barons ; par Guy Lobineau, religieux bénédictin, in-f.°, rel. en veau [1].

Ce manuscrit du XVIIIe siècle, et d’une écriture très-nette et très-correcte, est exécuté sur papier, à longues
lignes, au nombre de 50 à 51 par page, et il contient 219 feuillets. La table des chapitres se trouve au commencement.
Jacques Le Long, bibliot. historique de la France, tome 5, n.° 35438, cite ce manuscrit avec l’histoire de la ville de Nantes, et l’histoire de la Chambre des Comptes de cette ville du même auteur, et il ajoute cette note :
« Cet auteur a communiqué ces ouvrages à diverses personnes qui pourront bien un jour les rendre publics. »

196. Armorial ou nobiliaire de l’évêché de Saint-Paul-de-Léon, en Bretagne.

Ce manuscrit in-f.°, exécuté sur papier, contient 12 feuillets. Il a pour auteur le Marquis de Refuge, mort Lieutenant-général des armées du Roi en 1713.
Ce petit nobiliaire a été imprimé en un vil. in-12 de 61 pages, sans date et sans indication de lieu d’impression. Il est fort rare et très-incomplet. L’auteur ne parait pas avoir eu sous les yeux des copies exactes des anciennes réformations de la noblesse bretonne. Il ne balance pas à reconnaître dans sa préface que « de toutes les provinces du royaume, il n’en est aucune qui ait plus d’anciennes noblesses que la Bretagne, et particulièrement que cette partie de la Basse-Bretagne qui compose l’évêché de Léon. Deux choses, dit-il, ont contribué à la conservation des maisons nobles de ce pays-là : l’une, que la Bretagne a été sujette à moins de révolutions que les autres provinces du royaume, à l’une des extrémités duquel elle est placée, et l’autre, qu’elle a eu des princes particuliers jusqu’en 1488, sous la domination desquels, les charges des guerres, justice et finances étoient possédées par les nobles. Les guerres civiles et domestiques qui l’ont agitée, vers l’an 1500, pour les prétentions des maisons de Blois et de Montfort, qui se disputoient la souveraineté de la Bretagne, ont aussi moins servi à détruire la noblesse, qu’à la faire connoître, etc.

197. Monstres généralles des nobles et annoblis de Bretagne , petit in-f.°, couv. en parch.

Ce manuscrit, de différentes écritures du XVI.e et du XVII.e siècle, est exécuté sur papier, à longues lignes, et l’on y compte 655 feuillets, dont un grand nombre sont sans écriture.
Ce manuscrit contient divers extraits de titres, et les rôles pour l’arrière-ban de l’évêché de Léon de 1467, 1503, 1534 ; de celui de Vannes de 1477 ; de l’évêché de Rennes de 1541, 1554 et 1568 ; de Morlaix et de Lanmeur de 1543 ; de l’évêché de Tréguier de 1567 ; de Cornouailles, Léon et Tréguier, de 1636, (ce dernier rôle a été dressé par Messire Jean De Keroüartz, sénéchal du siège présidial de Quimper, homme estimé de grande doctrine).
Toutes ces pièces sont très-intéressantes, et d’autant plus précieuses, qu’elles ont été inconnues aux historiens bretons Lobineau et D. Morice. On trouve en outre, au commencement de ce recueil, une liste alphabétique des nobles de Bretagne, liste fort rare, qui a été imprimée à Rennes, chez Pierre Coupard, en 1658, in-4.°.
Ce manuscrit a appartenu à Guy Autret, seigneur de Missirien, connu par quelques écrits sur l’histoire de Bretagne, dont M. De Kerdanet a donné la listé, dans ses notices sur les écrivains de la Bretagne, page 131. Ce brave gentilhomme, après avoir longtemps servi son pays, s’était retiré, à son château de Lezergué, prés de Quimper. C’est dans ce vieux manoir que, entièrement livré à la recherche des antiquités et à l’étude de l’histoire, ce vrai philosophe, cet homme pieux et bienfaisant finit son utile carrière en
1660. On voit à la page 925 du manuscrit sa signature.

198. Anciennes réformations de la noblesse de Bretagne, faites par évêchés, pendant les années 1427, 1435, 1440, 1448, 1454, 1480, 1513 et 1536.

Ce manuscrit, formant 2 gros vol. in-f.°, reliés en veau, écrits sur papier, à longues lignes, contient 794 feuillets.
Cette copie, que l’on croit être celle que M. De la Solaye présenta aux Etats vers 1740, a été dressée par un homme qui connaissait à fond la noblesse bretonne, et qui a porté une exactitude scrupuleuse dans la transcription des noms de familles et de paroisses, conservant ainsi aux originaux leur précieux vernis d’antiquité. Quant aux diverses réformations contenues dans ces volumes, on sait que celles de 1400 sont les plus sûres et les plus véritables, et qu’en tout temps elles ont fait pleine foi en faveur des parties
qui ont prouvé l’attache de leurs familles à ces réformations.

Celles de 1515 ont également une grande autorité ; mais il faut que ceux auxquels on veut se rattacher, y aient été reconnus nobles et qualifiés tels sous le chapitre des gentilshommes de leurs paroisses ; que les paroissiens les aient nommés aux commissaires de la réformation, avant de donner le dénombrement des terres nobles et de ceux qui les possèdent ; il faut enfin « que la qualité des personnes qui sont dénommées y ait été notamment et positivement déclarée comme celle de Sempronius, noble homme, possédant le champ Cornélien qui est noble », autrement point de noblesse, et cette règle a été établie de la sorte, vu que le principal but de la réformation de 1315 ayant été de reconnaître la qualité des terres et non celle des personnes, il y a, disent les auteurs, une infinité de roturiers qui possèdent tous des terres nobles et fiefs qui y sont dénommés.

La dernière de ces réformations est celle de 1535 et 1356. La fin qu’on s’y proposa fut de connaître la qualité des personnes et des terres tout ensemble, pour imposer aux taxes les roturiers possédant fiefs ou terres nobles ; mais, comme on a remarqué qu’elle fut faite avec très peu de fidélité et de religion par les commissaires qui y furent appelés, on n’en a fait aucun cas, à moins qu’autrement on ne s’y rattache par un bon gouvernement noble, établi par partages nobles sur les degrés où il y a occasion de partager, sans qu’aucun des partageants soit convaincu de dérogeance, ou d’avoir souffert la moindre imposition roturière ; auquel cas, ceux qui y ont pris leur attache ont été déclarés usurpateurs. Telles sont les maximes qu’on a toujours suivies pour ces réformations.

199. Recueil des armoyries de plusieurs seigneurs et noblesses de Bretaigne suivant l’ordre alphabétique, fait à Rennes par Jan Robin, Me Libraire, 1639, in-f.°, rel. en veau, doré sur tranche.

Ce manuscrit, exécuté sur papier, contient 555 feuillets. Ce recueil, où sont peintes en diverses couleurs plusieurs armes d’antiquité, d’empereurs, rois, princes, souverains de ce temps, de royaumes, de villes et de familles bretonnes, est de Jean Bossart, écuyer, sieur Duclos, conseiller et avocat du Roi au Présidial de Rennes. Jean Robin l’a seulement armorié, et il eut pour ce travail plus de cent livres audit Bossart.

200. Nobiliaire de la province de Bretagne, suivant la dernière réformation des années 1668, 1669, 1670 et 1671.

Ce manuscrit forme deux gros vol. in-f.°, rel. en veau. Il est écrit sur papier, à longues lignes, et il contient, par ordre alphabétique, les généalogies des familles. Il a été fait sur celui des Etats, et l’on y compte 886 feuillets. A la fin du 2.° volume se trouve la liste des anoblis depuis l’an 1400.

201. Mémoires généalogiques des familles de la noblesse de Bretagne, de la réformation de la noblesse faire dans cette province et en exécution de lettres patentes du Roi de l’année 1668 ; à quoi l’on a ajouté plusieurs familles considérables qui n’ont point produit lors de la réformation.

Ce manuscrit, tonnant 5 vol. in-f.°, rel. en veau, est exécuté sur papier, et il contient 1285 feuillets.
Ces mémoires sont plus étendus que le nobiliaire précédent, en ce qu’ils présentent les généalogies de plusieurs maisons nobles qui n’ont pas figuré à la dernière réformation.

202. Procès-verbal de la réformation de la noblesse de Bretagne.

Ce manuscrit, exécuté sur papier, à longues lignes, forme 6 vol. petit in-f.°, rel. en veau, qui contiennent 1535 feuillets. A la fin de chaque volume est une table alphabétique des noms.
C’est un extrait des arrêts de la dernière réformation des années 1668, 1669, 1670 et 1671, fait par Bossart fils.

203. Troisième registre des arrêts de la chambre établie par le Roi, depuis sa seconde ouverture faite le 7 mai 1670, pour la réformation de la noblesse de Bretagne.

Ce manuscrit in-f.°, couv. en parch., est exécuté sur papier, à longues lignes, et il contient 501 feuillets et 30 à 36 lignes par page. A la fin se trouve une table alphabétique des arrêts de la chambre, indiquant ceux qui ont été maintenus et ceux qui ont été déboutés sur inductions et sur défauts.
Ce manuscrit a été fait par Bossart.

204. Vérification de la noblesse bretonne, in-f.°, rel. en veau.

Ce manuscrit du XVIII.e siècle est exécuté sur papier, à longues lignes, au nombre de 34 à 43 par page, et il contient 133 feuillets. Il est terminé par une table alphabétique très-instructive pour trouver les noms des nobles. A la suite se trouve un autre manuscrit in-4.°, de la même écriture, et de 48 feuillets écrits sur papier, à longues lignes, et contenant l’état des noms de ceux qui ont été déboutés de la qualité de noble et d’écuyer, par arrêt de la chambre établie par le Roi pour là réformation de la noblesse en Bretagne, et de l’amande de 400 liv. chaques à quoi ils ont été condamnés comme usurpateurs de noblesse.
Ce dernier manuscrit a été imprimé à Rennes, chez Jean Vatar, imprimeur et libraire ordinaire du Roy, devant le Palais, à la Palme d’or, in-4.°

205. Liste des noms, armes et seigneuries de Messieurs de la Cour du Parlement de Bretagne, suivant l’ordre de leurs réceptions.
A Rennes chez Jullien Ferré, marchand libraire dans la galleric du Pallais, 1650.

Ce manuscrit in-f.°, couv. en parch. est exécuté sur papier, et il contient 29 feuillets.
Ce sont des armoiries peintes par ce même Julien Ferré, qui avait une sorte de talent pour ce genre de travail.
Ce livre avait été donné aux Capucins de Rennes par M. De Cucé.

206. Recueil d’écussons coloriés de MM. du Parlement de Bretagne, suivi d’une notice sur les Marquisats, Comtés, Vicomtes, Baronies et Châtellenies de cette province, pet. in-f.°, rel. en veau.

Ce manuscrit est exécuté sur papier et contient 148 feuillets, avec les noms et les armoiries des présidents et conseillers du Parlement depuis 1534, jusqu’en 1752.
Malheureusement plusieurs feuillets ont été déchirés à la fin.

207. Les anciennes et modernes généalogies, epitaphes et armoiries de tous les feuz Contes et Contesses de Dreux et de Brayne commencans a très hault, très illustre et très puissant prince Loys Le Gros jadis Roy de France, pere de Robert Conte dudict Dreux fondateur de labbaye Sainct Yved de Brayne de lordre de Premonstre et de Sainct Pierre de Vyenne en Daulphyne de lordre de Sainct Benoict.

Ce beau et superbe manuscrit, grand in-4.°, rel. en veau, est du XVI.e siècle ; il est exécuté sur vélin, en gothique cursive, à longues lignes. Ses Torneures, ornées de fleurs, de figures et d’or, sont enfermées dans des cadres en bleu, en rouge, en vert et en or. Ce livre contient 55 feuillets et 22 à 23 lignes par page. On voit sur les marges beaucoup d’armoiries des Seigneurs de la maison de Dreux, enluminées avec soin.
L’auteur est frère Mathieu Herbelin, trésorier de l’église Saint-Yved de Brayne, et chapelain de Catherine de Sarrebruche, Dame de Roye, Comtesse de Rouxy, à la requête de laquelle il composa cet ouvrage, qui est une compilation des anciennes chroniques, ainsi qu’il le dit lui-même dans l’épître dédicatoire qu’il adresse à cette Dame.
Ces généalogies commencent à Louis-le-Gros, en 1107, et finissent à la mort de Charles de Roye, le 29 janvier 1551.

208. Généalogie et alliances des Seigneurs de la maison de Rieux, in-f.°, cart.

Ce manuscrit, d’une écriture très-lisible, est écrit sur papier, à longues lignes, au nombre de 28 à 32 par page, et il contient 147 feuillets.
Cette généalogie est beaucoup plus étendue que celle dressée par le P. Anselme. Elle parait avoir été faite à l’appui du mémoire de René sire de Rieux (rédigé par Mathieu Marais). Paris (1710), in-4.°


[1Aujourd’hui Ms 498 à la Bibliothèque Municipale de Rennes (Champs Libres), ce manuscrit est en cours de transcription et sera publié par Tudchentil.